29 déc. 2011

Mobilisation internationale pour le blogueur Maïkel Nabil

   

"'Si Maïkel Nabil périt, le rêve d'une Egypte libre périra aussi', a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de l'organisation UN Watch, l'un des signataires. La coalition de défenseurs des droits de l'homme demande au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, au Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, et à plusieurs rapporteurs spéciaux de l'ONU de soulever le cas de Mikaïl Nabil et de presser les autorités égyptiennes de le libérer." — Le Monde, 29 décembre, 2011.

28 déc. 2011

ONU: drapeau en berne pour Kim Jong-ill




Les Nations unies mettent traditionnellement en berne leur drapeau pour les décès des chefs d'Etats membres, a indiqué à l'AFP Choi Soung-ah, du service de presse de l'ONU. En réaction, l'association UN Watch a dit "admettre que l'ONU suit un protocole diplomatique, mais l'organisation mondiale ne doit pas oublier que son objectif fondateur est de défendre les droits de l'homme et malheureusement ce message court un risque grave d'être occulté aujourd'hui
. — AFP dans Le Figaro, 28 décembre, 2011.

Le drapeau en berne de l'ONU fait polémique



L'Organisation des Nations unies a rendu hommage à l'ancien dirigeant nord-coréen en mettant en berne son drapeau dans son quartier général de New York et à Genève. L'ONU met traditionnellement en berne son drapeau pour les décès des chefs d'Etats membres, a indiqué Choi Soung-ah, du service de presse de l'ONU.

En réaction, l'association UN Watch a dit "admettre que l'ONU suit un protocole diplomatique, mais l'organisation mondiale ne doit pas oublier que son objectif fondateur est de défendre les droits de l'homme et malheureusement ce message court un risque grave d'être occulté aujourd'hui".


Original URL: http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/12/28/coree-du-nord-grandioses-obseques-pour-kim-jong-il_1623236_3216.html

30 nov. 2011

La Syrie experte en droits de l'homme à l'Unesco!



"La Syrie entre dans un comité chargé des droits humains au sein de l'organisation UNESCO. Malaise au sommet! … Passée inaperçue, cette promotion a été révélée publiquement le 23 novembre par l'organisation UN Watch, basée à Genève. «C'est une honte que l'agence onusienne de la science, de la culture et de l'éducation agrée un pays qui tue son propre peuple et lui donne des pouvoirs de décider des questions sur les droits de l'homme à l'échelle internationale», relevait Hillel Neuer, directeur de cette ONG qui surveille les activités de l'ONU."La Tribune de Genève, Nov. 30, 2011.


26 août 2011

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU condamne la répression en Syrie



“Lama Atassi, présidente de France Syrie Démocratie, avait été invitée par l’ONG UN Watch à s’exprimer lors de la session… discours prononcé en arabe devant les diplomates réunis pour une session spéciale du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, consacrée à la Syrie…”  — La Règle du Jeu, Aug. 26, 2011.

22 août 2011

La situation des droits de l’homme en Syrie

Intervention de UN Watch par Mme Lama Al Atassi
 après du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, 17ème session extraordinaire, 22 Août 2011, Genève.


Merci Madame la Présidente,

Vous avez entendu plusieurs interventions soutenant le gouvernement syrien. Permettez-moi de vous présenter un tout autre visage de la réalité syrienne.
Je suis Lama Atassi, citoyenne syrienne de Homs, la ville qui a donné le plus grand nombre de prisonniers et de martyrs. A Homs, les habitants défient la peur tous les jours en sortant sous les balles réelles pour réclamer leur liberté, et leurs droits, tels que proclamés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
Je voudrais vous parler de  Hadi Al Jendi, 22 ans, étudiant de Homs, assassiné par son propre gouvernement le 22 juillet dernier.
Hadi menait toutes les manifestations dans les rues de Homs.  C'est ce qui lui a valu de recevoir une balle dans le front, après avoir été fortement menacé. Il a laissé le message que voici : "Descendez dans les rues et réclamez votre liberté, et ne rentrez chez vous qu’en l’ayant obtenue, même s’il faut mourir en martyrs. Mon âme veut voir la victoire de la liberté dans notre pays."
Il était un des premiers à avoir abandonné les bancs de son école pour rejoindre l’école de la démocratie et de la dignité que nous apprenons en ce moment dans les rues en Syrie, afin de l’appliquer un jour.

