31 août 2012

VICTOIRE:

Suite à la campagne médiatique d'UN Watch soutenue par Mia Farrow & 30 groupes de défense des droits de l'homme, ainsi que nos efforts sur le plan diplomatique et légal, le Soudan génocidaire ne sera PAS élu à la plus haute instance mondiale des droits de l'homme.

En savoir plus dans l'article de Foreign Policy Magazine en anglais.

30 août 2012

DITES NON AU SOUDAN GÉNOCIDAIRE:


Mia Farrow dirige la Campagne contre l’accession du Soudan au Conseil des droits de l’homme de l’ONU 

UN Watch lance une offensive juridique, diplomatique et médiatique en trois volets

GENÈVE, 30 août - Mia Farrow, vedette de cinéma et défenseur de longue date des victimes du Darfour, dirige une campagne de militants des droits de l'homme organisée par UN Watch qui a lancé aujourd'hui une offensive juridique, diplomatique et médiatique pour bloquer la candidature du Soudan à un siège au sein de la plus haute instance de défense des droits de l’homme du monde, lors d’élections qui se tiendront le 12 novembre.

1. Offensive juridique. Dans une objection inédite déposée aujourd'hui auprès de la conseillère juridique de l’ONU Patricia O'Brien, UN Watch, qui coordonne la campagne «Stop au Soudan », a réclamé la disqualification de la candidature du régime de Khartoum pour un siège au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, au motif qu'il est accusé de génocide par la Cour pénale internationale, laquelle a déjà émis deux mandats d'arrêt contre le dirigeant du régime Omar el-Béchir.

2. Offensive diplomatique. Le groupe a envoyé des lettres aujourd'hui aux missions des 193 Etats membres des Nations Unies, les incitant à  s'opposer à la candidature du Soudan en raison de son refus de satisfaire aux propres critères d’adhésion du Conseil qui appellent les pays à «respecter les normes les plus élevées en matière de promotion et de protection des droits de l'homme. »

22 août 2012

UN Watch blâme le Secrétaire général des Nations Unies qui envoie "un mauvais signal au mauvais moment"


Genève, 22 août – Des militants des droits de l’homme blâment Ban Ki-Moon, le chef de l’ONU, qui a annoncé sa participation au sommet des 120 membres du Mouvement des Non-alignés à Téhéran « le jour même où le Conseil de Sécurité auditionnait un rapport de haut niveau sur l’aide iranienne au régime syrien dans l’assassinat de son propre peuple  en violation de la résolution 1747 adoptée sous la plus haute autorité de l’organisation, le chapitre 7 ».

« En allant à un sommet de propagande à Téhéran, le Secrétaire général de l’ONU abdique sa responsabilité morale à un moment crucial et envoie inévitablement le mauvais signal», a déclaré Hillel Neuer, Directeur exécutif de UN Watch, une organisation des droits de l’homme indépendante qui a permis à Ahmad BatebiMohammed MostafaeiNaznanin Afshin-Jam et d’autres dissidents iraniens importants d’apporter leurs témoignages devant l’ONU.

16 août 2012

La suspension de la Syrie par l'OCI provoque un nouvel appel pour que Bachar al-Assad soit expulsé d'un Comité des droits de l'homme de l'ONU

Les États-Unis et la Grande-Bretagne doivent respecter l'engagement qu'ils ont pris d'exiger que le régime d'Assad soit expulsé par l'UNESCO

Organisation des droits de l'homme : « le maintien de la participation de la Syrie entache durablement la réputation de l'ONU toute entière »

GENÈVE, le 16 août -  Décidée hier, la suspension de la Syrie de l'Organisation de la Coopération Islamique, regroupant 57 pays, crée une nouvelle occasion pour que le Comité des droits de l'homme de l'ONU, organisme de premier plan, annule son élection  « honteuse » du régime de Bachar al-Assad en novembre dernier, a déclaré UN Watch, organisation des droits de l'homme basée à Genève, qui est à la tête d'une campagne menée par 55 parlementaires, des associations des droits de l'homme et des groupes religieux qui demandent l'expulsion de la Syrie.

« Maintenant que l'OCI ainsi que la Ligue arabe ont suspendu la Syrie, il n'y a plus aucune excuse, ni moralement, ni politiquement, pour que l'UNESCO insiste sur le maintien du régime de Bachar al-Assad au sein de son Comité des droits de l'homme, dont le mandat est d'aider les victimes dans le monde. Le moment est venu pour l'UNESCO d'arrêter de légitimer un gouvernement qui assassine impitoyablement son propre peuple, a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch.
« Avoir la Syrie comme juge mondial des droits de l'homme revient à faire d'un pyromane un pompier », a déclaré Hillel Neuer. « L'UNESCO  permet au régime d'Assad de se pavaner à Paris en tant qu'arbitre des Nations Unies en matière de droits de l'homme. C'est immoral, indéfendable et une insulte aux victimes en Syrie ».

7 août 2012

C'est officiel: le régime soudanais d’Al-Bashir brigue sans opposition un siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU

L’organisme de défense des droits de l’homme UN Watch exhorte Ban Ki-moon et la Haut Commissaire aux droits de l’homme Pillay à se prononcer.

GENÈVE, le 7 août - L’organisme de défense des droits de l’homme UN Watch, sis à Genève, a condamné la candidature du régime soudanais d’Omar Al-Bashir au Conseil des droits de l’homme, telle que confirmée par un site Web de l’ONU, et ce, en dépit d’un mandat de la Cour pénale internationale pour son arrestation en vertu d’accusations de génocide.

« L'élection du Soudan à la plus haute instance des droits de l’homme de la communauté internationale est assimilable à la nomination de Jack l'Eventreur à la tête d'un refuge pour femmes», a déclaré Hillel Neuer, directeur général de UN Watch.

En juillet, UN Watch avait appelé le Secrétaire général Ban Ki-moon, la Haut Commissaire des droits de l'homme Navi Pillay, la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et Catherine Ashton de l'Union européenne à dénoncer et à combattre la candidature annoncée du Soudan.