29 janv. 2013

Résolution "déplorant" la non-participation d'Israël à une révision obligatoire

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adpopté cette semaine une résolution de plus sur Israël, «déplorant» que l’État juif ignore une révision obligatoire de la situation en matière de droits de l'homme chez lui. Voici le dernier projet de texte révisé de ce Conseil onusien.

La décision d'Israël prise en 2012 de rompre tout lien avec le CDH, qui inscrit systématiquement à son ordre du jour et à chacune de ses sessions, un point exclusivement consacré à Israël, signifiait qu'il n'assisterait pas non plus à sa révision périodique universelle (EPU) programmée, un processus qui examine les cent-quatre-vingt-treize pays pendant une journée tous les quatre ou cinq ans.

Celui qui a été choisi par tirage au sort ce mois-ci pour être l'un des trois pays chargés de superviser la révision d'Israël est le Venezuela, membre nouvellement élu, dictature d'Hugo Chavez, alliée de l'Iran. Un jury composé de brigands, ce n'est pas la justice, c'est une parodie.

Un chœur de voix qui fait systématiquement l'apologie de l'ONU s'est déchaîné contre la décision d'Israël de ne pas se soumettre à cette revue périodique universelle, accusant l’État hébreu de causer des dommages apocalyptique à une institution internationale soi-disant précieuse.

En réalité, l'EPU est essentiellement une société d'éloges mutuels.


15 janv. 2013

Avoir l’ONU à l’oeil

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Par Anav Silverman | 9 janvier 2013

Difficile mission que celle d’UN Watch : veiller au bon fonctionnement de la machine onusienne. Rencontre avec son directeur, Hillel Neuer.
ONU
Photo Reuters

Le 7 décembre dernier, Israël présentait à l’Assemblée générale de l’ONU un projet original intitulé «l’entreprenariat pour le développement ». Objectif : permettre aux populations des pays sous-développés d’avoir accès à un emploi sans être freinées par de lourdes contraintes administratives liées à l’établissement de sociétés. C’est la première fois que l’ONU adopte un projet basé sur l’entreprenariat comme moyen de lutte contre la pauvreté et comme procédé pour la création d’emploi et la croissance économique. 129 pays ont voté en faveur de cette décision innovatrice. Pendant que 31 pays arabes et musulmans ont voté contre (neuf pays se sont abstenus). Pour Ron Prosor, ambassadeur d’Israël à l’ONU, si ces pays, qui ont pourtant tout intérêt à promouvoir une telle initiative, l’ont refusée, c’est uniquement parce qu’elle était présentée par Israël. « Ils ont voté ‘non’car ils sont plus préoccupés par la politique politicienne que par la prospérité de leur peuple ».


Hillel Neuer, directeur exécutif d’UN Watch depuis huit ans, renchérit : « L’ONU est manipulée et fait office de tribune politique contre Israël. » Une des meilleures illustrations de ce phénomène reste, pour lui, le vote du 29 novembre dernier qui a accordé à la Palestine le statut d’«Etat observateur non-membre » des Nations unies. Neuer rappelle un autre 29 novembre, celui de l’année 1947. L’ancêtre de l’ONU, la Société des Nations, avait alors voté pour la fin du mandat britannique en Palestine et la partition de ce territoire en deux Etats. Et donc, de fait, pour la création de l’Etat d’Israël.

Neuer explique pourquoi et comment, au fil des ans, l’ONU a modifié son attitude par rapport à Israël : « En 1948, dix pays arabes et islamiques siégeaient à la Société des Nations, on en compte aujourd’hui 56 ». La décolonisation du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Asie, depuis les années 1940 jusqu’au milieu des années 1960 a donné naissance à un grand nombre de nouveaux Etats, devenus membres de l’ONU. Ces Etats, généralement hostiles au monde occidental et renforcés par le puissant bloc soviétique, ont eu un impact important sur l’ONU, poursuit Neuer.



14 janv. 2013

Mission d'enquête de l'ONU au Tibet?

Le communiqué suivant nous a été transmis par un groupe d'activistes tibétains. La longue souffrance du peuple tibétain a désespérément besoin d'un soutien mondial. Malheureusement, les chances que l'ONU envoie une mission d'enquête sur les abus de la Chine au Tibet sont très minces pour ne pas dire nulles.

"Nous demandons aux Nations Unies de s’engager immédiatement à envoyer une mission d’enquête indépendante et libre de mouvement au Tibet et de faire pression sur le gouvernement chinois afin que les atrocités commises envers les femmes tibétaines cessent."



La 7ème manifestation aura lieu sur la Place des Nations le vendredi 18 janvier de 11h00 à 16h00. Les sections de Oetwil am See, Volketswil et du Rüti ainsi que leurs sympathisants vont attirer l’attention sur les violations répétées des Droits des femmes au Tibet.

Depuis des décennies, le gouvernement chinois s’est engagé dans une politique systématique de discrimination et de violence contre les femmes tibétaines dans leur vie de tous les jours. Des méthodes illégales, violentes et contraignantes de contrôle des naissances sont appliquées aux femmes Tibétaines. Les femmes tibétaines se voient refuser le droit de choisir leur propre moyen de procréation et sont stérilisées de force à un rythme alarmant. Des avortements involontaires, des menaces, des amendes pour des enfants « non-autorisés » violent les droits des femmes au Tibet.