15 nov. 2013

Hot mic surprend un interprète des Nations Unies disant que les votes contre Israël sont « un peu trop.. »

14 novembre 2013
The Times of Israel
Hillel Neuer

La vérité sort quand les micros sont censés être éteint.

Jeudi, un interprète des Nations Unies, ignorant que son micro était allumé, prononça des paroles de vérité en réaction à l’adoption de neuf résolutions à caractère politique condamnant Israël et aucune résolutions sur le reste du monde.

Avec l’impression qu’elle parlait seulement à un collègue, l’interprète a prononcé les mots suivants dans le casque de tous les délégués de l’ONU, et devant le monde entier:

«Je pense que lorsque vous avez … un total de dix résolutions au sujet d’Israël et de la Palestine il doit y avoir quelque chose, « c’est un peu trop, non ? » Je veux dire, je sais que… Il y a d’autres situations vraiment mauvaises (carrément merdiques), mais personne ne parle de celles-là. »

Les délégués éclatent de rire. « L’interprète s’excuse. » La triste vérité est là. Et j’espère sincèrement qu’elle ne sera pas congédiée.

8 nov. 2013

Le Montréalais qui fait trembler l’ONU

6 novembre 2013
Le Journal de Montréal
Lise Ravary 
 

Nul n’est prophète en son pays, mais si vous n’avez jamais entendu parler de l’avocat Hillel Neuer, messieurs Poutine, Castro, Assad et autres abuseurs habituels des droits de l’Homme le connaissent, eux. Et ils le craignent.
 
Né dans Côte-des-Neiges il y a 43 ans, ce diplômé de Concordia et de McGill dirige aujourd’hui UN Watch, une ONG située à Genève qui a pour mandat de voir à ce que l’ONU respecte… sa propre Charte des droits de l’Homme. «Les gens pensent que l’ONU est composée de vieux sages avec des barbes blanches, genre Socrate et Platon. Or, l’ONU reflète le monde tel qu’il est», me disait-il... Hillel Neuer veille au grain.

28 oct. 2013

Israël revient au CDH, après 18 mois d’absence


GENÈVE, le 28 Oct. - Israël a décidé qu’il reviendra au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, deux jours avant la date prévue (mardi) pour subir un examen quadriennal de son bilan en matière de droits de l'homme.

Il est maintenant temps pour le Conseil de faire preuve de bonne foi en écoutant les appels du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki -moon, et de son prédécesseur, Kofi Annan, pour supprimer les ordres du jour sélectifs sur Israël - la seule disposition en son genre, se concentrant sur un pays en particulier – et pour mettre fin à l' exclusion d'Israël dans l'un des cinq groupes régionaux du Conseil. (Pour prendre action et pousser l'Union européenne à soutenir l'égalité pour Israël , cliquez ici).

L’agenda focalisée uniquement sur Israël a été critiqué par M. Ban après son adoption en Juin 2007 à l'initiative des Etats arabes. M. Ban "exprima sa déception lors de la décision du Conseil de sélectionner Israël comme le seul élément spécifique régional sur son ordre du jour, compte tenu de l'étendue et de la portée des allégations des violations des droits de l'homme dans le monde". Néanmoins, il reste toujours présent.

L’investigateur permanent du Conseil sur les violations d’Israël est mandaté par le Conseil d’examiner seulement Israël et non le Hamas, Fatah, le Jihad islamique ou tout autre état ou groupe arabe.

C’est le seul pays mandaté d'examiner les actions d'un seul côté et cela en présumant d’avance toute violation quelle qu’elle soit.

Celui qui occupe ce poste, Richard Falk, a approuvé le Hamas, a salué les théoriciens de la conspiration concernant le 11/09 et a été condamnée cette année par le chef de l’ONU, Ban Ki -moon, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Canada, pour avoir insinué que les attaques terroristes lors du marathon de Boston étaient de la faute des Etats-Unis et d’Israël. Falk présentera un rapport à l'Assemblée générale le mardi appelant à un boycott, à une cession et à des sanctions pour faire pression sur Israël ».

Des personnalités s'opposent au penchant anti-Israël au sein du CDH



Exclusion des groupes régionaux

• «Israël [ est ] le seul État membre qui n'est pas membre d'un des groupes régionaux ... Cette anomalie devrait être corrigée . Nous devons défendre le principe d'égalité entre tous les États membres des Nations Unies ».
  Ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, le 25 Mars 1998.

• «L'exclusion d'Israël dans le système de groupements régionaux [et] l' intense attention accordée à certaines actions d'Israël , alors que d'autres situations ne parviennent pas toujours à susciter une indignation similaire [...], ont donné une impression regrettable de partialité et inégalité ».
Ancien Secrétaire général Kofi Annan de l'ONU, le 12 Décembre 1999

«Nous devons défendre le principe de l'égalité entre les États membres. Je vais continuer à encourager toutes les parties concernées à trouver une solution ». 
— Ancien Secrétaire général Kofi Annan de l'ONU, en ce qui concerne l' exclusion d'Israël d'un groupe régional.

• Ancien Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Sergio de Mello a recommandé l' inclusion d'Israël dans le groupe de l’Occident et a fait pression sur les ambassadeurs à Genève.

