26 déc. 2012

#MaikelInIsrael : que vient donc faire un blogger égyptien en Israël ?

"Nous devons distinguer entre le soutien des droits des Palestiniens et être anti-Israélien", a déclaré Maikel Nabil Sanah à l'Université Hébraïque de Jérusalem, ce dimanche.
Sa conférence sur les relations historiques de l'Egypte avec Israël a attiré des centaines d'étudiants à l'Institut Harry S.Truman pour la Promotion de la Paix, et une cinquantaine d'étudiants ont été refoulés faute de place.

«Soutenir les droits de l'Etat palestinien ne signifie pas que nous devons refuser le droit d'Israël à exister", a déclaré Nabil. "Moi et mes amis avons compris que nous n'atteindrons pas la démocratie sans paix", at-il expliqué. «Nos destins [d'Israël et de l'Egypte] sont liés. Tant que les dictatures et les gouvernements autoritaires utilisent la sécurité pour prendre nos droits et nos libertés chez nous, nous allons perdre nos droits à reculons, "a-t-il dit.

24 déc. 2012

Un « héros » de la révolution égyptienne en visite à Jérusalem

JSS News - Tel que rapporté aujourd’hui par le New York Times, Maikel Nabil, l’un des dissidents égyptiens les plus célèbres, combattants des droits de l’homme et des chef blogueurs démocrates – un ancien prisonnier politique qui est aussi partisan à la paix avec Israël – est arrivé à Jérusalem pour une mission de raffermissement de paix, Jérusalem où il prononcera des conférences universitaires, rencontrera des personnalités publiques et des militants de la paix, et visitera les territoires palestiniens.

LE voyage de Nabil est organisé par UN Watch, un ONG basée à Genève et qui travaille à l’Organisation des Nations Unies pour promouvoir les droits universels de l’homme et de la paix.
« Après des années d’appel pour la paix », a déclaré M. Nabil, « j’ai réalisé que la pratique de la paix est plus importante que la parlotte. Ma visite est un message de paix des égyptiens: nous en avons assez de la violence et de la confrontation. Il faut que cela cesse. »

20 déc. 2012

Le Cauchemar des droits de l'homme

Vidéo avec sous-titres francais


Discours au Conseil des droits de l'homme, Genève, le 23 mars 2007
par Hillel Neuer, Directeur Général, UN Watch




Une victoire diplomatique de Mahmoud Abbas, mais sur le moyen et le long terme ?

Par Hélène Keller-Lind, Desinfos

Ainsi, le Président du CRIF, Richard Prasquier, écrit-il dans un éditorial : « UN Watch nous rappelle que l’Assemblée générale de l’ONU au cours de la session 2012 a passé 26 résolutions condamnant pour son action un pays particulier. La Syrie, l’Iran, la Corée du Nord et la Birmanie ont été une fois la cible de critiques. Israël l’a été 22 fois (85% des résolutions) ». Qu’attendre, dans ces conditions, quoi que ce soit d’équitable et de positif de l’ONU...
Il n’en reste pas moins que les choses étant ce qu’elles sont ce vote onusien peut être qualifié de victoire diplomatique. Regrettable, certes, si les Palestiniens l’utilisent à mauvais escient, en traduisant Israël devant la Cour Pénale Internationale comme l’y pousse, par exemple, Human Rights Watch qui n’a pas peur de renier ses engagements. Ce que dénonce également UN Watch, des manœuvres attrayantes à court terme pour les ennemis d’Israël mais qui, sur le moyen et long terme, ne pourraient que repousser toute perspective de paix...

19 déc. 2012

ONU: un bouquet d’artifice à la fin de l’année

Editorial du Président du CRIF
UN Watch nous rappelle que l’Assemblée générale de l’ONU au cours de la session 2012 a passé 26 résolutions condamnant pour son action un pays particulier. La Syrie, l’Iran, la Corée du Nord et la Birmanie ont été une fois la cible de critiques. Israël l’a été 22 fois (85% des résolutions).
« L’Assemblée générale de l’ONU ne s’intéresse aux Palestiniens que dans l’exacte mesure où cela lui permet de condamner l’État d’Israël »

Rien que dans la journée d’hier, bouquet d’artifice de fin d’année, l’Assemblée générale a adopté contre Israël 9 résolutions portant sur les droits des Palestiniens, sur la responsabilité d’Israël dans les « extrêmes difficultés économiques dans les territoires occupés » ou sur l’obligation d’Israël de « rendre le Golan à la Syrie » (une demande tragiquement cocasse dans la conjoncture actuelle).

Alors même que l’armée syrienne venait de bombarder un camp de réfugiés palestiniens au sud de Damas, lançant des missiles sur des mosquées, entrainant la fuite de milliers de personnes, l’Assemblée générale de l’ONU n’a pas jugé utile de s’exprimer.

