14 janv. 2013

Mission d'enquête de l'ONU au Tibet?

Le communiqué suivant nous a été transmis par un groupe d'activistes tibétains. La longue souffrance du peuple tibétain a désespérément besoin d'un soutien mondial. Malheureusement, les chances que l'ONU envoie une mission d'enquête sur les abus de la Chine au Tibet sont très minces pour ne pas dire nulles.

"Nous demandons aux Nations Unies de s’engager immédiatement à envoyer une mission d’enquête indépendante et libre de mouvement au Tibet et de faire pression sur le gouvernement chinois afin que les atrocités commises envers les femmes tibétaines cessent."



La 7ème manifestation aura lieu sur la Place des Nations le vendredi 18 janvier de 11h00 à 16h00. Les sections de Oetwil am See, Volketswil et du Rüti ainsi que leurs sympathisants vont attirer l’attention sur les violations répétées des Droits des femmes au Tibet.

Depuis des décennies, le gouvernement chinois s’est engagé dans une politique systématique de discrimination et de violence contre les femmes tibétaines dans leur vie de tous les jours. Des méthodes illégales, violentes et contraignantes de contrôle des naissances sont appliquées aux femmes Tibétaines. Les femmes tibétaines se voient refuser le droit de choisir leur propre moyen de procréation et sont stérilisées de force à un rythme alarmant. Des avortements involontaires, des menaces, des amendes pour des enfants « non-autorisés » violent les droits des femmes au Tibet.
 

Ces atrocités doivent être considérées comme une tentative pour réduire la population tibétaine. Ces actions ne contreviennent pas seulement à la Constitution de la République Populaire de Chine et à d’autres conventions internationales mais ils représentent également des actions de génocide. Des stérilisations ont été imposées aux femmes contre leur volonté ou parfois même sans leur mise au courant durant d’autres interventions chirurgicales.
 

Assez fréquemment ces interventions sont pratiquées par du personnel médical non qualifié, ce qui tend à provoquer des complications voire le décès. Des avortements ou d’autres mesures concluant à l’avortement ont eu lieu jusqu’à une grossesse avancée. De plus, même pour les femmes « chanceuses » d’être épargnées par des mesures radicales, des mesures coercitives de contrôle des naissances ainsi que des amendes élevées, un déni d’éducation, des cartes de rationnement pour la nourriture et les droits à la propriété leur sont appliqués.

Les femmes tibétaines constituent environ le 1/3 de la population carcérale pour raison politique. La torture et le traitement des malades ainsi que les abus sexuels et les viols des femmes tibétaines sont monnaie courante. Des méthodes de torture telles que des chocs électriques aux parties génitales, des attaques par des chiens féroces et des sévices sexuels sont régulièrement appliquées aux femmes Tibétaines.

Le droit à pratiquer leur religion leur est aussi refusé. Les arrestations et les détentions de nonnes pour raison de manifestation pacifique, activités légales se règlent souvent par des expulsions des institutions religieuses. Les nonnes qui refusent de se soumettre aux demandes répressives des campagnes de « Rééducation Patriotique » se voient condamnées à l’extradition, aux interrogatoires et aux coups.

L’année passée, de nombreuses nonnes et femmes se sont immolées. Parmi elles se trouvaient des mères de jeunes enfants, des étudiantes ainsi que des adolescentes de 16 ans. Alors qu’elles recouraient à cette manière désespérée et ultime de manifester, elles hurlaient en demandant la liberté et le retour de Sa Sainteté le Dalaï Lama au Tibet.



Nous demandons aux Nations Unies de s’engager immédiatement à envoyer une mission d’enquête indépendante et libre de mouvement au Tibet et de faire pression sur le gouvernement chinois afin que les atrocités commises envers les femmes tibétaines cessent.



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