« [Nous ] devons corriger une anomalie de longue date qui a empêché Israël de participer pleinement et de manière égale dans le travail de l'Organisation » en incluant Israël en tant que membre du Groupe des pays d'Europe occidentale et d’autres groupes à Genève »
 — Ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, le 15 Mars 2005.

25 oct. 2013

L'EPU de l'Arabie Saoudite : alloué au sein des Nations Unies



EPU s’est-il mal passé? Aujourd’hui, lors de l’examen de l’ONU concernant la situation des droits de l'homme en Arabie saoudite, le régime fondamentaliste wahhabite a délibérément envoyé des femmes pour témoigner - mais leur visage ont été cachées. Pour partager sur Facebook, cliquez ici.

GENÈVE, le 21 octobre – Alors que, ce matin, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU examinait la situation des droits nationaux en Arabie saoudite, une minorité des démocraties comme le Canada, Royaume-Uni et la République tchèque a soulevé des inquiétudes, mais la grande majorité des pays alignés ont défendu et loué l'un des régimes théocratiques les plus répressifs du monde.

Sur les 102 pays qui ont pris la parole aujourd'hui, plus de 80 d'entre eux ont fait l'éloge de l’Arabie saoudite.

C'était une autre réunion qui s'est malheureusement transformé en une société de louanges mutuels, avec les régimes anti-démocratiques comme la Chine communiste faisant un tas d’éloges sur l’intégriste Arabie Saoudite, en sachant que demain matin, lorsque la Chine sera examinée, les Saoudiens lui renverront l’ascenseur.

Malgré la reconnaissance généralisée du bilan catastrophique de l'Arabie saoudite sur les droits des femmes, la liberté religieuse et les libertés politiques, le pays est en passe de remporter un siège au Conseil des droits de l'homme lors des élections qui auront lieu le 12 Novembre à l'Assemblée Générale des Nations Unies.

ONU : L’ordre du jour antisioniste du Conseil des Droits de l’homme


Jeudi 24 octobre 2013, par Israël-Bashing, par Manfred Gerstenfeld
Manfred Gerstenfeld interviewe Hillel Neuer, alors que les pays membres de l’organe onusien discutent des clauses imposées par Israël comme conditions préalables.

“Les déformations anti-israéliennes se propagent au sein du système de l’ONU. En 2012, son Assemblée Générale a adopté 22 résolutions contre Israël – contre quatre pour tout le reste du monde.

“Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies (CDHNU/UNHRC), situé à Genève, s’est doté d’un ordre du jour hostile à Israël. C’est l’unique pays pris spécifiquement pour cible à chaque réunion. Pas un seul des principaux violateurs des droits de l’homme, comme la Chine, Cuba, le Pakistan, l’Arabie Saoudite, le Soudan, la Syrie ou le Zimbabwe ne fait l’objet d’un pareil traitement ».

Hillel Neuer est Directeur exécutif d’UN Watch depuis 2004. En 2013, le journal israélien Maariv l’a désigné comme l’un des dix premiers organismes publics juifs qui font que le monde reste un endroit amendable où vivre.

UN Watch, fondée en 1993, est la seule ONG accréditée par l’ONU, à qui est confiée une mission d’observation auprès de l’organisation mondiale, pour mesurer si elle respecte sa propre charte. Elle lutte contre le préjugé anti-israélien, tient l’ONU pour comptable de ses orientations et défend les droits de l’homme. Pour atteindre ces objectifs, elle fait face aux dictatures, aux double-standards et réplique aux attaques contre le statut international d‘Israël.

13 sept. 2013

Le Conseil des droits de l'ONU sur la Syrie: apathie, banalité et trivialité


Déclaration devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, délivré par le directeur exécutif de UN Watch, Hillel Neuer, le 10 Septembre 2013.
 
 
Madame la Présidente,

Le but de ce conseil est de protéger les victimes des violations des droits de l'homme et de répondre aux situations urgentes.

Malgré notre réunion d’aujourd’hui, trois semaines se sont écoulées après que la Syrie ait gazé à mort des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants syriens; et encore le Conseil ferme les yeux, refusant notre appel pour une session d'urgence.

Le monde mérite de savoir: Est-ce les civils innocents attaqués par leur propre gouvernement avec des armes chimiques ne sont-ils pas des victimes des violations des droits humains? Est-ce-que le crime le plus horrible du 21ème siècle ne mérite pas une session d’urgence?

Oui, le Conseil se penchera sur la Syrie la semaine prochaine, cela a été prévu il y a plusieurs mois. Et oui, la Haut-Commissaire Navi Pillay a mentionné la Syrie, mais elle a évité toute condamnation de ce régime meurtrier.

Madame la Présidente, pourquoi ce crime monstrueux est-il traité ici avec une telle apathie et la banalité? Où est l'outrage moral de ce conseil? Où est son sens de l'urgence?

Un organe des droits de l'homme qui ignore cette atrocité peut-il être considéré comme crédible, efficace et pertinent?

