22 oct. 2012

Débat : Protestations de l'Iran après qu'UN Watch demande qu'Ahmadinejad soit inculpé

Les Etats-Unis défendent le droit à la parole d'UN Watch et réfutent les objections de Téhéran


Lors de la récente réunion du Conseil des droits de l'homme, l'Iran a essayé d'interrompre le discours d'UN Watch qui prônait la poursuite de Mahmoud Ahmadinejad pour incitation au génocide. Le délégué du régime fondamentaliste n'était pas tout à fait cohérent. Bien que la Présidente de ce Conseil ait d'abord semblé approuver les objections de l'Iran, dans une intervention forte la délégation américaine a réaffirmé le droit à la parole d'UN Watch.

Voir la vidéo et le texte ci-dessous.


Débat au Conseil des droits de l'homme, 24 septembre 2012
Ordre du Jour, Point 8 : la Déclaration de Vienne sur les droits de l'homme


La Présidente du Conseil Laura Dupuy Lasserre : J'appelle UN Watch.

Le Directeur exécutif d'UN Watch Hillel Neuer : Je vous remercie, Madame la Présidente. La Déclaration de Vienne reconnaît que la promotion et la protection de tous les droits de l'homme est une préoccupation légitime de la communauté internationale. Mais comment ce Conseil devrait-il attirer l'attention du monde ?




17 oct. 2012

Richard Falk, expert à l'ONU, justifie son article « Faire confiance à Khomeini » (1979) dans le New York Times

Par Hillel Neuer

Alors que l'AIEA et la communauté internationale se concentrent de plus en plus sur la menaçante course à la bombe nucléaire du gouvernement iranien, un nouvel article sur la révolution de 1979 par Richard Falk, rapporteur permanent au Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur les « violations israéliennes des fondements et des principes du droit international », nous rappelle une fois de plus la façon dont il a été un promoteur clé aux Etats-Unis de l'établissement du régime fondamentaliste.
Et la façon dont il reste aujourd'hui absolument impénitent.

Quelques jours après que l'ayatollah Khomeini eut pris le pouvoir en 1979, Falk, dans un billet d’opinion publié dans le New York Times intitulé « Faire confiance à Khomeini», rassurait le monde que «sa représentation comme fanatique, réactionnaire et colporteur de grossiers préjugés semble certainement et heureusement fausse ».


L’entourage de Khomeini, écrivait Falk, avait « un historique notable de souci pour les droits de l'homme ». En effet, le «nouveau modèle de révolution populaire » de l'ayatollah offrait au monde « un modèle désespérément nécessaire de gouvernance humaine pour un pays du tiers-monde ».

Sa longue réflexion sur les actions de l’ayatollah qui menèrent à la révolution arrive à l’heureuse conclusion que le jugement de Falk avait toujours été complètement justifié:

« Je continue à croire que, malgré les dangers de la politique visionnaire, elle est notre seul espoir, en tant qu'espèce, de créer un avenir juste et durable pour l'humanité ».