12 juil. 2011

Le Canada boycotte la Conférence sur le désarmement présidée par la Corée du Nord



La pilule est dure à avaler. Fin Juin, la Corée du Nord a accédé à la présidence de la conférence sur le désarmement jusqu’au 19 août à la faveur d’un tournus organisé par ordre alphabétique. Les ONG ont été les premières à protester. "Cela revient à demander au loup de garder les moutons." — Hillel Neuer, UN Watch Executive Director quoted in Alain Jourdan, "Le Canada boycotte la Conférence sur le désarmement présidée par la Corée du Nord," La Tribune de Geneve, July 12, 2011.

11 juil. 2011

Ottawa boycotte la Conférence du désarmement présidée par la Corée du Nord


 

"UN Watch félicite le Canada pour être le premier pays à dénoncer la présidence scandaleuse de la Corée du Nord à la Conférence du désarmement." —"Ottawa boycotte la Conférence du désarmement présidée par la Corée du Nord," Agence France Presse, July 11, 2011.

10 juil. 2011

Le Canada boycottera la conférence sur le désarmement




"Selon le site web de l'organisme humanitaire UN Watch, le Canada a aussi été le premier pays à demander le renoncement de la Corée du Nord, la semaine dernière." — "Le Canada boycottera la conférence sur le désarmement," Agence QMI, July 10, 2011
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29 juin 2011

La Corée du nord présidera la conférence de l'ONU sur le désarmement!

  


"'Quelques mois après que l’ONU ait expulsé la Libye du Conseil des droits de l’homme, la Corée du Nord a réussi un coup de propagande en accédant à la présidence de la conférence de Genève', a déclaré le directeur exécutif d’UN Watch Hillel Neuer."  "La Corée du nord présidera la conférence de l'ONU sur le désarmement!,
ATS story published in Tribune de Geneve, 29 juin 2011.

14 juin 2011

UN Watch expose l'hypocrisie du débat spécial sur Israël

Témoignage de UN Watch livré par son directeur général Hillel Neuer auprès du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, 17e session, 14 juin 2011, Genève 






Monsieur le Président,

L'histoire retiendra que la plus haute instance des droits de l'homme des Nations Unies s'est réuni aujourd'hui, sans raison objective. Rien dans les événements récents, rien de logique, rien dans les droits de l'homme ne justifie le débat d'aujourd'hui.
Notre rencontre est la conséquence automatique d'une décision adoptée il y a quatre ans, peu après que ce conseil a été créé, de garder un point de l'ordre du jour permanent sur un seul pays : Israël.


10 mai 2011

La Syrie contrainte de renoncer à sa candidature au Conseil des droits de l’homme




                 
"'La défaite du régime cynique du président Bachar el-Assad est un signal bienvenu à son peuple brutalisé que le monde est choqué par la poursuite des massacres en Syrie', a commenté Hillel Neuer, directeur exécutif d’UN Watch." - "La Syrie contrainte de renoncer à sa candidature au Conseil des droits de l’homme," L'Agence Télégraphique Suisse story published in Le Temps, 10 mai  2011.