L'Organisation des Nations Unies, qui exige constamment des rapports, doit se demander :

Pourquoi les tueurs actuels à Damas sont, de nouveau, promus par cette organisation à des postes clés qui demandent une légitimité qu'ils ne méritaient pas?

Lorsqu’Assad a assassiné 20.000 personnes en 1982, pourquoi la Syrie était-elle assise ici, en tant que membre élue de la Commission des droits de l'homme, puis réélue ? Quel message envoyons-nous?

Et même après le début des massacres actuels, pourquoi la Syrie a-t-elle été élue en 2011 au Comité des droits de l'homme de l'UNESCO? Pourquoi Assad se trouve toujours là, malgré nos multiples requêtes?

Enfin, comment se fait-il que sur les 10 articles de l'ordre du jour de cette session, seul un pays spécifique est répertorié, et c'est Israël - dont les hôpitaux traitent, en silence, des dizaines de blessés victimes de la Syrie?

Soyons honnêtes: si l'ONU utilisait ne serait-ce qu'un centième de l'indignation morale qu'elle utilise contre la seule démocratie du Moyen-Orient, les dictateurs meurtriers comme Assad auraient pu être humiliés, isolés et affaiblis, au lieu d’être alloués et renforcés en tant que défenseurs des droits de l'homme.

Je vous remercie, Madame la Présidente.


Le Conseil des droits de l'homme ignore la Syrie et se concentre sur les îles Kiribati et Tuvalu

Déclaration du directeur exécutif de UN Watch, Hillel Neuer, prononcé lors du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, le 11 Septembre 2013, durant la discussion interactive avec les rapporteurs spéciaux .
 
 
Je remercie le Rapporteur spécial sur le droit à l'eau potable pour ses rapports sur les îles Kiribati et Tuvalu, dont les défis sont dignes d'un soutien international.

Madame le Rapporteur, nous aimerions vous demander si vous êtes également disposée à examiner la catastrophe humanitaire qui se déroule actuellement en Syrie.

Selon l'UNICEF, 10 millions de personnes - près de la moitié de la population - n'ont pas un accès sûr à l'eau potable. Les fournitures de chlore ont chuté de manière drastique, ce qui augmente la contamination de l'eau du robinet. L'accès à l'assainissement et à l'hygiène se détériore, menaçant la santé d'une grande partie de la population.

Madame le Rapporteur, l'UNICEF signale également que les enfants sont particulièrement exposés au risque de diarrhée et d'autres maladies d'origine hydrique. Les coupures d'électricité, les pénuries de carburant et les dégâts d’infrastructure aggravent la pénurie de l'eau. A al-Qusayr, l'eau a été complètement coupée en avril dernier, lorsque les combattants pro-gouvernementaux du Hezbollah ont pris le contrôle de l'usine locale de production d'eau.

26 août 2013

Droits humains: la place de Jean Ziegler est au banc des accusés

Le professeur Jean Ziegler n’a cessé de soutenir des dictateurs, passant sous silence leurs turpitudes au nom de leurs mérites «révolutionnaires». La Suisse a tort de soutenir sa candidature à la commission consultative du Conseil des droits de l’homme, plaide Fabio Rafael Fiallo, économiste et ancien haut fonctionnaire de la Cnuced
Fabio Rafael Fiallo
Cela fait un bail. Mais je me souviens quand même. Je me souviens qu’au milieu du siècle dernier, j’avais 5 ans quand mon grand-père disparut inopinément. «T’inquiète pas petit, papi est à l’hôpital, soigné pour une légère infection, mais il nous reviendra bientôt», me disait-on alors, comme pour apaiser mes craintes de ne plus le revoir.
Je me souviens aussi que plus tard, grand-père de retour, il m’expliqua qu’en fait, ce n’était pas dans un centre de santé qu’il avait séjourné, avec d’ailleurs deux de ses frères, mais dans une prison immonde. Il m’expliqua également que ce n’était pas la première fois qu’il avait été incarcéré, qu’il lui fut arrivé de passer des semaines entières, voire des mois interminables, dans une cellule d’un mètre cinquante de long, une cellule plus petite que sa taille. Il m’expliqua enfin, les yeux rougis de colère et en même temps de fierté, la raison de ces emprisonnements: il refusait de collaborer avec la dictature qui sévissait dans notre pays en ce temps-là.
Ma famille était, pour faire bref, une famille de dissidents. La dictature en question était celle de Rafael Trujillo, qui gouverna la République dominicaine de 1930 à 1961.