Certains anti-israéliens particulièrement obsessionnels prétendent qu’on ne parle jamais des Palestiniens : opinion qui m’a toujours semblé saugrenue en pensant au silence sur les territoires dans le monde où se produisent à large échelle massacres et exactions. Mais finalement, il y a du vrai dans ce qu’ils disent : l’Assemblée générale de l’ONU ne s’intéresse aux Palestiniens que dans l’exacte mesure où cela lui permet de condamner l’État d’Israël. Condamner le régime syrien pour ses crimes contre des réfugiés palestiniens bouleverserait des alliances et des équilibres. Aucun risque lorsqu’il s’agit d’Israël: trouver une majorité ne prête à aucune discussion.
Richard Prasquier
Président du CRIF et membre du Conseil d'Administration de UN Watch

17 déc. 2012

Lettre exhortant Human Rights Watch de démettre de son conseil l’officiel onusien antisémite Richard Falk

La lettre suivante a été envoyée aujourd'hui à Kenneth Roth, directeur exécutif  de Human Rights Watch.
 
Kenneth Roth
Directeur général

Human Rights Watch

350 Fifth Avenue, 34e étage

New York, NY 10118-3299

États-Unis d'Amérique


17 décembre 2012

Cher M. Roth,

Nous sommes choqués de découvrir que Richard Falk, l’officiel onusien dont les remarques antisémites et les théories du complot sur le 11-septembre ont été condamnées par le Premier ministre britannique David Cameron, l'ambassadrice américaine Susan Rice, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et le Haut Commissaire aux droits de l’homme Navi Pillay, est membre du conseil de votre organisation.



En légitimant ce raciste et cet ennemi des droits de l'homme, votre organisation sape ses propres principes fondateurs.
Nous vous invitons à le démettre de ses fonctions immédiatement.




15 déc. 2012

Volte-Face : Human Rights Watch fait du lobbying pour que l'ICC poursuive Israël, en contradiction avec des promesses faites antérieurement

Par Hillel Neuer 

GENÈVE - Quelques minutes après que l'ONU a qualifié la « Palestine» d’État par le vote du 29 novembre, l'organisation Human Rights Watch (HRW), basée à New York, publiait un communiqué de presse exhortant les Palestiniens à utiliser leur nouveau statut pour poursuivre Israël devant la Cour Pénale Internationale internationale (CPI).

Pourtant, bien peu ont remarqué que ces pressions exercées par HRW venaient contredire ce que l'organisation avait pourtant affirmé en promettant que ce scénario n'arriverait jamais.

En effet, en 2001, alors que les Américains débattaient pour savoir s'ils allaient apporter leur soutien ou non à la CPI, Human Rights Watch publiait « Mythes et réalités concernant la Cour pénale internationale ».


Dans le cadre de sa campagne menée pour obtenir que les États-Unis ratifient le Statut de Rome et rejoignent la CPI, Human Rights Watch affirmait que ce nouveau tribunal ne serait jamais utilisé « pour intenter des poursuites ayant des motifs politiques contre Israël ». Cette crainte n'était rien d'autre qu'un « mythe », soutenait Human Rights Watch.
Selon qui, « les actions futures sur le territoire israélien ou palestinien ne seront couvertes que si le traité de la CPI est ratifié par Israël ou par un État palestinien largement reconnu ». Et, expliquait Human Rights Watch dans un éditorial du Washington Post, « cela n'arrivera pas avant qu'il y ait un accord de paix et, dans ce cas, la probabilité d'une action militaire israélienne contre les Palestiniens diminuerait considérablement ».

29 nov. 2012

L’Assemblée générale de l’ONU élève le statut de l’OLP à celui d’ « État non membre »

Nouveau rapport de UN Watch: L'Assemblée générale adoptera 21 résolutions sur Israël et 4 sur le reste du monde - Voir ci-dessous.
 

Le Soudan génocidaire, dont le dirigeant est recherché pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale, a présenté la résolution de l'ONU au nom du groupe arabe. L’Ambassadeur Daffa-Alla Elhag Ali Osman, le 29 novembre. (Photo ONU). La Norvège, qui
se vantait de son vote en faveur de la résolution d'aujourd'hui, a trouvé la chose normale, selon des messages sur Twitter de son ambassadeur auprès de l'ONU et de sa mission.



29 novembre - L'Assemblée générale des Nations Unies a voté aujourd'hui à 138 contre 9 avec 41 abstentions pour l’élévation du statut d'observateur de l'OLP au même rang détenu par le Vatican, soit celui d'«Etat non membre».

Bien que surtout symbolique, l’élévation au statut d’État, comme s’en est vanté le président Abbas l'an dernier dans un billet publié par le New York Times, ouvre la voie à «l'internationalisation du conflit sur le plan juridique», permettant à l'OLP de porter plainte contre Israël à la Cour pénale internationale (CPI).

En parallèle, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a l'intention de publier un vaste rapport au début de 2013 compilé par une commission d'enquête modelée sur celle qui a produit le notoire rapport Goldstone. Il est probable que le rapport recommande la poursuite de responsables israéliens devant la CPI pour « crimes de guerre » en relation avec les colonies.

Bien que le nombre de votes en faveur de la résolution d’aujourd’hui puisse paraître important, UN Watch a noté que, dans les faits, il correspond à la majorité automatique habituelle qu’obtient toute résolution attaquant Israël. En fait, elle a remporté 28 voix de moins qu’une résolution pro-palestinienne adoptée la semaine dernière et que ce qu’obtiennent généralement de telles résolutions.

En outre, comme UN Watch l’a également rapporté, dans un message par la ministre canadienne Rona Ambrose, entre plusieurs autres, l'OLP a remporté 38 voix de moins que les 176 voix de l'Assemblée générale des Nations Unies accordées au Soudan génocidaire lorsqu’il a récemment été élu à un important organe des Nations Unies qui supervise le dossier des droits de l'homme.

