31 mai 2013

Débat d'urgence sur la Syrie au Conseil des droits de l'homme

Genève, le 31 mai 2013 − Avant-hier, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est réuni pour discuter des récentes atrocités en Syrie. Le « Débat d'urgence sur les droits de l'homme dans la République arabe syrienne » représente l'une des premières fois où le Hezbollah est condamné pour les effusions de sang en Syrie. En effet, les États-Unis ont spécifiquement condamné le rôle du Hezbollah dans le massacre, tandis que l'Australie a exprimé sa préoccupation pour l'implication récente du Hezbollah, et que le Canada a déclaré que le mouvement jouait un rôle destructeur dans sa campagne de violence. Dans leur très grande majorité, de nombreux Etats, y compris l'Union européenne, ont exhorté le Conseil de sécurité de renvoyer l'affaire devant la Cour pénale internationale. Pour ainsi dire, tous les pays ont souhaité une solution politique plutôt que militaire.

Cependant, tous les pays n’ont pas été aussi catégoriques pour attribuer la violence en Syrie au Hezbollah ou au régime d'Assad. La Syrie elle-même a porté certaines accusations et a tenté de nier toute responsabilité, tandis que la Russie, Cuba, l'Équateur, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord, entre autres, ont dénoncé le débat en cours.

Au début du débat, la Syrie a eu la possibilité de réagir aux allégations portées contre elle. Au lieu de cela, elle a condamné le « comportement irresponsable du bureau du Haut Commissaire [des nations Unies] », puis a déclaré : « le Qatar a dépensé trois milliards de dollars dans la guerre en Syrie », affirmant que l'argent avait été utilisé pour recruter des djihadistes dans plus de 40 pays, formés «sous le contrôle des turcs et des israéliens». Elle a conclu en considérant les conditions en Syrie comme rien d’autre que « des larmes de crocodile ».

24 mai 2013

Hypocrisie : La Syrie et l’Assemblée mondiale de la Santé dénoncent Israël

GENÈVE, le 24 mai - L'assemblée annuelle de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a adopté sa seule résolution portant spécifiquement sur un pays, avant-hier, en condamnant Israël et en exigeant l’apport d’une «assistance technique sanitaire» à «la population syrienne dans le Golan syrien occupé», tout en gardant le silence sur le massacre de la population syrienne en Syrie. Voir le décompte des voix ci-dessous

Dans une déclaration écrite présentée, avant-hier, dans l’ordre du jour de l’OMS, la Syrie a exigé des mesures d'urgence sur «les pratiques israéliennes inhumaines» qui ciblent «la santé des citoyens syriens». Cliquez ici pour consulter les documents.

Les observateurs de l'Organisation mondiale située à Genève ont déclaré que l'hypocrisie annuelle avait atteint un niveau très bas cette année.


« Voir le régime d'Assad pointer Israël du doigt en vertu d’un prétendu souci pour la santé des Syriens est, franchement, une blague de mauvais goût », a déclaré Hillel Neuer, directeur général de l’ONG genevoise UN Watch, un groupe de surveillance accrédité à l'ONU. 
« Ils ont abattu 80 000 de leurs propres citoyens et sont maintenant occupés à détruire la vie de millions d'autres. La vraie question est la suivante: Pourquoi l'ONU permet-elle à des meurtriers de masse de détourner l'attention de leurs crimes en prenant pour boucs émissaires des démocraties ? »

22 mai 2013

Le "Rescapé du camp 14" recevra le Prix du courage moral d'UN Watch

SEOUL, le 21 mai 2013 Shin Dong-hyuk, qui est né et a vécu pendant 23 ans dans un camp de travail en Corée du Nord et qui a fait l’objet de la biographie «Rescapé du camp 14» du journaliste Blaine Harden, va recevoir prochainement le Prix du courage moral attribué chaque année par l’organisation non gouvernementale UN Watch, a rapporté ce mardi Voice of America (VOA).

L’ONG basée à Genève a en effet décidé de récompenser Shin pour avoir fait mieux 
connaître au monde entier les atrocités qui se déroulent dans le pays communiste, a ajouté la radio américaine. La cérémonie de remise du prix aura lieu le 5 juin prochain au Palais des nations, le siège de la Société des nations dans la ville suisse. Un discours du transfuge nord-coréen est prévu devant des officiels des Nations unies, diplomates et représentants de groupes civiques.