22 août 2013

La sidérante bigarrure des démocraties modernes

  
Jan Marejko
Philosophe, écrivain, journaliste
22.08.2013
lesobservateurs.ch


Lorsqu’on établit que la souveraineté du peuple est illimitée, on crée et l’on jette au hasard dans la société humaine, un degré de pouvoir trop grand par lui-même, et qui est un mal, en quelques mains qu’on le place.
Benjamin Constant

Pendant deux mille ans, l’Occident s’est méfié de la démocratie comme de la peste. Nul régime ne semblait conduire plus directement à la dictature. Cette méfiance a commencé avec Platon, s’est prolongée avec saint Thomas, a culminé avec Calvin et sa théocratie. Il faut attendre la Révolution française et le coup de pouce de Jean-Jacques Rousseau pour que ce type de régime retrouve la faveur du public et des intellectuels. Aujourd’hui, le chœur des démocrates étouffe toute autre musique.L’itinéraire de Jean Ziegler montre pourquoi nos ancêtres se méfiaient de ce type de gouvernement. Tout en clamant son amour du peuple, ce tribun suisse n’a cessé de se rapprocher de nombreux dictateurs et les a défendus. Non seulement Kadhafi, comme l’a rappelé Pierre Weiss sur ce site, mais aussi  Mengistu Haile Mariam, dictateur d’Ethiopie, Robert Mugabe, dictateur du Zimbabwe, et son ami de toujours, Fidel Castro, dictateur de Cuba. Comme si, en proclamant urbi et orbi la suprématie de la démocratie, on flirtait avec son contraire.

C’est inévitable. En appeler à la démocratie dans des pays comptant des millions d’habitants, c’est n’en appeler à rien car le peuple, outre ces millions, ce sont des classes sociales, des partis, des associations, des croyances, des Chrétiens, des Juifs, des Athées, des Musulmans, des Bouddhistes, des ethnies, des hétérosexuels, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels. Ce que Tocqueville appelait encore des corps intermédiaires s’est métamorphosé en une infinie et sidérante bigarrure. Le peuple est une entité si immense, si complexe, que personne ne peut le repérer et que personne ne peut parler en son nom, ni les gouvernants, ni les gouvernés. La conséquence est que n’importe qui peut se réclamer du peuple et se proclamer son porte-parole. Pas de danger puisque, comme Benjamin Constant l’a observé, on ne peut convoquer le peuple pour lui demander si ce que disent ses représentants est correct. Au nom d’un peuple impossible à désigner ou à repérer, on peut dénoncer jusqu’à plus soif la corruption, l’incompétence et tous les maux possibles et imaginables. Là aussi, Jean Ziegler présente une pathologie typique. Dès les années 70, en Suisse, il dénonçait des groupes de pressions économiques qui étouffaient la sacro-sainte volonté populaire. A cette époque, ce n’était pas trop grave. Ce guignol n’empêchait pas la société civile de fonctionner avec ses divers représentants dans les parlements fédéraux, cantonaux et municipaux, dans les partis, les syndicats et associations économiques. De plus, on l’écoutait avec un certain plaisir car, contrairement aux responsables de corps intermédiaires, il parlait fort et simple, au lieu de s’abîmer dans d’ennuyeuses considérations techniques.

16 juil. 2013

Leonard Garment, un combattant clé de la résolution décrétant que le sionisme est une forme de racisme, est mort

Leonard Garment, 1924-2013
Genève, le 16 juillet 2013 − UN Watch pleure le décès de Leonard Garment ce samedi. Il était âgé de 89 ans. Plaideur pour Wall Street, conseiller du président Richard Nixon, homme grégaire avec un talent pour le jazz et défenseur des droits de l'homme, nous nous souviendront de M. Garment pour de nombreuses raisons.

UN Watch rend un hommage particulier à son rôle historique, en tant que délégué américain aux Nations Unies dans la lutte contre l’infâme résolution de l’ONU décrétant que le sionisme est une forme de racisme. Aujourd'hui, nous publions sur le net le puissant discours de M. Garment du 17 octobre 1975 à l’ONU appelant la résolution ce qu’elle était réellement : ''obscène''.

__________

Déclaration de Leonard Garment, représentant des Etats-Unis à la 3ème Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies (droits de l'homme) qui assimile le sionisme au racisme et à la discrimination raciale, le 17 Octobre 1975.

Ma délégation a lu la nouvelle proposition devant nous. Elle est exceptionnellement simple. Elle demande de déterminer "que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale."

Aussi simple que cette langue soit, nous craignons que ce qui ne puisse pas être pleinement comprit, c'est que cette résolution nous demande de commettre l'une des erreurs les plus graves au cours des 30 ans d’existence de cette organisation.

12 juil. 2013

“Liste de la honte” : ceux qui violent le plus les droits humains briguent un siège au Conseil des droits de l'homme entre 2014 et 2016

UN Watch a révélé le 9 juillet la pire liste à ce jour : l'Algérie, le Tchad, la Chine, Cuba, la Russie, l'Arabie saoudite et le Vietnam sont susceptibles d'obtenir un mandat pour la principale organisation des droits de l'homme au monde. Le 10 juillet, Reuters a confirmé ces informations ainsi que la candidature de l'Iran et de la Syrie. UN Watch en appelle aux Etats-Unis et à l'Union européenne afin de mobiliser une opposition à la candidature de ces Etats voyous.

Genève, le 12 juillet 2013 − Alors même qu'une session des Nations unies entend en direct les discours de campagne (lien webcast) du Royaume-Uni, de la France et d'autres démocraties en lice pour un siège au Conseil des droits de l'homme, UN Watch,organisation non-gouvernementale des droits de l'homme basée à Genève, rend publique sa « Liste de la honte », citant quelques-uns des pires pays au monde en matière de violations des droits de l'homme qui se portent candidats à l'élection de novembre 2013 et dont on peut s'attendre à ce qu'ils obtiennent un siège : l'Algérie, le Tchad, la Chine, Cuba, la Russie, l'Arabie saoudite et le Vietnam. Reuters a également confirmé avant-hier la candidature de l'Iran et de la Syrie. Cliquez ici pour le rapport complet (PDF).

