7 mars 2008

UN Watch s’attaque au Soudan et à ses alliés

Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, 7e Session,
Dialogue interactif avec le Rapporteur Spécial pour le Soudan à l’ONU,
Discours de UN Watch délivré par Gibreil Hamid le 7 mars 2008




Merci Monsieur le Président,

Je parle au nom de UN Watch. Nous voudrions tout d’abord remercier le Rapporteur Spécial pour son excellent travail concernant les victimes du Darfour.

Monsieur le Président, je viens du Darfour et je connais la vérité sur ce qu’il s’y passe actuellement.
La vérité se trouve dans le rapport que je présente aujourd’hui.  

Le rapport décrit la façon dont le gouvernement soudanais est en violation des droits de l’homme et du droit humanitaire pour agressions physiques, enlèvements et viols.

24 janv. 2008

La Projection du Hamas

Discours prononcé lors de la 6ème session extraordinaire du Conseil des droits de l’Homme sur les violations des droits de l’Homme résultant des attaques et des incursions militaires israéliennes dans le territoire palestinien occupé, notamment dans la bande Gaza occupée .
Par Hillel Neuer, Directeur exécutif de UN Watch



Monsieur le Président,

Les nations qui sont aujourd’hui rassemblées dans cette session extraordinaire – convoquée par les Etats Arabes et Islamiques – font face à une question cruciale. Doivent-elles voter en faveur ou contre la proposition qui vise à condamner Israël pour ses supposés crimes ciblant des civils dans la bande de Gaza ?

Considérons la résolution proposée. Afin de comprendre son objectif, laissons-nous guider non pas par la science qui étudie le comportement des gouvernements, mais par celle qui étudie l’esprit.

En psychologie, en effet, le fait d’attribuer ses propres impulsions cruelles aux autres est un phénomène connu sous le nom de projection. Monsieur le Président, la résolution présentée devant nous aujourd’hui constitue un cas classique de projection.


25 déc. 2007

L'ONU doit célébrer sa solution à deux Etats

"...Lors de la conférence d'Annapolis, l'Organisation des Nations unies s'est retrouvée à la périphérie. Pourtant, il y a 60 ans, le 29 novembre 1947, c'est bien au centre du processus diplomatique que l'ONU se trouvait quand elle a voté la création de deux Etats, l'un arabe et l'autre juif, nés de l'ancien mandat britannique de Palestine...'" -- Op-ed d' Hillel Neuer, Directeur général d'UN Watch, Jerusalem Post25 Dec. 2007.

19 nov. 2007

Pretoria mal noté en matière de Droits de l’homme




"Les organisations de défense de droits de l’homme ont catalogué Pretoria « le maudit en matière de droits de l’homme » accusant Pretoria de « soutenir des pays » comme le Soudan, le Zimbabwe, le Belarusse, Cuba, la République démocratique du Congo et Myanmar" -- Agence de Presse Africaine, 19 Nov. 2007.

1 nov. 2007

L’Organisation des Nations Unies et l’antisémitisme


Un rapport de UN Watch présenté à l’Université de Yale, Etats-Unis.

Sommaire Exécutif


L’antisémitisme, pour reprendre les mots de M. Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l’ONU, constitue une manifestation de haine, d'intolérance et de persécution unique dans l'Histoire et est souvent le signe avant-coureur d'autres formes de discrimination à l’égard d’autres minorités.


Alors que nous assistons à une résurgence alarmante de ce vieux fléau, notre rapport analyse et mesure les performances des organes et personnalités clefs des Nations Unies en matière de lutte contre l’antisémitisme ces trois dernières années. L’objectif est ici de vérifier que ces performances soient conformes à l’appel à l’action lancé par l’ancien Secrétaire général de l’ONU M. Kofi Annan, en juin 2004.


Aujourd’hui plus que jamais, il est du devoir de l’ONU de respecter cette promesse.


Dans un premier temps, le rapport souligne les progrès encourageants réalisés par l’ONU dans certains domaines relatifs à la lutte contre l’antisémitisme. Néanmoins, ce même rapport révèle également l’inaction de l’organisation internationale et, pire encore, son encouragement, dans certains cas, de l’antisémitisme à travers l’adoption de mesures manifestement partiales et disproportionnées dont l’objectif premier est la diabolisation d’Israël.


2 oct. 2007

Ce que le Conseil peut faire pour le Peuple birman

Discours prononcé devant la 5ème Session Spéciale du Conseil des droits de l’Homme
Prononcé par Leon Saltiel, Directeur des Communications, UN Watch

Transcript en francais ci-dessous.




Je vous remercie Monsieur le Président,

Nous sommes rassemblés ici aujourd’hui pour examiner la situation d’urgence en Birmanie. Le régime militaire masque ses actes – et sa honte – derrière un rideau de fer. Ainsi ne pouvons-nous pas connaître avec exactitude l'ampleur de ce qui s’est réellement passé la semaine dernière. Néanmoins, selon tous les rapports clandestins, une chose est certaine : un nombre élevé d’individus ont été arrêtés, et un nombre élevé sont morts. Nous savons que nous avons affaire ici à des crimes perpétués massivement contre des civils innocents.

Mais comment ce Conseil des droits de l’Homme peut-il agir ? Cette instance n’a pas le pouvoir d’envoyer des troupes sur le terrain. Il n’a d'ailleurs pas le moindre pouvoir physique. Souvenez-vous de l’histoire célèbre à propos de Joseph Staline. Ayant été averti que la persécution des Catholiques mettrait le pape en colère, le dictateur soviétique aurait répondu : « Le pape ? Et combien de divisions a-t-il ? ».

24 sept. 2007

L'ONU doit condamner l'Iran


Déclaration au Conseil des droits de l’Homme sur l’ordre du jour # 4: les situations des droits de l’Homme nécessitant l’attention du Conseil.
Discours prononcé lors de la 6ème session du Conseil des droits de l’Homme
Par Hillel Neuer, Directeur exécutif de UN Watch

Monsieur le Président, je vous remercie.

Monsieur le Président, nous sommes rassemblés aujourd’hui pour examiner les situations des droits de l’Homme qui nécessitent l’urgente attention du Conseil. Ces situations sont si nombreuses. Néanmoins, si l’on se réfère aux critères établis par les plus hautes instances onusiennes, il est facile de s'apercevoir qu’un pays se distingue des autres en ce qui concerne les droits de l’Homme, à savoir, la République Islamique d’Iran.

Tout le monde a le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité. Cependant, le programme nucléaire illicite du Président Ahmadinejad remet potentiellement en cause ces droits pour des millions de personnes ici et là. C’est la raison pour laquelle le Conseil de sécurité, agissant en vertu du Chapitre VII consacré aux menaces contre la paix, a conclu que l’Iran avait violé la Charte et lui a donc imposé des sanctions.