Traduction française de David Ouellette (CERJI/CIJA)

22 nov. 2012

L'hypocrisie mise à nu: alors que l'ONU a ignoré les appels répétés d'Israël pour agir contre les roquettes du Hamas, il s'est précipité pour arrêter la légitime défense Israélienne

UN Watch publie les 20 lettres urgentes envoyées cette année
par les représentants israéliens à l'ONU




L'Ambassadeur russe Vitaly Churkin a soudain demandé
que l'ONU agisse cette semaine.




Extraits de l'une des 20 exemples de letttres de l'Ambassadeur israelien Ron Prosor envoyée au Secrétaire Général Ban Ki-moon et au président du Conseil de Sécurité, le 17 février 2012:

Il est grand temps que le Conseil de sécurité condamne ces attaques pleinement et sans équivoque, non seulement en tant que des violations graves du droit international, mais aussi comme des menaces graves pour la paix et la sécurité régionales.
Israël espère que le Conseil de sécurité, et tous les membres responsables de la communauté internationale condamneront, sans plus tarder, les tirs incessants de roquettes de Gaza .


... Israël tient l'organisation terroriste, le Hamas, entièrement responsable de toutes les attaques lancées depuis Gaza. Israël a exercé et continuera d'exercer son droit à l'autodéfense, et prendra le cas échéant toutes les mesures nécessaires pour protéger ses citoyens.
 
GENÈVE, le 22 novembre – Alors que la semaine dernière a vu se précipiter des agences des Nations Unies et des hauts fonctionnaires pour intervenir dés l'instant où Israël a commencé à défendre sa population civile contre des centaines de tirs de roquettes du Hamas, les lettres publiées par UN Watch montrent que ces mêmes personnages de l'ONU ont fermé les yeux à de multiples reprises alors qu'Israël avait plaidé pour qu'ils agissent.

L'Ambassadeur de la Russie, Vitaly Tchourkine, qui, depuis près de deux ans maintenant, bloque toute mesure du Conseil de sécurité de l'ONU, pour empêcher le régime syrien de Bachar al-Assad d'assassiner plus de 30.000 de ses propres citoyens, s'en est pris cette semaine à "la procrastination au sujet de la bande de Gaza."

En réalité, c'est la procrastination, l'indifférence et l'inaction de la Russie et de ses alliés au Conseil de sécurité, qui ont donné le feu vert au Hamas pour bombarder des civils israéliens et ont finalement incité la réponse tardive d'Israël.

À au moins 20 reprises cette année, le gouvernement israélien s'est tourné vers l'ONU concernant les tirs de roquettes palestiniens, dans des lettres identiques adressées au Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, et au Conseil de sécurité.

Israël a exhorté les Nations Unies d'agir, ou au minimum, de s'exprimer et de condamner ces attaques.
«L'inaction actuelle pourrait faciliter demain le déclenchement d'une escalade du conflit ", a averti Israël, alors qu'il faisait montre d'une retenue étonnante, que n'a jamais montré aucun autre pays face à une attaque similaire de roquettes. Pourtant, nous ne sommes au courant d'aucune action de l'ONU suite à ces avertissements.




20 nov. 2012

Lors d'un débat à l'ONU, un haut Commandant de l'Armée anglaise révèle:

"Le Hamas est expert dans l’art de dicter aux médias leurs gros titres, mais l'armée israélienne est la plus morale de l'histoire des guerres"





Pendant cette période où beaucoup aux Nations Unies, dans l'Union Européenne et les médias comparent faussement les attaques du Hamas visant des civils israéliens, avec les défenses de l'armée israélienne pour stopper les lancers de roquettes de terroristes, le discours à l'ONU, ci-dessous, n'a jamais été plus d'actualité.

16 nov. 2012

Briefing UN Watch au Siège des Nations Unies, New York, la veille des élections du Venezuela, du Pakistan & du Kazakhstan au Conseil des droits de l'homme.

Marcel Granier, journaliste venezuelien
persécuté par le régime de Chavez.
Cliquez ici pour voir le reste de l'album sur Facebook.

Hillel Neuer, d'UN Watch et Thor Halvorssen,
de la Human Rights Foundation
Elgio Cedeño, le prisionnier politique
le plus célèbre du Venezuela avant
sa fuite aux Etats-Unis en 2009
Igor Vinyavsky, journaliste kazakh persecuté
par le régime de Nazarbayev,
lire l'article paru dans le New York Times.


14 nov. 2012

Article du New York Times sur la conférence d'UN Watch ** Les Etats-Unis gagnent un siège, mais Chavez aussi







Etats-Unis élus avec 131 votes; Hugo Chavez élu avec 154 votes
New York, 12 Nov. - Malgré les appels internationaux de UN Watch pour une réforme, l'Assemblée générale des Nations Unies a voté ce matin pour ajouter encore plus de non-démocraties au Conseil des droits de l'homme, à savoir: le Pakistan, le Venezuela, le Kazakhstan, la Côte d’Ivoire, l'Ethiopie, le Gabon, et les Emirats arabes unis. Les membres du Conseil incluent déjà la Chine, Cuba, la Russie, l'Arabie saoudite et l'esclavagiste Mauritanie.
Marcel Granier, journaliste venezuelien persécuté par le régime de Chavez, parlait à la 5e conférence annuelle d'UN Watch le 9 novembre 2012, organisée en collaboration avec la Human Rights Foundation.
