Pour le Directeur exécutif Hillel Neuer, ''cela ne peut qu'aboutir à un désastre. En élisant des pays qui violent massivement les droits de l'homme à la tête de l'organisation même chargée de les protéger, les Nations unies vont ajouter plus encore d'ingrédients pourris dans le potage. Les résultats ne devraient pas nous surprendre''.

Le Conseil comprend actuellement le Kazakhstan, le Pakistan, la Mauritanie, le Venezuela et nombre d'autres pays dont le bilan en matière de droits de l'homme est lamentable.

De récentes sessions du Conseil des droits de l'homme des Nations unies ont adopté des résolutions parrainées par Cuba qui sont aux antipodes des droits de l'homme, ont attaqué Israël avec des condamnations partiales et ont ignoré les exactions commises par les pays énumérés ci-dessus. Malgré quelques succès remportés sous l'égide des États-Unis, le Conseil, composé de quarante-sept nations, n'a pas dit un mot ou convoqué de réunion d'urgence pour traiter des violations massives perpétrées récemment par la Turquie et l’Égypte, ou par des terroristes au Nigeria et en Irak. En règle générale, la Chine, Cuba, la Russie, le Zimbabwe et leurs amis s'en tirent toujours à bon compte.

UN Watch travaille déjà avec des dissidents et des ONG de Chine, de Cuba et de Russie pour s'opposer à ces candidatures. UN Watch a conduit avec succès par le passé des coalitions internationales de députés et d'ONG pour bloquer la candidature de la Syrie et du Soudan. Cependant, la plupart des pays qui violent les droits de l'homme sont élus. ''C'est trop souvent la politique, et non pas les principes, qui prévaut lors des élections au sein de l'ONU'', déclare Hillel Neuer.

''Les candidats tels que l'Algérie, la Chine, Cuba, la Russie et l'Arabie saoudite ont une chose en commun : ils violent systématiquement les droits de leurs propres citoyens'', explique t-il, et ils ont toujours voté à contresens dans le cadre des initiatives de l'ONU destinées à protéger les droits de l'homme. Le Tchad a des enfants soldats - comment peut-il être candidat'' ?


''Ce n'est pas seulement que ces gouvernements ne sont pas qualifiés, mais ce sont ceux qui devraient être sur le banc des accusés, pas ceux qui siègent en tant que procureurs et juges''.

''C'est une insulte à leurs victimes - et une défaite pour la cause mondiale des droits de l'homme - quand l'ONU permet à des pays qui violent gravement ces droits d'agir en tant que défenseurs et juges universels des droits humains'', déclare Hillel Neuer.



''Quand l'organe des droits de l'homme le plus important de l'ONU se transforme en une affaire de renards qui gardent le poulailler, ce sont les victimes du monde entier qui souffrent''.

''Les Etats-Unis et l'Union européenne devraient encourager pour chaque région des candidats dignes de ce nom à se présenter et à faire pression pour être élus face à la liste actuelle de tyrannies et de violeurs des droits de l'homme''.


''Etant donné que l'Iran a été récemment élue à la Commission de la condition de la femme (CSW), et la Syrie au Comité des droits de l'homme de l'Unesco, nous ne pouvons rien tenir pour acquis''.


"La Syrie est certainement moins populaire maintenant, mais l'Iran dirige le plus grand bloc d'électeurs de l'ONU - le Mouvement des pays non-alignés - grâce auquel un sommet a été organisé à Téhéran l'année dernière et qui a attiré de nombreux dirigeants mondiaux, incluant le Secrétaire général Ban Ki-moon. Nous avons besoin de se battre sérieusement contre ces candidatures''.


Cliquez-ici pour le rapport complet (PDF)
Traduit par Hélène Keller-Lind, Desinfos

8 juil. 2013

Le parti pris des institutions des Nations Unies contre Israël

Genève, le 8 juillet 2013 − Ce n’est pas seulement le Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui a une partialité institutionnelle contre Israël de par son infâme article 7. Presque tous les organes des Nations Unies disposent d’un ou de plusieurs points à l’ordre du jour ou de rapports spéciaux ciblant Israël. 

Comme une forme de préjugé largement répandu, la flagrante et systématique isolation d’Israël porte atteinte à la crédibilité des Nations Unies et remet en question son engagement envers ses propres principes d'égalité, d'universalité et d'impartialité.

Voici plusieurs exemples d'organes des Nations Unies et de leurs ordres du jour, rapports spéciaux ou programmes destinés à isoler Israël uniquement pour un examen approfondi et un opprobre. Cela en dehors des dizaines de résolutions anti-israéliennes adoptées chaque année par de nombreux organes des Nations Unies, tandis que les violations flagrantes de la Chine, Cuba ou de l'Arabie Saoudite sont ignorées.