4 avr. 2011

Appel des ONG pour mettre fin à l'impunité des agents du régime Khadafi au sein du Conseil des droits de l'homme de l'ONU

Les soussignées, Organisations Non-Gouvernementales et des Droits de l’Homme,
Guidées par les principes et les objectifs de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration universelle des droits de l’homme,

Réaffirment la Résolution S-15/1 du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui exprimait sa profonde inquiétude face à la mort de centaine de civils en Libye, rejetait sans équivoque l’incitation à l’hostilité et à la violence contre la population civile issue des plus hautes instances du gouvernement libyen, et condamnait avec force les récentes violations flagrantes et systématiques des droits de l’homme commises dans ce pays, particulièrement les attaques armées indiscriminées contre les civils, les meurtres illégaux, les arrestations arbitraires, la détention et la torture de protestataires pacifiques, dont certaines de ces violations pourraient constituer des crimes contre l’humanité;

Rappellent que La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, de façon répétée, a réaffirmé l’importance du principe de redevabilité et le besoin de combattre l’impunité et, à cet égard, insisté sur la nécessité que les responsables des attaques contre les civils en Lybie répondent de leurs actes;

Accueillent les garanties de La Haut-Commissaire Pillay que le combat contre l’impunité et le renforcement de la redevabilité, tant en temps de paix qu’en temps de conflit, restera une priorité importante pour le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et, que le Conseil des droits de l’homme devra être préparé à confronter ces violations quels que soient le lieu et l’époque où elles se produiraient;

Reconnaissent que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, d’après la Résolution 5/2, requiert de ses experts indépendants qu’ils adhèrent aux exigences les plus élevées en matière d’intégrité, de probité et de bonne foi;

Réaffirment la déclaration du Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, concernant la responsabilité clairement établie des experts indépendants d’adhérer aux strictes exigences des Nations Unies et du Conseil;
Souscrivent à la conclusion de La Haut-Commissaire Pillay affirmant que: «la choquante et brutale situation aujourd’hui en Libye est la conséquence directe de l’impitoyable mépris pour les droits et la liberté des libyens, qui a marqué la mainmise sur le pouvoir du dirigeant actuel depuis presque quarante ans, et que la justice doit être rendue non seulement pour les abus actuels mais aussi pour les abus passés, afin d’être significative pour les victimes»;

Expriment leur grave préoccupation face aux nombreux rapports crédibles indiquant que le régime de Kadhafi a utilisé les services de mercenaires étrangers pour commettre des attaques et tuer plusieurs centaines de ses propres ressortissants;

 Redevabilité concernant Najat Al-Hajjaji
 
Condamnent avec force la durée du mandat de Mme Najat Al-Hajjaji, une représentante de longue date du régime Kadhafi en qualité d’expert indépendant du Conseil des droits de l’homme depuis 2005, siégeant au Groupe de Travail sur l’utilisation des mercenaires comme moyen de violer les droits de l’homme, et ceci sans aucune objection, depuis l’origine de sa nomination jusqu’à aujourd’hui, de la part d’aucun représentant officiel du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ou du Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme;

 
Reconnaissent que depuis plus de trois décennies, Mme Al-Hajjaji a commis des actes intentionnels ayant eu pour conséquence de garantir l’impunité pour les crimes du Col. Kadhafi et son régime, y compris occupant le poste de Directrice des Relations Extérieures et de la Formation pour l’agence de presse Jamahiriya (JANA) contrôlée par le régime, une position qu’elle a occupée de 1978 à 1991, et durant laquelle, par exemple, l’agence a publié le 28 avril 1980, une menace de la part du Col. Kadhafi envers les dissidents libyens indiquant «qu’ils sont maudits» à moins qu’ils ne retournent au pays, entrainant une multitude de ressortissants libyens vivant à Londres à se cacher à la suite de ce que JANA, citant le Col. Kadhafi, a qualifié d’«ultime avertissement»;

 
Rappellent que le Col. Kadhafi a ensuite nommé Mme Al-Hajjaji en qualité de représentante du régime aux Nations Unies à Genève, tout d’abord comme Ministre Plénipotentiaire de 1992 à 1998, puis comme ambassadrice adjointe de 1998 à 2000 et, à partir du 3 octobre 2000, comme Ambassadrice et Représentante Permanente, positions successives qu’elle a utilisées pour s’assurer que les abus des droits de l’homme commis par la Libye ne soient jamais visés par une résolution ni mis sur une liste de surveillance de la Commission des droits de l’homme de l’ONU, garantissant ainsi l’impunité au régime Kadhafi;
 
