27 juin 2014

Mère de l'adolescent israélien kidnappé, invitée par UN Watch, s'adresse au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, appelle à l'aide

Rachel Frankel: "Nous sommes venues ici  aujourd'hui, pour demander à tous de faire tout leur possible pour ramener nos garçons"


 Cliquez pour voir la vidéo  - Texte intégral du discours ci-dessous

Rachel Frankel, maman de la victime d'enlèvement Naftali Frankel, 16 ans, - accompagnée par Iris Yifrach et Bat Galim-Shaar, les mamans des deux autres adolescents victimes du même enlèvement,  Eyal Yifrach et Gilad Shaar - s'est adressée pour la première fois aux Nations Unies le 24 juin, au nom de l'ONG des droits de l'homme, UN Watch.

Texte du discours de Rachel Frankel au Conseil des droits de l'homme 

Je m'appelle Rachel Frankel, je parle au nom de UN Watch et je vis en Israël. C'est une mère qui s'adresse à vous. Il y a douze jours, mon fils Naftali, et avec lui deux autres étudiants adolescents, Eyal Yifrah et Gilad Shaer - dont les mères sont assises derrière moi - ont été enlevés en revenant du lycée. Depuis, nous n'avons rien entendu - aucune nouvelle, aucun signe de vie. 

25 juin 2014

«Nos enfants sont kidnappés. Et que fait le monde ?»


«Nos enfants sont kidnappés. Et que fait le monde ?»
24 juin 2014
Tribune de Genève 
Andrés Allemand
Vibrant appel à Genève des mères des trois ados israéliens kidnappés.


Les mères des enfants israéliens kidnappés dans les territoires palestiniens, Iris Yifrach, Bat-Galim Shaar et Rachel Frankel. Elles sont venues à Genève raconter leur histoire.
Image: Olivier Vogelsang

C’est un vibrant appel qu’ont lancé hier à Genève Rachel Frankel, Bat-Galim Shaar et Iris Yifrach. Les mères des trois adolescents israéliens kidnappés le 12 juin à Gush Etzion, un bloc de colonies juives en Cisjordanie, étaient au Palais des Nations pour faire entendre leur voix au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

20 juin 2014

Témoignage à l'ONU

Déclaration de UN Watch
Examen Périodique Universel - Vanuatu
26ème Session du Conseil des Droits de l'Homme
  20 juin 2014

Rendu par Mme Aurélie Casahoursat



Merci, M. Le Président.

Ayant eu l’expérience unique de vivre au Vanuatu, c’est un privilège pour moi de parler aujourd’hui au nom d’UN Watch.

Je ne sais pas combien des personnes présentes ici aujourd’hui se sont déjà rendues dans cet archipel de l’Océan Pacifique, mais je peux vous dire que ce pays ressemble à un paradis sur Terre : il est doté de plages magnifiques sur lesquelles sont parfois visibles une forte activité volcanique, mais aussi d’une immense richesse culturelle qu’il a su préserver.

Concernant le rapport que nous avons sous les yeux aujourd’hui, nous reconnaissons l’engagement du Vanuatu pour apporter des améliorations dans le domaine de la violence à l’égard des femmes.

En effet, selon une étude menée par le Centre des femmes de Vanuatu, il s’avère que 60 % des femmes ont subi, au cours de leur existence, des violences physiques ou sexuelles infligées par leur époux ou partenaire.

Témoignage à l'ONU

Déclaration de UN Watch
26ème Session du Conseil des Droits de l'Homme
Item 6: Examen Périodique Universel - Vietnam
  20 juin 2014

Rendu par Dang Xuong Hung


Merci, Monsieur le President,

Je m'appelle Dang Xuong Hung, ancien Consul du Vietnam à Genève et ancien Directeur-adjoint au ministère des Affaires étrangères du Vietnam. J'ai été membre du Parti Communiste Vietnamien depuis 1986. J'ai abandonné mon poste et quitté le Parti en Octobre 2013 pour dénoncer les violations des droits de l'homme.

Dans le rapport devant nous, le gouvernement du Vietnam affirme que «Le Vietnam a toujours eu pour politique de respecter, protéger et promouvoir tous les droits humains et les libertés fondamentales."

Rien ne peut être plus éloigné de la vérité. Il n'y a jamais de liberté politique ; les candidats  aux élections sont tous pré-sélectionnés par le Parti. Les démocrates  qui tentent de se présenter  voient leurs candidatures refusées.  En plus,  des harcelements, voire même des peines d'emprisonnement, les attendent.

16 juin 2014

Hypocrisie: la Syrie et l'Assemblée Mondiale de la Santé de l'ONU condamnent Israël

La Syrie accuse Israël de "pratiques inhumaines" qui "ciblent la santé des citoyens syriens"

GENÈVE, le 26 mai 2014 - UN Watch, l'ONG de monitoring basée à Genève, a condamné  l'Assemblée Mondiale de la Santé des Nations Unies pour avoir désigné Israël - l'unique pays nommé à l'ordre du jour - dans la résolution du vendredi 20 mai demandant à l'ONU d'enquêter sur les conditions de santé dans le "Golan syrien occupé», alors que pendant ces trois dernières années elle est restée muette sur la santé des victimes de la Syrie elle même, dont plus de 500 000 blessés, 6,5 millions de personnes arrachées à leurs foyers, et plus de 160 000 tués.

Le vendredi 20 mai, les états membres de l'OMS ont conclu leur réunion annuelle et l'assemblée plénière par l'approbation de la résolution adoptée la veille par une commission. Ce sont 105 pays qui ont voté pour (dont des pays de l'UE), 5 contre (Australie, Canada, Israël, la Papouasie- Nouvelle-Guinée et les États-Unis).

Il y a eu 6 abstentions (Allemagne, Andorre, Arménie, Burundi, Colombie, Congo, Nouvelle-Zélande), et 60 absents.

Le texte porte sur les conditions de santé des palestiniens qui auraient été victimes d'Israël, il a été soumis par l'Algérie, l'Egypte, l'Irak, la Jordanie, le Koweït, la Libye, le Maroc, Oman, la Palestine, la Tunisie, les Emirats Arabes Unis et le Yémen.

Il est paradoxal que ces sponsors ne soient pas particulièrement connus pour contribuer à la santé dans le monde, tandis qu'Israël, en termes proportionnels, contribue davantage à la science médicale et à la bio-technologie que n'importe quel autre pays dans le monde.

Dans sa présentation à l'assemblée, la Syrie a accusé Israël de "pratiques inhumaines" qui "ciblent la santé des citoyens syriens."

C'est le comble de l'hypocrisie pour la Syrie - qui gaze à mort ses propres citoyens quand elle ne largue pas des barils d'explosifs sur des quartiers entiers - de dénoncer Israël, d'autant plus que les hôpitaux israéliens soignent un nombre croissant de victimes syriennes de la boucherie d'Assad.