29 nov. 2012

L’Assemblée générale de l’ONU élève le statut de l’OLP à celui d’ « État non membre »

Nouveau rapport de UN Watch: L'Assemblée générale adoptera 21 résolutions sur Israël et 4 sur le reste du monde - Voir ci-dessous.
 

Le Soudan génocidaire, dont le dirigeant est recherché pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale, a présenté la résolution de l'ONU au nom du groupe arabe. L’Ambassadeur Daffa-Alla Elhag Ali Osman, le 29 novembre. (Photo ONU). La Norvège, qui
se vantait de son vote en faveur de la résolution d'aujourd'hui, a trouvé la chose normale, selon des messages sur Twitter de son ambassadeur auprès de l'ONU et de sa mission.



29 novembre - L'Assemblée générale des Nations Unies a voté aujourd'hui à 138 contre 9 avec 41 abstentions pour l’élévation du statut d'observateur de l'OLP au même rang détenu par le Vatican, soit celui d'«Etat non membre».

Bien que surtout symbolique, l’élévation au statut d’État, comme s’en est vanté le président Abbas l'an dernier dans un billet publié par le New York Times, ouvre la voie à «l'internationalisation du conflit sur le plan juridique», permettant à l'OLP de porter plainte contre Israël à la Cour pénale internationale (CPI).

En parallèle, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a l'intention de publier un vaste rapport au début de 2013 compilé par une commission d'enquête modelée sur celle qui a produit le notoire rapport Goldstone. Il est probable que le rapport recommande la poursuite de responsables israéliens devant la CPI pour « crimes de guerre » en relation avec les colonies.

Bien que le nombre de votes en faveur de la résolution d’aujourd’hui puisse paraître important, UN Watch a noté que, dans les faits, il correspond à la majorité automatique habituelle qu’obtient toute résolution attaquant Israël. En fait, elle a remporté 28 voix de moins qu’une résolution pro-palestinienne adoptée la semaine dernière et que ce qu’obtiennent généralement de telles résolutions.

En outre, comme UN Watch l’a également rapporté, dans un message par la ministre canadienne Rona Ambrose, entre plusieurs autres, l'OLP a remporté 38 voix de moins que les 176 voix de l'Assemblée générale des Nations Unies accordées au Soudan génocidaire lorsqu’il a récemment été élu à un important organe des Nations Unies qui supervise le dossier des droits de l'homme.

Traduction française de David Ouellette (CERJI/CIJA)

22 nov. 2012

L'hypocrisie mise à nu: alors que l'ONU a ignoré les appels répétés d'Israël pour agir contre les roquettes du Hamas, il s'est précipité pour arrêter la légitime défense Israélienne

UN Watch publie les 20 lettres urgentes envoyées cette année
par les représentants israéliens à l'ONU




L'Ambassadeur russe Vitaly Churkin a soudain demandé
que l'ONU agisse cette semaine.




Extraits de l'une des 20 exemples de letttres de l'Ambassadeur israelien Ron Prosor envoyée au Secrétaire Général Ban Ki-moon et au président du Conseil de Sécurité, le 17 février 2012:

Il est grand temps que le Conseil de sécurité condamne ces attaques pleinement et sans équivoque, non seulement en tant que des violations graves du droit international, mais aussi comme des menaces graves pour la paix et la sécurité régionales.
Israël espère que le Conseil de sécurité, et tous les membres responsables de la communauté internationale condamneront, sans plus tarder, les tirs incessants de roquettes de Gaza .


... Israël tient l'organisation terroriste, le Hamas, entièrement responsable de toutes les attaques lancées depuis Gaza. Israël a exercé et continuera d'exercer son droit à l'autodéfense, et prendra le cas échéant toutes les mesures nécessaires pour protéger ses citoyens.
 
GENÈVE, le 22 novembre – Alors que la semaine dernière a vu se précipiter des agences des Nations Unies et des hauts fonctionnaires pour intervenir dés l'instant où Israël a commencé à défendre sa population civile contre des centaines de tirs de roquettes du Hamas, les lettres publiées par UN Watch montrent que ces mêmes personnages de l'ONU ont fermé les yeux à de multiples reprises alors qu'Israël avait plaidé pour qu'ils agissent.

L'Ambassadeur de la Russie, Vitaly Tchourkine, qui, depuis près de deux ans maintenant, bloque toute mesure du Conseil de sécurité de l'ONU, pour empêcher le régime syrien de Bachar al-Assad d'assassiner plus de 30.000 de ses propres citoyens, s'en est pris cette semaine à "la procrastination au sujet de la bande de Gaza."