Elgio Cedeno, le prisionnier politique le plus célèbre du Venezuela avant sa fuite aux Etats-Unis en 2009

Igor Vinyavsky, journaliste kazakh persecuté par le régime de Nazarbayev

Sajid Christopher, activiste chrétien pour le droit des minorités au Pakistan.

Le régime soudanais du dictateur Al-Bashir, recherché pour génocide par la Cour pénale internationale, a été élu la semaine passée à un comité-clé des droits de l'homme de l'ONU. Triste que les Etats-Unis et l'UE restent dans le silence. Seule UN Watch a dénoncé cela
Traduit du site du THE NEW YORK TIMES
12 novembre 2012

Le vote sur le Conseil des droits de l'homme met l'accent sur les dossiers des Etats membres

Par ELIAS E. LOPEZ

Ceux qui reprochent aux Nations Unies d’être une organisation inefficace et dysfonctionnelle font souvent référence aux membres du Conseil des droits de l'homme pour en apporter la preuve.

La Chine, Cuba, l'Arabie Saoudite et la Russie y détiennent maintenant des sièges. L’organisme a été un virulent et régulier critique d'Israël, mais a toujours été indulgent envers des pays comme le Sri Lanka, le Soudan et le Zimbabwe.

Même les États-Unis avaient refusé de participer au Conseil, jusqu'à ce que l'administration Obama inverse la politique de l'ère Bush, et sollicite avec succès un siège en 2009. Lundi, les Etats-Unis ont été réélu pour un nouveau mandat de trois ans.

Lors des élections de lundi, 18 États ont remporté des sièges, bien que les jours précédents, des militants aient dénoncé les violations des droits de l'homme de chaque membre potentiel. « Nous avons besoin de meilleurs ingrédients, pour faire une bonne soupe », a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch, lors d'une manifestation, vendredi, au siège des Nations Unies à New York, quand des questions au sujet de plusieurs candidats ont été soulevées.

Vendredi, UN Watch et la Human Rights Fondation ont invité les militants du Venezuela, du Pakistan et du Kazakhstan à parler des violations des droits de l'homme. Ces trois pays sont devenus membres du Conseil, ce lundi, bien que les deux ONG les ont jugés « non qualifiés » pour servir, suite à l’examen de leurs façons de protéger les droits nationaux, et leurs historiques de vote à l'ONU.

« Il serait immoral de laisser le Venezuela devenir membre s’il n'améliore pas son comportement », a déclaré l'homme d'affaires vénézuélien Eligio Cedeño, qui a soutenu l'opposition avant d'être arrêté et accusé de contourner les contrôles de change.

Comme mon collègue Simon Romero en a rendu compte en 2010, une juge, María Lourdes Afiuni, a libéré M. Cedeño après qu'un comité juridique de l'ONU a déclaré que sa détention préventive avait dépassé les limites fixées par la loi vénézuélienne. La décision rendue par la juge Afiuni a irrité le président Hugo Chávez, qui, tout en soutenant à la télévision nationale qu’en d’autres temps elle aurait été conduite devant un peloton d'exécution, a envoyé sa police secrète l'arrêter. Elle a été condamnée à 30 ans de prison et est actuellement en résidence surveillée. Mr Cedeño s’est lui enfui aux États-Unis.
UN Watch et la Fondation des droits de l’homme ont également critiqué le Pakistan de ne pas « remplir les normes minimales d'une démocratie libre ». Un point important de l’attention et de la condamnation internationale a été la loi pakistanaise sur le blasphème.

Sajid Christopher, un militant chrétien, a dénoncé la loi comme un instrument d'intimidation contre les minorités religieuses. « La loi ne demande ni de montrer ses intentions, ni d’apporter les preuves des allégations, et ne comporte aucune sanctions en cas de fausses déclarations », a déclaré M. Christopher, le fondateur d'un groupe appelé Human Friends International.

Sajid Christopher, un militant chrétien, a dénoncé la loi comme un instrument d'intimidation contre les minorités religieuses. « La loi ne demande ni de montrer ses intentions, ni d’apporter les preuves des allégations, et ne comporte aucune sanctions en cas de fausses déclarations », a déclaré M. Christopher, le fondateur d'un groupe appelé Human Friends International.

Il a mentionné le cas de Rimsha Masih. "Mes collègues, Declan Walsh et Salman Masood ont rapporté en août dernier que Rimshah, un jeune chrétienne de 14 ans qui vit en dehors d'Islamabad, a été détenue pendant plusieurs semaines après avoir été accusée d’avoir brûlé les pages d'un livre religieux. Selon certains rapports, il a été dit qu'elle trisomique. Son cas a déclenché un tollé public qui a montré la profonde polarisation du public pakistanais autour de la loi sur le blasphème."

