Editorial du Président du CRIF
Rien que dans la journée d’hier, bouquet d’artifice de fin d’année, l’Assemblée générale a adopté contre Israël 9 résolutions portant sur les droits des Palestiniens, sur la responsabilité d’Israël dans les « extrêmes difficultés économiques dans les territoires occupés » ou sur l’obligation d’Israël de « rendre le Golan à la Syrie » (une demande tragiquement cocasse dans la conjoncture actuelle).
Alors même que l’armée syrienne venait de bombarder un camp de réfugiés palestiniens au sud de Damas, lançant des missiles sur des mosquées, entrainant la fuite de milliers de personnes, l’Assemblée générale de l’ONU n’a pas jugé utile de s’exprimer.
Certains anti-israéliens particulièrement obsessionnels prétendent qu’on ne parle jamais des Palestiniens : opinion qui m’a toujours semblé saugrenue en pensant au silence sur les territoires dans le monde où se produisent à large échelle massacres et exactions. Mais finalement, il y a du vrai dans ce qu’ils disent : l’Assemblée générale de l’ONU ne s’intéresse aux Palestiniens que dans l’exacte mesure où cela lui permet de condamner l’État d’Israël. Condamner le régime syrien pour ses crimes contre des réfugiés palestiniens bouleverserait des alliances et des équilibres. Aucun risque lorsqu’il s’agit d’Israël: trouver une majorité ne prête à aucune discussion.
Alors même que l’armée syrienne venait de bombarder un camp de réfugiés palestiniens au sud de Damas, lançant des missiles sur des mosquées, entrainant la fuite de milliers de personnes, l’Assemblée générale de l’ONU n’a pas jugé utile de s’exprimer.
Certains anti-israéliens particulièrement obsessionnels prétendent qu’on ne parle jamais des Palestiniens : opinion qui m’a toujours semblé saugrenue en pensant au silence sur les territoires dans le monde où se produisent à large échelle massacres et exactions. Mais finalement, il y a du vrai dans ce qu’ils disent : l’Assemblée générale de l’ONU ne s’intéresse aux Palestiniens que dans l’exacte mesure où cela lui permet de condamner l’État d’Israël. Condamner le régime syrien pour ses crimes contre des réfugiés palestiniens bouleverserait des alliances et des équilibres. Aucun risque lorsqu’il s’agit d’Israël: trouver une majorité ne prête à aucune discussion.
Richard Prasquier
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