En réalité, c'est la procrastination, l'indifférence et l'inaction de la Russie et de ses alliés au Conseil de sécurité, qui ont donné le feu vert au Hamas pour bombarder des civils israéliens et ont finalement incité la réponse tardive d'Israël.

À au moins 20 reprises cette année, le gouvernement israélien s'est tourné vers l'ONU concernant les tirs de roquettes palestiniens, dans des lettres identiques adressées au Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, et au Conseil de sécurité.

Israël a exhorté les Nations Unies d'agir, ou au minimum, de s'exprimer et de condamner ces attaques.
«L'inaction actuelle pourrait faciliter demain le déclenchement d'une escalade du conflit ", a averti Israël, alors qu'il faisait montre d'une retenue étonnante, que n'a jamais montré aucun autre pays face à une attaque similaire de roquettes. Pourtant, nous ne sommes au courant d'aucune action de l'ONU suite à ces avertissements.




20 nov. 2012

Lors d'un débat à l'ONU, un haut Commandant de l'Armée anglaise révèle:

"Le Hamas est expert dans l’art de dicter aux médias leurs gros titres, mais l'armée israélienne est la plus morale de l'histoire des guerres"





Pendant cette période où beaucoup aux Nations Unies, dans l'Union Européenne et les médias comparent faussement les attaques du Hamas visant des civils israéliens, avec les défenses de l'armée israélienne pour stopper les lancers de roquettes de terroristes, le discours à l'ONU, ci-dessous, n'a jamais été plus d'actualité.

16 nov. 2012

Briefing UN Watch au Siège des Nations Unies, New York, la veille des élections du Venezuela, du Pakistan & du Kazakhstan au Conseil des droits de l'homme.

Marcel Granier, journaliste venezuelien
persécuté par le régime de Chavez.
Cliquez ici pour voir le reste de l'album sur Facebook.

Hillel Neuer, d'UN Watch et Thor Halvorssen,
de la Human Rights Foundation
Elgio Cedeño, le prisionnier politique
le plus célèbre du Venezuela avant
sa fuite aux Etats-Unis en 2009
Igor Vinyavsky, journaliste kazakh persecuté
par le régime de Nazarbayev,
lire l'article paru dans le New York Times.


14 nov. 2012

Article du New York Times sur la conférence d'UN Watch ** Les Etats-Unis gagnent un siège, mais Chavez aussi







Etats-Unis élus avec 131 votes; Hugo Chavez élu avec 154 votes
New York, 12 Nov. - Malgré les appels internationaux de UN Watch pour une réforme, l'Assemblée générale des Nations Unies a voté ce matin pour ajouter encore plus de non-démocraties au Conseil des droits de l'homme, à savoir: le Pakistan, le Venezuela, le Kazakhstan, la Côte d’Ivoire, l'Ethiopie, le Gabon, et les Emirats arabes unis. Les membres du Conseil incluent déjà la Chine, Cuba, la Russie, l'Arabie saoudite et l'esclavagiste Mauritanie.
Marcel Granier, journaliste venezuelien persécuté par le régime de Chavez, parlait à la 5e conférence annuelle d'UN Watch le 9 novembre 2012, organisée en collaboration avec la Human Rights Foundation.
























Elgio Cedeno, le prisionnier politique le plus célèbre du Venezuela avant sa fuite aux Etats-Unis en 2009

Igor Vinyavsky, journaliste kazakh persecuté par le régime de Nazarbayev

Sajid Christopher, activiste chrétien pour le droit des minorités au Pakistan.

Le régime soudanais du dictateur Al-Bashir, recherché pour génocide par la Cour pénale internationale, a été élu la semaine passée à un comité-clé des droits de l'homme de l'ONU. Triste que les Etats-Unis et l'UE restent dans le silence. Seule UN Watch a dénoncé cela
Traduit du site du THE NEW YORK TIMES
12 novembre 2012

Le vote sur le Conseil des droits de l'homme met l'accent sur les dossiers des Etats membres

Par ELIAS E. LOPEZ

Ceux qui reprochent aux Nations Unies d’être une organisation inefficace et dysfonctionnelle font souvent référence aux membres du Conseil des droits de l'homme pour en apporter la preuve.

La Chine, Cuba, l'Arabie Saoudite et la Russie y détiennent maintenant des sièges. L’organisme a été un virulent et régulier critique d'Israël, mais a toujours été indulgent envers des pays comme le Sri Lanka, le Soudan et le Zimbabwe.