Igor Vinyavsky, l’éditeur d’un journal du Kazakhstan, a dénoncé le harcèlement et les persécutions contre les médias indépendants. Dans son dernier indice sur la liberté de la presse, Reporters sans Frontières a classé le Kazakhstan 154 ème sur 179 pays. M. Vinyavsky a été arrêté en janvier et détenu pendant deux mois, après avoir été accusé d'avoir distribué des tracts appelant à l’insurrection, une accusation qu'il a contesté. Il a été arrêté après un raid au siège de son journal basé à Almaty, Vzglyad, et les forces de sécurité ont confisqué tout l'équipement de reportage, selon le témoignage du Comité pour la protection des journalistes.

«Elire le Kazakhstan serait un acte incompréhensible et honteux», a déclaré M. Vinyavsky par la voix d’un traducteur vendredi.

A chaque intervention, les frustrations à propose de l’adhésion du Venezuela, du Pakistan et du Kazakhstan au Conseil des droits de l'homme devenaient plus palpables. Mais certains, comme Thor Halvorssen, le président de la Fondation des droits de l’homme, basée à New York, continue à espérer que le système puisse être réformé. « Il appartient aux médias et aux groupes de la société civile de souligner les contradictions au sein du Conseil des droits de l’homme », a déclaré M. Halvorssen.

13 nov. 2012

Les Etats-Unis sont réélus







Dans les autres groupes, le verrouillage en amont du scrutin aura permis à des pays au bilan pour le moins sujet à discussion en matière de droits de l'homme, d'arriver au CDH. L'Ethiopie, dont la société civile peine à s'organiser et où les entorses à la liberté d'expression sont dénoncées par les ONG, rejoint ainsi le groupe africain. Dans les rangs latino-américains, le Venezuela fait lui aussi son entrée, une «aberration» selon Hillel Neuer, directeur de l'ONG UN Watch. - Le Temps, 13 Nov. 2012.

8 nov. 2012

L’ONU élit le régime génocidaire soudanais à l'une des plus hautes instances des droits de l’homme

UN Watch exhorte les États-Unis, l’Union européenne et le Secrétaire général de l’ONU à dénoncer ce choix.
NEW YORK, 8 novembre - UN Watch, l’organisme non gouvernemental de droits de la personne sis à Genève, a exhorté le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, la Commissaire aux droits de l’homme Navi Pillay, à l'ambassadeur américaine Susan Rice et à Catherine Ashton de l’Union européenne à condamner l’élection, aujourd’hui à l’ONU, du Soudan « génocidaire, misogyne et tyrannique » au Conseil économique et social (ECOSOC) formé de 54 États-membres ». L’ECOSOC est une haute instance onusienne responsable de la régulation des groupes de défense des droits de l’homme, de la supervision des comités de l'ONU dédiés aux droits des femmes et de la formulation de résolutions allant de la liberté sur Internet jusqu’à la mutilation génitale féminine.
« C'est un scandale », a déclaré Hillel Neuer, directeur général de UN Watch. « Le même jour où nous apprenons que le Soudan est en train de tuer des bébés et d’incendier des maisons au Darfour - précisément le genre de situation désastreuse dont l’ECOSOC devrait se préoccuper urgemment -, l'ONU rend la protection cruciale des droits de l’hommes moins probable que jamais ».
« Il est inexplicable que 176 des 193 États membres de l'ONU aient voté en faveur du régime sanguinaire d'Omar el-Béchir et manquent de reconnaître que l'élection du Soudan génocidaire à un organisme mondial des droits de l'homme revient à choisir Jack l'Eventreur pour protéger un refuge pour femmes», a dit Neuer.
«En accordant le sceau de la légitimité internationale à un meurtrier de masse, le système des droits humains des Nations Unies a aujourd'hui perdu de sa crédibilité et jeté une ombre sur la réputation de l'organisation dans son ensemble. »
Bien que les Etats-Unis aient pris des mesures importantes en septembre dernier pour presser le Soudan de se retirer des élections de ce lundi au Conseil des droits de l'homme composé de 47 pays – avec le soutien d’une campagne massive menée par la vedette de cinéma Mia Farrow et UN Watch - l'administration Obama a été étonnamment silencieuse sur le vote d'aujourd'hui.
En revanche, en 2004, l'ambassadeur américain avait notoirement quitté l'ECOSOC, après que le Soudan y fut élu.
Selon des initiés, le silence de Washington sur le Soudan pourrait découler de la crainte de mécontenter les Etats africains et arabes en anticipation de la fragile candidature des Etats-Unis pour un siège au Conseil des droits de l’homme lors du vote du 12 novembre.

Le directeur général de UN Watch Hillel Neuer (centre) en route pour le siège de l’Onu pour y tenir une conférence de presse en compagnie de l’ancien prisonnier politique vénézuélien Eligio Cedeno (à gauche) du président de Human Rights Foundation Thor Halvorssen (à droite) à l’occasion de la publication d’un nouveau rapport de la présentation de pétitions de parlementaires et d’ONG opposés aux candidatures du Pakistan, du Venezuela, du Kazakhstan et d’autres abuseurs de droits au Conseil des droits de l’homme. Des victimes viendront aussi de ces pays pour témoigner. Le vote aura lieu lundi le 12 novembre. Hélas, on s’attend à ce que la candidature des Etats-Unis, bien qu’ils soient le chef de file à l’ONU en matière d’actions positives sur la question des droits de l’homme, soit défaite.