21 juin 2013

La vice-présidente d'un Comité de l'ONU sur les droits de l'homme travaille pour le Gouvernement Saoudien et défend la misogynie

Genève, le 21 juin 2013 − Ce que l’ONU a oublié de mentionner aujourd’hui, c’est que la vice-présidente du Comité accusant Israël de violer les droits des enfants travaille pour le gouvernement saoudien et compte un nombre record d’éloges sur la misogynie de son pays.

Environ la moitié des membres du Comité de l'ONU sur les droits de l'enfant viennent de pays non-démocratiques. Beaucoup d’entre eux, y compris l'Arabie Saoudite, le Bahreïn, la Tunisie, l'Egypte, la Malaisie, le Sri Lanka et la Russie, prennent des positions peu amicales ou hostiles sur Israël à l'ONU.

Bien que le Comité des droits de l'enfant est censé être composé d'experts indépendants, objectifs et professionnels sur les droits de l'homme, la vice-présidente Aseil Al-Shehail - comme un trop grand nombre de ses pairs dans la Commission - n’est rien de tout cela.


12 juin 2013

UN Watch attaque le Rapporteur spécial de l'ONU, Richard Falk, après que celui-ci exige qu'il y ait une "enquête"

Témoignage de Hillel Neuer, Directeur exécutif d'UN Watch, Conseil des droits de l'homme des Nations unies, « Dialogue interactif avec le Rapporteur spécial Richard Falk », 10 Juin 2013.


M.Falk, dans la première page de votre rapport, vous attaquez mon ONG et demandez à ce Conseil d'initier une enquête afin de nous interdire.

Est-ce que votre rapport invoque un crime quelconque ? Non, vous vous bornez à vous élever contre ce que nous disons. Nous sommes le seul organisme de surveillance de l'ONU et nous rapportons ce que vous dites. En représailles, vous tentez maintenant de nous faire taire pour éviter d'être tenu responsable.

11 juin 2013

Les Etats-Unis rejettent la proposition de Richard Falk d’expulser les ONG de surveillance et le qualifient d’« inapte à servir »

UN Watch: « l'ONU a suspendu des ONG pour avoir critiqué les mauvais régimes : nous ne prenons pas cela à la légère ».

Genève, le 11 Juin 2013 − L'envoyée des Etats-Unis au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, Eileen Chamberlain Donahoe, a demandé la démission de l’un de ses hauts fonctionnaires, en disant que la tentative de Richard Falk pour enquêter et éventuellement détruire une ONG accréditée auprès des Nations Unies pourrait « menacer la voix indépendante de la société civile au sein des Nations Unies ».

La vigoureuse déclaration américaine, publiée sur le site internet de la Mission américaine auprès des Nations Unies à Genève, "rejette et condamne" l'attaque virulente et sans précédent de Richard Falk contre UN Watch. La Ligue anti-diffamatoire américaine a salué cette déclaration et a exprimé son soutien à UN Watch.

8 juin 2013

Interview de Garry Kasparov sur la TSR

"Les Européens ne comprennent pas que la Russie est une dictature", estime l'ex-champion d'échecs et opposant à Vladimir Poutine.

 

Source : RTS

« Nous sommes tous sous une enquête permanente »

Garry Kasparov dénonce la dérive dictatoriale du président russe

Genève, le 6 juin 2013 - L'ancien champion du monde d'échec et opposant au président Vladimir Poutine explique qu'il préfère ne pas retourner pour l'heure en Russie de peur d'être arrêté. Il a reçu à Genève le Prix Abram pour les droits de l'homme de l'ONG UN Watch.

Accusé de fraude, l'avocat russe Sergueï Magnitski est décédé en détention administrative en 2009. C'est après avoir déposé une plainte contre plusieurs hauts responsables russes pour fraude fiscale au détriment d'une société américaine que ses ennuis ont commencé. En décembre 2012, les Etats-Unis ont adopté la loi Magnitski permettant de sanctionner les Russes qui, selon Washington, violent les droits de l'homme.

- Le Temps: L'économiste libéral russe Sergueï Gouriev vient de se réfugier en France de peur d'être arrêté. Vladimir Poutine dit qu'il peut rentrer en toute sécurité, à moins qu'il n'ait des problèmes judiciaires. Qu'en pensez-vous?
- Garry Kasparov: Les mots de Poutine me rappellent ceux de Staline: «Personne ne doit s'inquiéter, à moins qu'il n'ait fait quelque chose de mal». C'est une dictature. La Russie achève la transition d'une dictature de parti vers la dictature d'un seul homme. Mr Gouriev était un membre important d'un groupe d'intellectuels qui ont longtemps servi le régime en créant la documentation économique et financière pour le faire fonctionner. Une dictature de parti unique nécessite beaucoup d'intelligence pour justifier son pouvoir d'Etat. La dictature d'un homme seul nécessite des bouchers et des chiens qui aboient. L'environnement politique change.