Même les États-Unis avaient refusé de participer au Conseil, jusqu'à ce que l'administration Obama inverse la politique de l'ère Bush, et sollicite avec succès un siège en 2009. Lundi, les Etats-Unis ont été réélu pour un nouveau mandat de trois ans.

Lors des élections de lundi, 18 États ont remporté des sièges, bien que les jours précédents, des militants aient dénoncé les violations des droits de l'homme de chaque membre potentiel. « Nous avons besoin de meilleurs ingrédients, pour faire une bonne soupe », a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch, lors d'une manifestation, vendredi, au siège des Nations Unies à New York, quand des questions au sujet de plusieurs candidats ont été soulevées.

Vendredi, UN Watch et la Human Rights Fondation ont invité les militants du Venezuela, du Pakistan et du Kazakhstan à parler des violations des droits de l'homme. Ces trois pays sont devenus membres du Conseil, ce lundi, bien que les deux ONG les ont jugés « non qualifiés » pour servir, suite à l’examen de leurs façons de protéger les droits nationaux, et leurs historiques de vote à l'ONU.

« Il serait immoral de laisser le Venezuela devenir membre s’il n'améliore pas son comportement », a déclaré l'homme d'affaires vénézuélien Eligio Cedeño, qui a soutenu l'opposition avant d'être arrêté et accusé de contourner les contrôles de change.

Comme mon collègue Simon Romero en a rendu compte en 2010, une juge, María Lourdes Afiuni, a libéré M. Cedeño après qu'un comité juridique de l'ONU a déclaré que sa détention préventive avait dépassé les limites fixées par la loi vénézuélienne. La décision rendue par la juge Afiuni a irrité le président Hugo Chávez, qui, tout en soutenant à la télévision nationale qu’en d’autres temps elle aurait été conduite devant un peloton d'exécution, a envoyé sa police secrète l'arrêter. Elle a été condamnée à 30 ans de prison et est actuellement en résidence surveillée. Mr Cedeño s’est lui enfui aux États-Unis.
UN Watch et la Fondation des droits de l’homme ont également critiqué le Pakistan de ne pas « remplir les normes minimales d'une démocratie libre ». Un point important de l’attention et de la condamnation internationale a été la loi pakistanaise sur le blasphème.

Sajid Christopher, un militant chrétien, a dénoncé la loi comme un instrument d'intimidation contre les minorités religieuses. « La loi ne demande ni de montrer ses intentions, ni d’apporter les preuves des allégations, et ne comporte aucune sanctions en cas de fausses déclarations », a déclaré M. Christopher, le fondateur d'un groupe appelé Human Friends International.

Sajid Christopher, un militant chrétien, a dénoncé la loi comme un instrument d'intimidation contre les minorités religieuses. « La loi ne demande ni de montrer ses intentions, ni d’apporter les preuves des allégations, et ne comporte aucune sanctions en cas de fausses déclarations », a déclaré M. Christopher, le fondateur d'un groupe appelé Human Friends International.

Il a mentionné le cas de Rimsha Masih. "Mes collègues, Declan Walsh et Salman Masood ont rapporté en août dernier que Rimshah, un jeune chrétienne de 14 ans qui vit en dehors d'Islamabad, a été détenue pendant plusieurs semaines après avoir été accusée d’avoir brûlé les pages d'un livre religieux. Selon certains rapports, il a été dit qu'elle trisomique. Son cas a déclenché un tollé public qui a montré la profonde polarisation du public pakistanais autour de la loi sur le blasphème."

Igor Vinyavsky, l’éditeur d’un journal du Kazakhstan, a dénoncé le harcèlement et les persécutions contre les médias indépendants. Dans son dernier indice sur la liberté de la presse, Reporters sans Frontières a classé le Kazakhstan 154 ème sur 179 pays. M. Vinyavsky a été arrêté en janvier et détenu pendant deux mois, après avoir été accusé d'avoir distribué des tracts appelant à l’insurrection, une accusation qu'il a contesté. Il a été arrêté après un raid au siège de son journal basé à Almaty, Vzglyad, et les forces de sécurité ont confisqué tout l'équipement de reportage, selon le témoignage du Comité pour la protection des journalistes.

«Elire le Kazakhstan serait un acte incompréhensible et honteux», a déclaré M. Vinyavsky par la voix d’un traducteur vendredi.

