Témoignage de UN Watch livré par son directeur général Hillel Neuer auprès du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, 17e session, 14 juin 2011, Genève
Monsieur le Président,
L'histoire retiendra que la plus haute instance des droits de l'homme des Nations Unies s'est réuni aujourd'hui, sans raison objective. Rien dans les événements récents, rien de logique, rien dans les droits de l'homme ne justifie le débat d'aujourd'hui.
Notre rencontre est la conséquence automatique d'une décision adoptée il y a quatre ans, peu après que ce conseil a été créé, de garder un point de l'ordre du jour permanent sur un seul pays : Israël.
L'histoire retiendra qu'au moment où les citoyens à travers le Moyen-Orient étaient attaqués par leurs propres gouvernements par des fusils, des chars et des hélicoptères, l'ONU a concentré son temps rare et et son attention sur un pays dans cette région où ce n'est pas le cas, la seul pays de la région qui, malgré ses défauts, respecte le droit de réunion pacifique, la liberté d'expression, la liberté de la presse et la liberté de religion ; le seul pays de la région avec des élections libres, un système judiciaire indépendant, et l'égalité de traitement des femmes ; le seul pays où les gays ne sont pas persécutés, arrêtés ou lapidées à mort, mais, au contraire, font dans leur propre défilé annuel, comme ils l'ont fait à Tel-Aviv il y a trois jours.
M. le Président, c'est pourquoi la logique de ce débat représente l'opposé des droits de l'homme, et c'est pourquoi il incarne les pathologies tant discréditées du prédécesseur à ce conseil.
En effet, ce débat est tellement injuste, tellement biaisé, donc sélectif, politisé, et donc en contradiction avec les principes propres de ce conseil d'égalité et d'universalité, qu'il a été condamné par le Secrétaire général lui-même, M.Ban Ki-moon, le 20 Juin 2007, au lendemain de son adoption.
Et donc nous devons poser la question : Dans sa récente révision de 5 ans, malgré tout ce qui se passe au Moyen-Orient, pourquoi le Conseil décide de perpétuer cet article, un acte qui sera finalisé cette semaine par l'Assemblée générale ?
M. le Président,
L'histoire retiendra que lorsque les citoyens ont été persécutés ou massacrés par leurs propres gouvernements, en Syrie, en Iran, le Yémen, la Libye, le Bahreïn et ailleurs, l'ONU a choisi de tourner son oeil aveugle aux victimes, et au lieu de cela a entériné le cynisme, l'hypocrisie de boucs émissaires des auteurs.
Je vous remercie, M. le Président.
L'histoire retiendra que la plus haute instance des droits de l'homme des Nations Unies s'est réuni aujourd'hui, sans raison objective. Rien dans les événements récents, rien de logique, rien dans les droits de l'homme ne justifie le débat d'aujourd'hui.
Notre rencontre est la conséquence automatique d'une décision adoptée il y a quatre ans, peu après que ce conseil a été créé, de garder un point de l'ordre du jour permanent sur un seul pays : Israël.
L'histoire retiendra qu'au moment où les citoyens à travers le Moyen-Orient étaient attaqués par leurs propres gouvernements par des fusils, des chars et des hélicoptères, l'ONU a concentré son temps rare et et son attention sur un pays dans cette région où ce n'est pas le cas, la seul pays de la région qui, malgré ses défauts, respecte le droit de réunion pacifique, la liberté d'expression, la liberté de la presse et la liberté de religion ; le seul pays de la région avec des élections libres, un système judiciaire indépendant, et l'égalité de traitement des femmes ; le seul pays où les gays ne sont pas persécutés, arrêtés ou lapidées à mort, mais, au contraire, font dans leur propre défilé annuel, comme ils l'ont fait à Tel-Aviv il y a trois jours.
M. le Président, c'est pourquoi la logique de ce débat représente l'opposé des droits de l'homme, et c'est pourquoi il incarne les pathologies tant discréditées du prédécesseur à ce conseil.
En effet, ce débat est tellement injuste, tellement biaisé, donc sélectif, politisé, et donc en contradiction avec les principes propres de ce conseil d'égalité et d'universalité, qu'il a été condamné par le Secrétaire général lui-même, M.Ban Ki-moon, le 20 Juin 2007, au lendemain de son adoption.
Et donc nous devons poser la question : Dans sa récente révision de 5 ans, malgré tout ce qui se passe au Moyen-Orient, pourquoi le Conseil décide de perpétuer cet article, un acte qui sera finalisé cette semaine par l'Assemblée générale ?
M. le Président,
L'histoire retiendra que lorsque les citoyens ont été persécutés ou massacrés par leurs propres gouvernements, en Syrie, en Iran, le Yémen, la Libye, le Bahreïn et ailleurs, l'ONU a choisi de tourner son oeil aveugle aux victimes, et au lieu de cela a entériné le cynisme, l'hypocrisie de boucs émissaires des auteurs.
Je vous remercie, M. le Président.
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