18 mars 2013

Témoignage du lauréat du Prix de Nobel de la Paix David Trimble au débat de l’ONU sur les implantations israéliennes


GENÈVE, 18 mars 2013 – Le prix Nobel de la paix David Trimble, membre de la Chambre des Lords, a pris la parole, ce matin, au débat du Conseil des droits de l'homme des Nations unies sur le nouveau rapport d’une mission d'établissement des faits sur les implantations israéliennes. Il y a prononcé la déclaration suivante au nom de UN Watch, une organisation non gouvernementale genevoise. Ce discours a été suivi d'une conférence de presse, au cours de laquelle Lord Trimble a adressé les médias internationaux.



Déclaration de United Nations Watch livrée par l’Honorable Lord David Trimble, lors du débat du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur les implantations israéliennes, le 18 mars 2013

Je vous remercie, Monsieur le Président.

Lorsque j’ai reçu le prix Nobel de la paix, il y a 15 ans, j'ai cité Edmund Burke. Mon expérience en Irlande du Nord met en relief son insistance à soutenir que toute idée ou proposition tire son mérite des circonstances, qui ont plus de poids que l'abstraction et l'idéologie.

Je crois fermement en une solution à deux Etats qui nécessitera des compromis difficiles.

Rosa Maria Paya



La Tribune de Genève
Par Alain Jourdan

Invitée par l'ONG UN Watch, Rosa Maria Paya, la fille du dissident Cubain, Oswaldo Paya, tué dans un accident de voiture en juillet dernier, est intervenue devant le Conseil des droits de l'homme pour demander la création d'une commission d'enquête. Les proches du dissident s'interrogent en effet sur les circonstances dans lesquelles cet accident a eu lieu. Oswaldo Payas avait été l'objet de plusieurs menaces de mort les semaines et mois précédents. Plusieurs personnalités ont signé une pétition de soutien. Cuba a tenté en vain de s'opposer à cette intervention à l'ONU.

11 mars 2013

Rares moments de justice avec deux revirements des Nations unies : condamnation de la Turquie et honte au Soudan


Un poste humanitaire de l'ONU retiré au Soudan

Suite à une campagne de pressions menée par UN Watch avec la star de cinéma Mia Farrow, les démocraties occidentales se sont finalement prononcées contre le rôle croissant du Soudan, dont le dirigeant Omar Al-Bashir est recherché par la Cour Pénale Internationale pour crime de génocide, au sein du Conseil économique et social de l'ONU, un organisme de premier plan en matière de droits de l'homme. Le résultat a été que la nomination du Soudan à la présidence du département des affaires humanitaires de l'ECOSOC a été écartée. Ce qui a été le premier revers pour le Soudan depuis de nombreux mois : en novembre, il avait été élu membre du Conseil économique et social avec l'appui de dix États de l'UE, au moins, en janvier, il avait été nommé vice-président.

6 mars 2013

La chanteuse israélienne Rita hier soir à l'ONU

La chanteuse israélienne Rita, en concert à l'ONU hier soir, a fait sortir la salle de l'Assemblée générale de son ordinaire, pour devenir un lieu de fête pour la paix entre Israël et le Moyen-Orient. Elle a chanté 5 chansons en perse, sa langue maternelle, 4 en hébreu, et une - "Time for Peace" - en anglais. Dommage que ce soit l'exception de l'ONU qui confirme la règle! VIDÉO:

1 mars 2013

L'ONU Ignore délibérément l'esclavage des temps modernes

Le Président allemand Joachim Gauck a ouvert la
session annuelle principale du Conseil des Droits
de l'Homme.
Genève, 25 février 2013 

(Photo: Keystone).
GENÈVE - Alors que des présidents et ministres des Affaires étrangères se sont réunis aujourd'hui au siège européen de l'ONU à Genève, le sommet parallèle sur les droits de l'homme  tenu par UN Watch figure sur la page de l'éditorial du National Post, quotidien canadien. Pour en savoir plus à propos du sommet de Genève de la semaine dernière. Consultez les  vidéos et des photos ainsi que des résumés écrits.

Editorial de Tom Gross, paru dans le National Post | 25 février 2013





L'ONU Ignore délibérément l'esclavage des temps modernes

Une fois de plus, le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU débute la session annuelle en se déshonorant par l'election de  la Mauritanie à la vice-présidence pour l'année prochaine.

Le CDH est l'organisme qui s'est acoquiné dans le passé avec les régimes de Kadhafi en Lybie et d'Assad en Syrie, qui a fait l'éloge du respect des droits de l'homme au Sri Lanka peu de temps après que l'armée de ce pays ait tué plus de 40 000 civils tamouls. Dans le hall d'entrée de la salle des réunions figurent toujours deux œuvres d'art: un don du régime égyptien de Moubarak , l'autre porte une plaque avec l'inscription suivante: «Statue de Némésis, déesse de la justice, offerte par le gouvernement syrien."


En décembre dernier le CDH a également nommé Alfred de Zayas un des conseillers principaux et ce, malgré le fait que ses livres sur la Seconde Guerre mondiale présentent les Allemands comme des victimes et les Alliés comme des auteurs d'actes de «génocide». De Zayas, sans nier l'Holocauste lui-même, est néanmoins devenu un héros pour de nombreux négationnistes, et ses opinions sont présentées sur plusieurs de leurs sites Web. Il réclame l'expulsion d''Israël de l'ONU, tout en défendant l'impitoyable régime iranien. Et maintenant, la Mauritanie a été choisie par le CDH pour assister à présider aux droits de l'homme dans le monde pour les 12 prochains mois. La Mauritanie, bien que cela soit  ignoré par presque tous les principaux groupes de défense des droits de l'homme, est un pays qui permet que 20% de ses citoyens, soit environ 800.000 personnes, dont certains n'ont que 10 ans, soient réduits en esclaves.
Tom Gross (à gauche.) modère une discussion au Sommet des
Droits de l'Homme organisé par 
UN Watch à Genève.

Dans le monde, environ 27 millions de personnes vivent encore dans des conditions de servitude forcée, et chaque année, au moins 700.000 personnes sont victimes de la traite internationale et réduites à l'esclavage, selon les chiffres compilés par le Département d'Etat américain, l'Organisation Internationale pour les Migrations et d'autres sources fiables.  Mais nulle part ailleurs, l'esclavage n'est pratiqué encore de façon aussi systématique qu'en Mauritanie; une république islamique où les imams ont souvent recours à leurs interprétations de la charia pour justifier la mise en esclavage forcé des Haratin, une minorité noire africaine à la peau plus foncée, par la majorité maure-arabe.