22 oct. 2012

Débat : Protestations de l'Iran après qu'UN Watch demande qu'Ahmadinejad soit inculpé

Les Etats-Unis défendent le droit à la parole d'UN Watch et réfutent les objections de Téhéran


Lors de la récente réunion du Conseil des droits de l'homme, l'Iran a essayé d'interrompre le discours d'UN Watch qui prônait la poursuite de Mahmoud Ahmadinejad pour incitation au génocide. Le délégué du régime fondamentaliste n'était pas tout à fait cohérent. Bien que la Présidente de ce Conseil ait d'abord semblé approuver les objections de l'Iran, dans une intervention forte la délégation américaine a réaffirmé le droit à la parole d'UN Watch.

Voir la vidéo et le texte ci-dessous.


Débat au Conseil des droits de l'homme, 24 septembre 2012
Ordre du Jour, Point 8 : la Déclaration de Vienne sur les droits de l'homme


La Présidente du Conseil Laura Dupuy Lasserre : J'appelle UN Watch.

Le Directeur exécutif d'UN Watch Hillel Neuer : Je vous remercie, Madame la Présidente. La Déclaration de Vienne reconnaît que la promotion et la protection de tous les droits de l'homme est une préoccupation légitime de la communauté internationale. Mais comment ce Conseil devrait-il attirer l'attention du monde ?




17 oct. 2012

Richard Falk, expert à l'ONU, justifie son article « Faire confiance à Khomeini » (1979) dans le New York Times

Par Hillel Neuer

Alors que l'AIEA et la communauté internationale se concentrent de plus en plus sur la menaçante course à la bombe nucléaire du gouvernement iranien, un nouvel article sur la révolution de 1979 par Richard Falk, rapporteur permanent au Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur les « violations israéliennes des fondements et des principes du droit international », nous rappelle une fois de plus la façon dont il a été un promoteur clé aux Etats-Unis de l'établissement du régime fondamentaliste.
Et la façon dont il reste aujourd'hui absolument impénitent.

Quelques jours après que l'ayatollah Khomeini eut pris le pouvoir en 1979, Falk, dans un billet d’opinion publié dans le New York Times intitulé « Faire confiance à Khomeini», rassurait le monde que «sa représentation comme fanatique, réactionnaire et colporteur de grossiers préjugés semble certainement et heureusement fausse ».


L’entourage de Khomeini, écrivait Falk, avait « un historique notable de souci pour les droits de l'homme ». En effet, le «nouveau modèle de révolution populaire » de l'ayatollah offrait au monde « un modèle désespérément nécessaire de gouvernance humaine pour un pays du tiers-monde ».

Sa longue réflexion sur les actions de l’ayatollah qui menèrent à la révolution arrive à l’heureuse conclusion que le jugement de Falk avait toujours été complètement justifié:

« Je continue à croire que, malgré les dangers de la politique visionnaire, elle est notre seul espoir, en tant qu'espèce, de créer un avenir juste et durable pour l'humanité ».



24 sept. 2012

Pourquoi Israël a ressenti le besoin de quitter

Témoignage de UN Watch devant la 21e session du Conseil des droits de l'ONU, livré par Hillel Neuer au titre du point 7



Merci Madame la Présidente.

Plusieurs orateurs ont critiqué Israël aujourd'hui pour son absence du débat. Nous accueillons favorablement des conditions qui permettraient à Israël de revenir.

Dans le même temps, il est important pour le Conseil de réfléchir à la raison pour laquelle Israël a ressenti le besoin de quitter. Peut-être que la réponse réside dans le débat d'aujourd'hui.

L'ordre du jour en vertu duquel nous nous rencontrons, intégré à chaque session, examine Israël seulement. La semaine dernière, nous avons eu une journée pour examiner les violations commises par le monde entier. Aujourd'hui, nous avons un jour d’examen des violations alléguées commises par Israël. Nous rappelons qu’en juin 2007, le Secrétaire général a condamné la décision du Conseil de mettre en œuvre ce point biaisé.

Deuxièmement, dans le débat d'aujourd'hui, le Conseil s'est concentré sur la mise en œuvre du rapport Goldstone. Un an et demi plus tôt, le principal auteur de ce rapport, le juge Goldstone, a désavoué le rapport Goldstone. Il désavoua son accusation principale.

Comment se fait-il, alors, que ce Conseil se réunit pour mettre en œuvre le rapport Goldstone alors que Goldstone lui-même a déclaré expressément que, s'il avait été en possession de la même information dont il dispose aujourd'hui, il n'aurait pas adopté le même rapport. La politique du Conseil est illogique.

12 sept. 2012

UN Watch : pour être légitime, l'ONU doit appliquer ses propres normes

La légitimité du Conseil est en jeu.

Témoignage de UN Watch, à la 21ème Session du Conseil des droits de l'homme 
prononcé le 11 septembre 2012, par Mme Mascha Kosky-Sachs lors de la discussion du 2ème point de l'ordre du jour.




Je vous remercie, Madame la Présidente. 

Nous remercions Madame la Haute Commissaire pour son rapport. 

Et nous remercions le Secrétaire général pour l'éloge de la suspension par ce conseil de la Libye du colonel Kadhafi, qui a suivi la campagne menée par UN Watch, qui a duré un an et qui a été soutenue par 70 ONG des droits de l'homme. 