15 mai 2013

L'Iran doit présider la Conférence sur le désarmement

Rapport exclusif de UN Watch

Genève, le 13 mai 3013 - L'Iran présidera la plus importante instance de négociation des Nations unies sur le désarmement pendant la session de mai qui s'est ouverte le 13 mai, ce qui a incité un groupe de surveillance indépendant à lancer des appels aux États-Unis, à l'Union européenne et au chef de l'ONU, Ban Ki-moon, ainsi qu'à leur adresser des protestations. Cliquez ici pour accéder au site de l'ONU.


« C'est comme si on mettait Jack l’Éventreur en charge d'un refuge pour femmes » a déclaré Hillel Neuer, Directeur exécutif de UN Watch. L'ONG basée à Genève a annoncé qu'elle allait organiser des manifestations pour protester devant le hall des Nations unies, auxquelles des dissidents iraniens participeront.
« L'Iran est un État hors la loi sur le plan international qui fournit illégalement des roquettes à la Syrie, au Hezbollah et au Hamas, et qui est complice de massacres et de terrorisme. Mettre ce régime voyou à la tête de l'organisme de contrôle mondial des armes est tout simplement un scandale. Ceux qui violent les normes internationales ne devraient pas être le visage public de l'ONU ».

14 mai 2013

Comité sur le désarmement : Ottawa dénonce le choix de l'Iran à la présidence


Ottawa dénonce le choix de l'Iran à la présidence d'un comité sur le désarmement parrainé par les Nations unies. Le Canada exprimera son désaccord en boycottant le forum.

« On se moque des dossiers concernant le désarmement et du sincère désir du monde d'accomplir des progrès », a expliqué Rick Roth, porte-parole du ministre des Affaires étrangères, John Baird.


Crédit photo : archives Agence QMI
« C'est comme nommer Jack l'Éventreur responsable d'un refuge pour femmes », a renchéri Hillel Neuer, directeur général du groupe de surveillance des Nations unies, UN Watch, basé à Genève.
UN Watch a d'ailleurs tenu à préciser que l'Iran est un État hors-la-loi qui est la cible des sanctions de l'ONU en raison de ses programmes nucléaires et autres activités au Moyen-Orient.
L'Iran prendra les rênes du comité à compter du 27 mai et ce, pour cinq semaines, dans le cadre d'une rotation parmi les 65 membres du comité.

Cliquez ici pour accéder au lien original

7 mai 2013

La sympathisante du terrorisme Mona Seif nominée pour le "Nobel des droits de l'homme''

La nominée pour un prix des droits de l'homme soutient le meurtre d'israéliens, Human Rights Watch doit revenir sur la désignation de la sympathisante du terrorisme

Genève, le 30 Avril 2013 - Le jury composé de Human Rights Watch et de neuf autres ONG a designé une activiste égyptienne pour le prestigieux prix Martin Ennals pour les défenseurs des droits de l'homme malgré ses tweets pour le terrorisme, rapporte UN Watch basée à Genève. (Voir ci-dessous la lettre ouverte de UN Watch à Kenneth Roth, directeur de Human Rights Watch, un membre clé du jury).
Plusieurs militants égyptiens pour les droits de l'homme ont exprimé leur choc à la nouvelle de la désignation. 

Amr Bakly, qui dirige le Forum libéral du Caire a tweeté : "Le Prix Martin Ennals n'est pas pour les sympathisants des terroristes ... Mona Seif est une sympathisante du terrorisme!". Maikel Nabil, un ancien prisonnier politique d'Amnesty International, emprisonné en Egypte en 2011 pour son militantisme en faveur des droits de l'homme, a exprimé lui aussi son inquiétude: "Le Prix Martin Ennals pourra être attribué à Mona Seif si son Comité est en mesure d'expliquer aux victimes du terrorisme pourquoi ils méritent d'être tués par ceux que soutient Mona."

Cuba falsifie son rapport sur la situation des droits de l'homme dans le cadre du rapport périodique de l'ONU en utilisant 454 ONG ''de façade''

La Syrie, l'Iran et la Corée du Nord chantent les louanges de La Havane

Pour accéder à l'article paru dans le Miami Herald (en anglais) sur le rapport d'UN Watch, cliquez ici.

Le rapport de l'ONU sur la situation des droits de l'homme à Cuba qui a abouti le 3 mai est entaché d'une "fraude massive" : le régime cubain a utilisé un nombre record de 454 "groupes de façade" afin d'enregistrer officiellement 93 déclarations vantant la politique et les pratiques de La Havane, comme le révèle exclusivement UN Watch dans un nouveau rapport intitulé "Comment Cuba a détourné son Examen Périodique Universel".