R
econnaissent qu’en 2003 des organisations humanitaires ont universellement condamné l’élection de Mme Al-Hajjaji comme Présidente de la Commission des droits de l’homme de l’ONU, dont le régime Kadhafi a tiré une formidable propagande, et que son mandat fut considéré comme le coup de grâce porté à la crédibilité de cette organisation sur le déclin, incitant même peu après Kofi Annan, Secrétaire général de l’ONU, à déclarer que les états membres s’étaient unis pour protéger leurs antécédents d’abus répétés;

 
Rappellent qu’en avril 2009, lorsque Mme Al-Hajjaji présidait le Comité préparatoire de deux ans de la Conférence mondiale sur le racisme de l’ONU en 2009 et le Comité principal de cette même conférence, elle a réduit au silence une victime palestinienne du régime Kadhafi qui avait été brutalement torturée en même temps que les cinq infirmières bulgares suite à des accusations fabriquées d’avoir infecté des enfants de Benghazi avec le virus du sida;

Condamnent Mme Al-Hajjaji d’abuser de ses positions successives à l’ONU, à une époque où le régime réprimait violemment sa population et torturait les dissidents, dans le but d’épargner au régime Kadhafi toute redevabilité;

25 janv. 2011

La situation des droits de l’homme aux Nations Unies

Témoignage de Hillel Neuer, Directeur Exécutif de UN Watch Devant le Comité des Affaires Étrangères
Chambre des Représentants, Congrès des États-Unis
25 Janvier, 2011


Membres distingués du Comité, je vous remercie de m’avoir invité à comparaître devant vous aujourd’hui. Le problème urgent que je souhaite aborder concerne l’état des droits de l’homme aux Nations Unies.

Cette année, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU subit une revue de ses cinq premières années de travail. Comment a-t-il assumé ses devoirs? Laissons-nous tout d’abord rappeler son histoire. En 2005 Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations Unies, a réclamé que l’ancien Conseil des droits de l’homme soit abandonné.

Il a expliqué pourquoi. Les pays devenaient membres « non pas pour renforcer leurs propres droits de l’homme, mais pour se protéger contre la critique, ou pour critiquer les autres. » Le Conseil était en proie à la « politisation » et la « sélectivité ». Il souffrait d’un déclin de professionnalisme et d’un déficit de crédibilité – ce qui jetait une ombre sur la réputation du système des Nations Unies dans son ensemble.



Ban critique un Rapporteur de l'ONU pour des propos sur le 11 Septembre



GENEVE — Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a critiqué mardi le Rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés pour des propos jugés "absurdes" sur les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
Le chef de l'ONU s'adressait aux 47 membres du Conseil des droits de l'homme à Genève pour faire le bilan de cet organe créé il y a près de cinq ans.

Abordant la question des Rapporteurs spéciaux, ces experts indépendants qui rapportent au Conseil sur la situation des droits de l'homme dans le monde, Ban Ki-moon a critiqué des propos récents du Rapporteur sur les territoires palestiniens Richard Falk.


Ban Ki-moon condamne les propos d'un expert de l'ONU










Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné mardi à Genève la "rhétorique inflammatoire" du rapporteur de l'ONU sur les territoires palestiniens Richard Falk. Il a qualifié ses propos de "grotesques" devant le Conseil des droits de l'homme.

"Nous ne pouvons pas admettre des comportements irresponsables qui sapent le Conseil des droits de l'homme et l'ONU", a déclaré Ban Ki-moon dans une déclaration d'une rare fermeté.

Le secrétaire général de l'ONU a dénoncé le fait que récemment, le rapporteur spécial sur la situation dans les territoires palestiniens a mis en doute la version officielle concernant les attaques terroristes d'Al-Qaïda aux Etats-Unis le 11 septembre 2001. Sur son blog, Richard Falk a suggéré qu'elles avaient été orchestrées par les services secrets américains.