28 oct. 2013

Israël revient au CDH, après 18 mois d’absence


GENÈVE, le 28 Oct. - Israël a décidé qu’il reviendra au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, deux jours avant la date prévue (mardi) pour subir un examen quadriennal de son bilan en matière de droits de l'homme.

Il est maintenant temps pour le Conseil de faire preuve de bonne foi en écoutant les appels du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki -moon, et de son prédécesseur, Kofi Annan, pour supprimer les ordres du jour sélectifs sur Israël - la seule disposition en son genre, se concentrant sur un pays en particulier – et pour mettre fin à l' exclusion d'Israël dans l'un des cinq groupes régionaux du Conseil. (Pour prendre action et pousser l'Union européenne à soutenir l'égalité pour Israël , cliquez ici).

L’agenda focalisée uniquement sur Israël a été critiqué par M. Ban après son adoption en Juin 2007 à l'initiative des Etats arabes. M. Ban "exprima sa déception lors de la décision du Conseil de sélectionner Israël comme le seul élément spécifique régional sur son ordre du jour, compte tenu de l'étendue et de la portée des allégations des violations des droits de l'homme dans le monde". Néanmoins, il reste toujours présent.

L’investigateur permanent du Conseil sur les violations d’Israël est mandaté par le Conseil d’examiner seulement Israël et non le Hamas, Fatah, le Jihad islamique ou tout autre état ou groupe arabe.

C’est le seul pays mandaté d'examiner les actions d'un seul côté et cela en présumant d’avance toute violation quelle qu’elle soit.

Celui qui occupe ce poste, Richard Falk, a approuvé le Hamas, a salué les théoriciens de la conspiration concernant le 11/09 et a été condamnée cette année par le chef de l’ONU, Ban Ki -moon, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Canada, pour avoir insinué que les attaques terroristes lors du marathon de Boston étaient de la faute des Etats-Unis et d’Israël. Falk présentera un rapport à l'Assemblée générale le mardi appelant à un boycott, à une cession et à des sanctions pour faire pression sur Israël ».

Des personnalités s'opposent au penchant anti-Israël au sein du CDH



Exclusion des groupes régionaux

• «Israël [ est ] le seul État membre qui n'est pas membre d'un des groupes régionaux ... Cette anomalie devrait être corrigée . Nous devons défendre le principe d'égalité entre tous les États membres des Nations Unies ».
  Ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, le 25 Mars 1998.

• «L'exclusion d'Israël dans le système de groupements régionaux [et] l' intense attention accordée à certaines actions d'Israël , alors que d'autres situations ne parviennent pas toujours à susciter une indignation similaire [...], ont donné une impression regrettable de partialité et inégalité ».
Ancien Secrétaire général Kofi Annan de l'ONU, le 12 Décembre 1999

«Nous devons défendre le principe de l'égalité entre les États membres. Je vais continuer à encourager toutes les parties concernées à trouver une solution ». 
— Ancien Secrétaire général Kofi Annan de l'ONU, en ce qui concerne l' exclusion d'Israël d'un groupe régional.

• Ancien Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Sergio de Mello a recommandé l' inclusion d'Israël dans le groupe de l’Occident et a fait pression sur les ambassadeurs à Genève.

« [Nous ] devons corriger une anomalie de longue date qui a empêché Israël de participer pleinement et de manière égale dans le travail de l'Organisation » en incluant Israël en tant que membre du Groupe des pays d'Europe occidentale et d’autres groupes à Genève »
 — Ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, le 15 Mars 2005.

25 oct. 2013

L'EPU de l'Arabie Saoudite : alloué au sein des Nations Unies



EPU s’est-il mal passé? Aujourd’hui, lors de l’examen de l’ONU concernant la situation des droits de l'homme en Arabie saoudite, le régime fondamentaliste wahhabite a délibérément envoyé des femmes pour témoigner - mais leur visage ont été cachées. Pour partager sur Facebook, cliquez ici.

GENÈVE, le 21 octobre – Alors que, ce matin, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU examinait la situation des droits nationaux en Arabie saoudite, une minorité des démocraties comme le Canada, Royaume-Uni et la République tchèque a soulevé des inquiétudes, mais la grande majorité des pays alignés ont défendu et loué l'un des régimes théocratiques les plus répressifs du monde.

Sur les 102 pays qui ont pris la parole aujourd'hui, plus de 80 d'entre eux ont fait l'éloge de l’Arabie saoudite.

C'était une autre réunion qui s'est malheureusement transformé en une société de louanges mutuels, avec les régimes anti-démocratiques comme la Chine communiste faisant un tas d’éloges sur l’intégriste Arabie Saoudite, en sachant que demain matin, lorsque la Chine sera examinée, les Saoudiens lui renverront l’ascenseur.

Malgré la reconnaissance généralisée du bilan catastrophique de l'Arabie saoudite sur les droits des femmes, la liberté religieuse et les libertés politiques, le pays est en passe de remporter un siège au Conseil des droits de l'homme lors des élections qui auront lieu le 12 Novembre à l'Assemblée Générale des Nations Unies.

ONU : L’ordre du jour antisioniste du Conseil des Droits de l’homme


Jeudi 24 octobre 2013, par Israël-Bashing, par Manfred Gerstenfeld
Manfred Gerstenfeld interviewe Hillel Neuer, alors que les pays membres de l’organe onusien discutent des clauses imposées par Israël comme conditions préalables.

“Les déformations anti-israéliennes se propagent au sein du système de l’ONU. En 2012, son Assemblée Générale a adopté 22 résolutions contre Israël – contre quatre pour tout le reste du monde.

“Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies (CDHNU/UNHRC), situé à Genève, s’est doté d’un ordre du jour hostile à Israël. C’est l’unique pays pris spécifiquement pour cible à chaque réunion. Pas un seul des principaux violateurs des droits de l’homme, comme la Chine, Cuba, le Pakistan, l’Arabie Saoudite, le Soudan, la Syrie ou le Zimbabwe ne fait l’objet d’un pareil traitement ».

Hillel Neuer est Directeur exécutif d’UN Watch depuis 2004. En 2013, le journal israélien Maariv l’a désigné comme l’un des dix premiers organismes publics juifs qui font que le monde reste un endroit amendable où vivre.

UN Watch, fondée en 1993, est la seule ONG accréditée par l’ONU, à qui est confiée une mission d’observation auprès de l’organisation mondiale, pour mesurer si elle respecte sa propre charte. Elle lutte contre le préjugé anti-israélien, tient l’ONU pour comptable de ses orientations et défend les droits de l’homme. Pour atteindre ces objectifs, elle fait face aux dictatures, aux double-standards et réplique aux attaques contre le statut international d‘Israël.