La suspension est intervenue après la défection des représentants de la Libye. 


Découvert: Un haut responsable onusien est le héros de négationnistes

CLIQUEZ ICI POUR URGER L’AMBASSADEUR AMÉRICAINE SUSAN RICE D’AGIR 

Un autre mauvais sujet à l’ONU  -- par HILLEL C. NEUER

Genève – Les promoteurs du Conseil des droits de l’homme de l’ONU miné par l’hypocrisie prétendent qu’il a été réformé. Pourtant, l’organisme constitué de 47 pays a fait preuve d’une nouvelle bassesse en nommant un nouveau haut responsable dont l’œuvre d’une vie, la rédaction de livres sur la Seconde Guerre mondiale, identifie les Allemands comme les victimes et les alliés comme les criminels de guerre.


2 sept. 2012

Victoire: humilié, le Soudan se retire suite à la campagne d'UN Watch

GENEVE, le 2 septembre - Dans ce qui constitue une rare victoire de la décence au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, le Soudan vient de retirer sa candidature pour une position d'influence au sein de cet organisme mondial.

Comme l'ont relaté le Foreign Policy Magazine ainsi que l'agence Associated Press, le retrait du Soudan fait suite à la grande campagne de protestation présidée par Mia Farrow et organisée par UN Watch.

L'offensive d'UN Watch a consisté en un dépôt d'objection juridique, l'obtention du soutien de 30 organisation pour les droits de l'Homme, l'envoi de lettres à neuf ministres des Affaires étrangères et aux 193 missions de l'ONU, une campagne internet de 3000 messages à l'envoyé de l'ONU au Soudan, et à l'ambassadeur américain Susan Rice, qui à son tour ont fait pression sur le régime de Khartoum.


31 août 2012

VICTOIRE:

Suite à la campagne médiatique d'UN Watch soutenue par Mia Farrow & 30 groupes de défense des droits de l'homme, ainsi que nos efforts sur le plan diplomatique et légal, le Soudan génocidaire ne sera PAS élu à la plus haute instance mondiale des droits de l'homme.

En savoir plus dans l'article de Foreign Policy Magazine en anglais.

30 août 2012

DITES NON AU SOUDAN GÉNOCIDAIRE:


Mia Farrow dirige la Campagne contre l’accession du Soudan au Conseil des droits de l’homme de l’ONU 

UN Watch lance une offensive juridique, diplomatique et médiatique en trois volets

GENÈVE, 30 août - Mia Farrow, vedette de cinéma et défenseur de longue date des victimes du Darfour, dirige une campagne de militants des droits de l'homme organisée par UN Watch qui a lancé aujourd'hui une offensive juridique, diplomatique et médiatique pour bloquer la candidature du Soudan à un siège au sein de la plus haute instance de défense des droits de l’homme du monde, lors d’élections qui se tiendront le 12 novembre.

1. Offensive juridique. Dans une objection inédite déposée aujourd'hui auprès de la conseillère juridique de l’ONU Patricia O'Brien, UN Watch, qui coordonne la campagne «Stop au Soudan », a réclamé la disqualification de la candidature du régime de Khartoum pour un siège au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, au motif qu'il est accusé de génocide par la Cour pénale internationale, laquelle a déjà émis deux mandats d'arrêt contre le dirigeant du régime Omar el-Béchir.

2. Offensive diplomatique. Le groupe a envoyé des lettres aujourd'hui aux missions des 193 Etats membres des Nations Unies, les incitant à  s'opposer à la candidature du Soudan en raison de son refus de satisfaire aux propres critères d’adhésion du Conseil qui appellent les pays à «respecter les normes les plus élevées en matière de promotion et de protection des droits de l'homme. »

22 août 2012

UN Watch blâme le Secrétaire général des Nations Unies qui envoie "un mauvais signal au mauvais moment"


Genève, 22 août – Des militants des droits de l’homme blâment Ban Ki-Moon, le chef de l’ONU, qui a annoncé sa participation au sommet des 120 membres du Mouvement des Non-alignés à Téhéran « le jour même où le Conseil de Sécurité auditionnait un rapport de haut niveau sur l’aide iranienne au régime syrien dans l’assassinat de son propre peuple  en violation de la résolution 1747 adoptée sous la plus haute autorité de l’organisation, le chapitre 7 ».

« En allant à un sommet de propagande à Téhéran, le Secrétaire général de l’ONU abdique sa responsabilité morale à un moment crucial et envoie inévitablement le mauvais signal», a déclaré Hillel Neuer, Directeur exécutif de UN Watch, une organisation des droits de l’homme indépendante qui a permis à Ahmad BatebiMohammed MostafaeiNaznanin Afshin-Jam et d’autres dissidents iraniens importants d’apporter leurs témoignages devant l’ONU.

16 août 2012

La suspension de la Syrie par l'OCI provoque un nouvel appel pour que Bachar al-Assad soit expulsé d'un Comité des droits de l'homme de l'ONU

Les États-Unis et la Grande-Bretagne doivent respecter l'engagement qu'ils ont pris d'exiger que le régime d'Assad soit expulsé par l'UNESCO

Organisation des droits de l'homme : « le maintien de la participation de la Syrie entache durablement la réputation de l'ONU toute entière »

GENÈVE, le 16 août -  Décidée hier, la suspension de la Syrie de l'Organisation de la Coopération Islamique, regroupant 57 pays, crée une nouvelle occasion pour que le Comité des droits de l'homme de l'ONU, organisme de premier plan, annule son élection  « honteuse » du régime de Bachar al-Assad en novembre dernier, a déclaré UN Watch, organisation des droits de l'homme basée à Genève, qui est à la tête d'une campagne menée par 55 parlementaires, des associations des droits de l'homme et des groupes religieux qui demandent l'expulsion de la Syrie.