A chaque intervention, les frustrations à propose de l’adhésion du Venezuela, du Pakistan et du Kazakhstan au Conseil des droits de l'homme devenaient plus palpables. Mais certains, comme Thor Halvorssen, le président de la Fondation des droits de l’homme, basée à New York, continue à espérer que le système puisse être réformé. « Il appartient aux médias et aux groupes de la société civile de souligner les contradictions au sein du Conseil des droits de l’homme », a déclaré M. Halvorssen.

13 nov. 2012

Les Etats-Unis sont réélus







Dans les autres groupes, le verrouillage en amont du scrutin aura permis à des pays au bilan pour le moins sujet à discussion en matière de droits de l'homme, d'arriver au CDH. L'Ethiopie, dont la société civile peine à s'organiser et où les entorses à la liberté d'expression sont dénoncées par les ONG, rejoint ainsi le groupe africain. Dans les rangs latino-américains, le Venezuela fait lui aussi son entrée, une «aberration» selon Hillel Neuer, directeur de l'ONG UN Watch. - Le Temps, 13 Nov. 2012.

8 nov. 2012

L’ONU élit le régime génocidaire soudanais à l'une des plus hautes instances des droits de l’homme

UN Watch exhorte les États-Unis, l’Union européenne et le Secrétaire général de l’ONU à dénoncer ce choix.
NEW YORK, 8 novembre - UN Watch, l’organisme non gouvernemental de droits de la personne sis à Genève, a exhorté le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, la Commissaire aux droits de l’homme Navi Pillay, à l'ambassadeur américaine Susan Rice et à Catherine Ashton de l’Union européenne à condamner l’élection, aujourd’hui à l’ONU, du Soudan « génocidaire, misogyne et tyrannique » au Conseil économique et social (ECOSOC) formé de 54 États-membres ». L’ECOSOC est une haute instance onusienne responsable de la régulation des groupes de défense des droits de l’homme, de la supervision des comités de l'ONU dédiés aux droits des femmes et de la formulation de résolutions allant de la liberté sur Internet jusqu’à la mutilation génitale féminine.
« C'est un scandale », a déclaré Hillel Neuer, directeur général de UN Watch. « Le même jour où nous apprenons que le Soudan est en train de tuer des bébés et d’incendier des maisons au Darfour - précisément le genre de situation désastreuse dont l’ECOSOC devrait se préoccuper urgemment -, l'ONU rend la protection cruciale des droits de l’hommes moins probable que jamais ».
« Il est inexplicable que 176 des 193 États membres de l'ONU aient voté en faveur du régime sanguinaire d'Omar el-Béchir et manquent de reconnaître que l'élection du Soudan génocidaire à un organisme mondial des droits de l'homme revient à choisir Jack l'Eventreur pour protéger un refuge pour femmes», a dit Neuer.
«En accordant le sceau de la légitimité internationale à un meurtrier de masse, le système des droits humains des Nations Unies a aujourd'hui perdu de sa crédibilité et jeté une ombre sur la réputation de l'organisation dans son ensemble. »
Bien que les Etats-Unis aient pris des mesures importantes en septembre dernier pour presser le Soudan de se retirer des élections de ce lundi au Conseil des droits de l'homme composé de 47 pays – avec le soutien d’une campagne massive menée par la vedette de cinéma Mia Farrow et UN Watch - l'administration Obama a été étonnamment silencieuse sur le vote d'aujourd'hui.
En revanche, en 2004, l'ambassadeur américain avait notoirement quitté l'ECOSOC, après que le Soudan y fut élu.
Selon des initiés, le silence de Washington sur le Soudan pourrait découler de la crainte de mécontenter les Etats africains et arabes en anticipation de la fragile candidature des Etats-Unis pour un siège au Conseil des droits de l’homme lors du vote du 12 novembre.

Le directeur général de UN Watch Hillel Neuer (centre) en route pour le siège de l’Onu pour y tenir une conférence de presse en compagnie de l’ancien prisonnier politique vénézuélien Eligio Cedeno (à gauche) du président de Human Rights Foundation Thor Halvorssen (à droite) à l’occasion de la publication d’un nouveau rapport de la présentation de pétitions de parlementaires et d’ONG opposés aux candidatures du Pakistan, du Venezuela, du Kazakhstan et d’autres abuseurs de droits au Conseil des droits de l’homme. Des victimes viendront aussi de ces pays pour témoigner. Le vote aura lieu lundi le 12 novembre. Hélas, on s’attend à ce que la candidature des Etats-Unis, bien qu’ils soient le chef de file à l’ONU en matière d’actions positives sur la question des droits de l’homme, soit défaite.