7 juin 2013

Kasparov : « La Russie est une dictature personnelle »

Ancien grand maître des échecs, Garry Kasparov  reçoit un prix d'une ONG à Genève pour son combat politique. Paroles d'un indigné

Genève, le 6 juin 2013 - Garry Kasparov y va fort. Traitant Vladimir Poutine de dictateur, il le compare à Bachar el- Assad. L'ex-champion du monde d'échecs reconverti dans l'opposition politique reçoit aujourd'hui à Genève le Prix Morris Abram pour les droits de l'homme, remis par UN Watch, une ONG de la place. Interview d'un homme outré.

Au-delà des discours officiels, quel est selon vous l'objectif de Poutine en Syrie?
Pour saisir les enjeux, il faut regarder le tableau plus large: les liens avec l'Iran et la donne géopolitique au Moyen-Orient. Ici comme ailleurs, les priorités de Poutine sont dictées par un seul objectif: se maintenir à la tête de la Russie. Or, pour assurer ce pouvoir, il a besoin de cash. Histoire de s'assurer la loyauté de sa bureaucratie et de distribuer des bénéfices sociaux à la population afin qu'elle reste calme. Ce cash, d'où provient-il? Du pétrole naturellement (ndlr: la Russie est le premier producteur mondial). Le président a besoin que le prix du brut se maintienne à un niveau élevé. C'est justement ce qui se produit tant qu'il y a de l'instabilité au Moyen- Orient.

31 mai 2013

Débat d'urgence sur la Syrie au Conseil des droits de l'homme

Genève, le 31 mai 2013 − Avant-hier, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est réuni pour discuter des récentes atrocités en Syrie. Le « Débat d'urgence sur les droits de l'homme dans la République arabe syrienne » représente l'une des premières fois où le Hezbollah est condamné pour les effusions de sang en Syrie. En effet, les États-Unis ont spécifiquement condamné le rôle du Hezbollah dans le massacre, tandis que l'Australie a exprimé sa préoccupation pour l'implication récente du Hezbollah, et que le Canada a déclaré que le mouvement jouait un rôle destructeur dans sa campagne de violence. Dans leur très grande majorité, de nombreux Etats, y compris l'Union européenne, ont exhorté le Conseil de sécurité de renvoyer l'affaire devant la Cour pénale internationale. Pour ainsi dire, tous les pays ont souhaité une solution politique plutôt que militaire.

Cependant, tous les pays n’ont pas été aussi catégoriques pour attribuer la violence en Syrie au Hezbollah ou au régime d'Assad. La Syrie elle-même a porté certaines accusations et a tenté de nier toute responsabilité, tandis que la Russie, Cuba, l'Équateur, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord, entre autres, ont dénoncé le débat en cours.

Au début du débat, la Syrie a eu la possibilité de réagir aux allégations portées contre elle. Au lieu de cela, elle a condamné le « comportement irresponsable du bureau du Haut Commissaire [des nations Unies] », puis a déclaré : « le Qatar a dépensé trois milliards de dollars dans la guerre en Syrie », affirmant que l'argent avait été utilisé pour recruter des djihadistes dans plus de 40 pays, formés «sous le contrôle des turcs et des israéliens». Elle a conclu en considérant les conditions en Syrie comme rien d’autre que « des larmes de crocodile ».

24 mai 2013

Hypocrisie : La Syrie et l’Assemblée mondiale de la Santé dénoncent Israël

GENÈVE, le 24 mai - L'assemblée annuelle de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a adopté sa seule résolution portant spécifiquement sur un pays, avant-hier, en condamnant Israël et en exigeant l’apport d’une «assistance technique sanitaire» à «la population syrienne dans le Golan syrien occupé», tout en gardant le silence sur le massacre de la population syrienne en Syrie. Voir le décompte des voix ci-dessous

Dans une déclaration écrite présentée, avant-hier, dans l’ordre du jour de l’OMS, la Syrie a exigé des mesures d'urgence sur «les pratiques israéliennes inhumaines» qui ciblent «la santé des citoyens syriens». Cliquez ici pour consulter les documents.

Les observateurs de l'Organisation mondiale située à Genève ont déclaré que l'hypocrisie annuelle avait atteint un niveau très bas cette année.


« Voir le régime d'Assad pointer Israël du doigt en vertu d’un prétendu souci pour la santé des Syriens est, franchement, une blague de mauvais goût », a déclaré Hillel Neuer, directeur général de l’ONG genevoise UN Watch, un groupe de surveillance accrédité à l'ONU. 
« Ils ont abattu 80 000 de leurs propres citoyens et sont maintenant occupés à détruire la vie de millions d'autres. La vraie question est la suivante: Pourquoi l'ONU permet-elle à des meurtriers de masse de détourner l'attention de leurs crimes en prenant pour boucs émissaires des démocraties ? »

22 mai 2013

Le "Rescapé du camp 14" recevra le Prix du courage moral d'UN Watch

SEOUL, le 21 mai 2013 Shin Dong-hyuk, qui est né et a vécu pendant 23 ans dans un camp de travail en Corée du Nord et qui a fait l’objet de la biographie «Rescapé du camp 14» du journaliste Blaine Harden, va recevoir prochainement le Prix du courage moral attribué chaque année par l’organisation non gouvernementale UN Watch, a rapporté ce mardi Voice of America (VOA).

