Est-ce important que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU reporte un débat sur les violations présumées d'Israël?
Même le New York Times est entré dans la mêlée - avec un rare éditorial consacré aux activités de l’organisation genevoise - accusant Israël de porter atteinte aux droits de l'homme. Des manchettes dans le monde entier ont fait écho à l'indignation.
UN Watch a déjà exposé l’hypocrisie flagrante de ces accusations vides.
Pourtant, il s'avère désormais qu’exactement au même moment où cette tempête médiatique soufflait, le Conseil était en train d’adopter une approche tout à fait différente à l'égard d'une demande similaire faite par un de ses propres hauts responsables de l'ONU, de reporter le débat sur les violations présumées d'Israël.
UN Watch a découvert que le Conseil a tranquillement publié un préavis annonçant que son propre rapporteur sur la Palestine, le tristement célèbre Richard Falk, qui avait été expulsé de Human Rights Watch en réponse à notre campagne, allait sauter une apparition prévue au Conseil, reportant son rapport de plusieurs mois.
UN Watch a découvert que le Conseil a tranquillement publié un préavis annonçant que son propre rapporteur sur la Palestine, le tristement célèbre Richard Falk, qui avait été expulsé de Human Rights Watch en réponse à notre campagne, allait sauter une apparition prévue au Conseil, reportant son rapport de plusieurs mois.
Falk, un théoricien du complot sur le 11-Septembre, devait présenter son rapport le lundi 18 mars - la journée spéciale contre Israël qui est une caractéristique permanente de chaque session - en même temps que la présentation du nouveau rapport de la mission d’établissement des faits du Conseil sur les colonies israéliennes. Au lieu de cela, nous apprenons que le rapport de Falk a été reporté à juin. Aucune raison n'a été donnée.
Même si le report de la présentation du rapport signifie qu’un débat prévu à l’agenda du Conseil sur les violations présumées d'Israël - un instrument supposément vital de justice pour une situation d'urgence - va maintenant être reporté de plusieurs mois, tout d'un coup il n'y a pas d’indignation, aucune objection de principe et aucune question posée par le Conseil et ses adeptes.
Apparemment, le lobby anti-Israël du Conseil était préoccupé que la diatribe prévue de Falk serait noyée par le rapport concurrent sur les colonies et a donc décidé arbitrairement de modifier le calendrier du Conseil afin d'espacer leurs véhicules de propagande en sessions séparées.
En 2010, ce sont les Palestiniens eux-mêmes qui ont exigé et facilement obtenu un report du rapport de Falk de la session de mars à celle de juin de cette année.
Voici ce que des diplomates américains ont signalé, tel que révélé par Wikileaks :
[L’Ambassadeur palestinien adjoint] Zuhairi était visiblement contrarié par la référence [de Falk] au Hamas dans son projet de rapport. Au paragraphe 8, Falk affirme que la résolution 64/10 de l’AGNU [Assemblée générale de l’ONU] appelle le Hamas – en substitution à l’Autorité palestinienne - à mener des enquêtes. Zuhairi a fait valoir qu'il avait trop souvent corrigé les nombreuses erreurs de Falk et que cette dernière tentative malencontreuse de Falk était allée trop loin. Zuhairi dit qu'il pourrait utiliser la réunion d’organisation du CDH [Conseil des droits de l’homme] du 18 février pour chercher à bloquer la présentation du rapport de Falk devant le CDH au motif que Falk avait outrepassé son mandat, avait abordé des questions étrangères à sa mission et n'avait pas correctement tenu compte d'une résolution de l'AGNU (sans parler de l'autorité légitime de l'Autorité palestinienne).
Est-ce important que le Conseil des droits de l’homme de l'ONU reporte un débat sur les violations présumées d'Israël?
Le double standard du Conseil face au report de rapports et de séances n'est qu'un exemple de plus de son préjudice pathologique contre Israël qui sape sa crédibilité et jette une ombre sur la réputation de l'organisation mondiale dans son ensemble.
Même si le report de la présentation du rapport signifie qu’un débat prévu à l’agenda du Conseil sur les violations présumées d'Israël - un instrument supposément vital de justice pour une situation d'urgence - va maintenant être reporté de plusieurs mois, tout d'un coup il n'y a pas d’indignation, aucune objection de principe et aucune question posée par le Conseil et ses adeptes.
Apparemment, le lobby anti-Israël du Conseil était préoccupé que la diatribe prévue de Falk serait noyée par le rapport concurrent sur les colonies et a donc décidé arbitrairement de modifier le calendrier du Conseil afin d'espacer leurs véhicules de propagande en sessions séparées.
En l'occurrence, ce n'est pas la première fois que le Conseil reporte un rapport de Falk et un débat du Conseil pour des raisons politiques.
Falk avait provoqué la colère de Ramallah avec son rapport octroyant un statut onusien à son ennemi juré le Hamas et ses remarques cinglantes à l’endroit de l'Autorité palestinienne et de son chef, Mahmoud Abbas.
Voici ce que des diplomates américains ont signalé, tel que révélé par Wikileaks :
Effectivement, l'ONU, obéissante, a reporté le rapport de Falk - et le débat à son sujet - par déférence non pas à un quelconque souci relatif aux droits humains, mais par déférence aux impératifs de l'agenda politique de l'OLP.
Est-ce important que le Conseil des droits de l’homme de l'ONU reporte un débat sur les violations présumées d'Israël?
En vérité, d’un authentique point de vue des droits de l'homme, cela n'a aucune importance.
En vérité, il n’importe guère que le Conseil a reporté la session d'examen sur Israël de la semaine dernière ou le rapport Falk qui avait été prévu pour le 18 mars 2013.
En vérité, les prétendus débats du Conseil sur Israël ont toute la forme d'un procès stalinien, où le verdict est prononcé à l'avance, et les violeurs et les meurtriers défilent en tant que procureurs de la justice.
Le double standard du Conseil face au report de rapports et de séances n'est qu'un exemple de plus de son préjudice pathologique contre Israël qui sape sa crédibilité et jette une ombre sur la réputation de l'organisation mondiale dans son ensemble.
Traduit par David Ouellette, CIJA
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