« Maintenant que l'OCI ainsi que la Ligue arabe ont suspendu la Syrie, il n'y a plus aucune excuse, ni moralement, ni politiquement, pour que l'UNESCO insiste sur le maintien du régime de Bachar al-Assad au sein de son Comité des droits de l'homme, dont le mandat est d'aider les victimes dans le monde. Le moment est venu pour l'UNESCO d'arrêter de légitimer un gouvernement qui assassine impitoyablement son propre peuple, a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch.
« Avoir la Syrie comme juge mondial des droits de l'homme revient à faire d'un pyromane un pompier », a déclaré Hillel Neuer. « L'UNESCO  permet au régime d'Assad de se pavaner à Paris en tant qu'arbitre des Nations Unies en matière de droits de l'homme. C'est immoral, indéfendable et une insulte aux victimes en Syrie ».

7 août 2012

C'est officiel: le régime soudanais d’Al-Bashir brigue sans opposition un siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU

L’organisme de défense des droits de l’homme UN Watch exhorte Ban Ki-moon et la Haut Commissaire aux droits de l’homme Pillay à se prononcer.

GENÈVE, le 7 août - L’organisme de défense des droits de l’homme UN Watch, sis à Genève, a condamné la candidature du régime soudanais d’Omar Al-Bashir au Conseil des droits de l’homme, telle que confirmée par un site Web de l’ONU, et ce, en dépit d’un mandat de la Cour pénale internationale pour son arrestation en vertu d’accusations de génocide.

« L'élection du Soudan à la plus haute instance des droits de l’homme de la communauté internationale est assimilable à la nomination de Jack l'Eventreur à la tête d'un refuge pour femmes», a déclaré Hillel Neuer, directeur général de UN Watch.

En juillet, UN Watch avait appelé le Secrétaire général Ban Ki-moon, la Haut Commissaire des droits de l'homme Navi Pillay, la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et Catherine Ashton de l'Union européenne à dénoncer et à combattre la candidature annoncée du Soudan.

30 juil. 2012

Des Syriens massacrés, mais l’ONU trop occupé condamne 3 fois Israël


Alors que les Syriens continuent d’être massacrés, l’ONU est encore une fois trop occupée à condamner Israël pour pouvoir répondre à ceux qui réclament une aide d’urgence à Alep et ailleurs.

Le conseil économique et social
 (ECOSOC), organisme principal, selon la charte des nations unies, chargé des droits de l’homme et des libertés fondamentales, vient de conclure sa session annuelle les yeux fermés sur les massacres en cours par le régime d’Assad. Au lieu de cela, une liste de toutes ses résolutions pour le monde entier montre qu' ECOSOC a condamné un seul pays: Israël. Deux résolutions ont été adoptées contre Israël ainsi qu'un rapport.

Patronnée par l'Algérie pour le groupe du Tiers-Monde, plus connu sous le nom G-77, et par la Turquie,  une résolution unilatérale et politisée a été adoptée le 26 juillet avec le titre suivant « Répercussions économiques et sociales de l’occupation Israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans les territoires palestiniens occupés, incluant Jérusalem Est et la population arabe dans le Golan Syrien occupé. »

24 juil. 2012

Depuis l'ONU, Richard Falk accuse "la communauté juive organisée" d'etre responsable de crimes contre les Palestiniens

Lettre de UN Watch adressée à Francois Hollande, ainsi qu'à d'autres chefs de gouvernements, afin de condamner Richard Falk.

M. Falk a publié l’article dans le même blog où il avait mis en ligne, l’an dernier, une caricature antisémite qui fut condamnée par le Premier ministre britannique David Cameron et la Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Navi Pillay. Le rapporteur spécial du Conseil des droits de l'homme y accuse « la communauté juive organisée », ainsi que le gouvernement des Etats-Unis, d’être « responsables de la confiscation massive et persistante des terres et des droits des Palestiniens.



Monsieur le Président de la République 
Palais de l'Elysée 
55, rue du faubourg Saint-Honoré 
75008 Paris 
France 
Le 24 juillet 2012,

Monsieur le Président de la République,

UN Watch vous félicite du ferme engagement à combattre l'antisémitisme que vous avez pris dans votre discours prononcé cette semaine à l’occasion de la commémoration de la rafle et de l’assassinat de Juifs français en 1942 et dans lequel vous avez évoqué le récent attentat contre une école juive à Toulouse.


À cet égard, je me sens tenu de vous informer qu'un représentant du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH), dont la France est un important pilier, vient de publier des propos antisémites presque identiques à ceux invoqués par le tueur à Toulouse. Je me réfère à l'article publié le 20 juillet dernier par Richard Falk, rapporteur spécial du CDH assigné à l’enquête permanente des « violations israéliennes des fondements et des principes du droit international ».