L’ONG basée à Genève a en effet décidé de récompenser Shin pour avoir fait mieux 
connaître au monde entier les atrocités qui se déroulent dans le pays communiste, a ajouté la radio américaine. La cérémonie de remise du prix aura lieu le 5 juin prochain au Palais des nations, le siège de la Société des nations dans la ville suisse. Un discours du transfuge nord-coréen est prévu devant des officiels des Nations unies, diplomates et représentants de groupes civiques.

15 mai 2013

L'Iran doit présider la Conférence sur le désarmement

Rapport exclusif de UN Watch

Genève, le 13 mai 3013 - L'Iran présidera la plus importante instance de négociation des Nations unies sur le désarmement pendant la session de mai qui s'est ouverte le 13 mai, ce qui a incité un groupe de surveillance indépendant à lancer des appels aux États-Unis, à l'Union européenne et au chef de l'ONU, Ban Ki-moon, ainsi qu'à leur adresser des protestations. Cliquez ici pour accéder au site de l'ONU.


« C'est comme si on mettait Jack l’Éventreur en charge d'un refuge pour femmes » a déclaré Hillel Neuer, Directeur exécutif de UN Watch. L'ONG basée à Genève a annoncé qu'elle allait organiser des manifestations pour protester devant le hall des Nations unies, auxquelles des dissidents iraniens participeront.
« L'Iran est un État hors la loi sur le plan international qui fournit illégalement des roquettes à la Syrie, au Hezbollah et au Hamas, et qui est complice de massacres et de terrorisme. Mettre ce régime voyou à la tête de l'organisme de contrôle mondial des armes est tout simplement un scandale. Ceux qui violent les normes internationales ne devraient pas être le visage public de l'ONU ».

14 mai 2013

Comité sur le désarmement : Ottawa dénonce le choix de l'Iran à la présidence


Ottawa dénonce le choix de l'Iran à la présidence d'un comité sur le désarmement parrainé par les Nations unies. Le Canada exprimera son désaccord en boycottant le forum.

« On se moque des dossiers concernant le désarmement et du sincère désir du monde d'accomplir des progrès », a expliqué Rick Roth, porte-parole du ministre des Affaires étrangères, John Baird.


Crédit photo : archives Agence QMI
« C'est comme nommer Jack l'Éventreur responsable d'un refuge pour femmes », a renchéri Hillel Neuer, directeur général du groupe de surveillance des Nations unies, UN Watch, basé à Genève.
UN Watch a d'ailleurs tenu à préciser que l'Iran est un État hors-la-loi qui est la cible des sanctions de l'ONU en raison de ses programmes nucléaires et autres activités au Moyen-Orient.
L'Iran prendra les rênes du comité à compter du 27 mai et ce, pour cinq semaines, dans le cadre d'une rotation parmi les 65 membres du comité.

Cliquez ici pour accéder au lien original

7 mai 2013

La sympathisante du terrorisme Mona Seif nominée pour le "Nobel des droits de l'homme''

La nominée pour un prix des droits de l'homme soutient le meurtre d'israéliens, Human Rights Watch doit revenir sur la désignation de la sympathisante du terrorisme

Genève, le 30 Avril 2013 - Le jury composé de Human Rights Watch et de neuf autres ONG a designé une activiste égyptienne pour le prestigieux prix Martin Ennals pour les défenseurs des droits de l'homme malgré ses tweets pour le terrorisme, rapporte UN Watch basée à Genève. (Voir ci-dessous la lettre ouverte de UN Watch à Kenneth Roth, directeur de Human Rights Watch, un membre clé du jury).
Plusieurs militants égyptiens pour les droits de l'homme ont exprimé leur choc à la nouvelle de la désignation. 

Amr Bakly, qui dirige le Forum libéral du Caire a tweeté : "Le Prix Martin Ennals n'est pas pour les sympathisants des terroristes ... Mona Seif est une sympathisante du terrorisme!". Maikel Nabil, un ancien prisonnier politique d'Amnesty International, emprisonné en Egypte en 2011 pour son militantisme en faveur des droits de l'homme, a exprimé lui aussi son inquiétude: "Le Prix Martin Ennals pourra être attribué à Mona Seif si son Comité est en mesure d'expliquer aux victimes du terrorisme pourquoi ils méritent d'être tués par ceux que soutient Mona."

Cuba falsifie son rapport sur la situation des droits de l'homme dans le cadre du rapport périodique de l'ONU en utilisant 454 ONG ''de façade''

La Syrie, l'Iran et la Corée du Nord chantent les louanges de La Havane

Pour accéder à l'article paru dans le Miami Herald (en anglais) sur le rapport d'UN Watch, cliquez ici.

Le rapport de l'ONU sur la situation des droits de l'homme à Cuba qui a abouti le 3 mai est entaché d'une "fraude massive" : le régime cubain a utilisé un nombre record de 454 "groupes de façade" afin d'enregistrer officiellement 93 déclarations vantant la politique et les pratiques de La Havane, comme le révèle exclusivement UN Watch dans un nouveau rapport intitulé "Comment Cuba a détourné son Examen Périodique Universel".