Malgré la tentative menée par les États-Unis pour l’en expulser, l’UNESCO a voté à 35 contre 8 en faveur d’une résolution édulcorée permettant à la Syrie de rester sur le panel des droits de l’homme.
GENÈVE, 8 Mars - L'organisation de l'ONU en matière d'éducation, de science et de culture vient de voter à 35 contre 8 en faveur d’une résolution qui condamne Assad pour des abus, mais qui - en dépit des efforts vigoureux menés par les États-Unis - maintient le régime au sein de son comité des droits de l'homme. Cliquez ici pour lire la résolution et ici pour la déclaration des États-Unis.
«Que l'UNESCO maintienne le président Bachar al-Assad au sein d’un comité des droits humains tandis que son régime assassine sans pitié son propre peuple est immoral et indéfendable et constitue une insulte aux victimes de la Syrie », a déclaré Hillel Neuer, directeur général de UN Watch, le groupe des droits de l'homme de Genève à la tête d'une campagne de 55 parlementaires et de groupes humanitaires et religieux qui exigent l'expulsion de la Syrie.
« Le monde a laissé filer une occasion en or pour exposer le manque de légitimité du régime d'Assad. La politique l’a emporté sur les droits de l'homme. Trop de diplomates de l'UNESCO craignent que si la Syrie est écartée pour des violations flagrantes, leurs propres régimes pourraient être les prochains ».
«La décision scandaleuse d’aujourd'hui remet en question la crédibilité de la mission de promotion des droits de l'homme de l'UNESCO. L’adhésion de la Syrie est une tache persistante sur la réputation de l'ONU dans son ensemble », a déclaré Neuer.
Après que l'UNESCO eut élu la Syrie à son comité des droits de l'homme en novembre dernier, UN Watch avait lancé une campagne visant à renverser la décision, ce qui a incité les États-Unis et la Grande-Bretagne à lancer le débat d'aujourd'hui à l'UNESCO.
« Alors que le texte d'aujourd'hui condamne à juste titre les violations de la Syrie, une première bien reçue pour l'UNESCO - l'appel promis à expulser le régime du panel des droits de l’homme de l'UNESCO a été complètement supprimé. Nous nous retrouvons avec des paroles sans poids».
« En maintenant Assad dans une position d'influence mondiale sur les droits de l'homme, l'UNESCO a sans aucun doute envoyé aujourd'hui le mauvais message. C’est une insulte inadmissible au peuple syrien qui souffre », a déclaré Neuer.
Il y a quelques semaines, UN Watch a reçu un avis du Bureau britannique des Affaires étrangères nous informant qu'il chercherait à annuler l’ « obscène » adhésion de la Syrie.
Dans un e-mail envoyé à UN Watch, le Royaume-Uni a déclaré qu'il « déplore le statut de membre continu de la Syrie à ce comité et ne croit pas que la présence de la Syrie soit propice au travail de l'organisme ou à la réputation de l'UNESCO. Nous nous sommes donc joints à d'autres pays pour soumettre un point à la première réunion du conseil d'administration au cours de laquelle nous chercherons à aborder explicitement l'adhésion de la Syrie à l’organisme ».
Le Royaume-Uni a également formé l'espoir que d'autres membres du conseil d'administration se joindraient à Londres pour mettre fin à ce qu'il a appelé «cette situation obscène [et] anormale ».
UN Watch applaudit les efforts des États-Unis et de la Grande-Bretagne, mais regrette qu’une majorité morale n’ait pu être constituée aujourd’hui à l'UNESCO pour expulser la Syrie.
GENÈVE, 8 Mars - L'organisation de l'ONU en matière d'éducation, de science et de culture vient de voter à 35 contre 8 en faveur d’une résolution qui condamne Assad pour des abus, mais qui - en dépit des efforts vigoureux menés par les États-Unis - maintient le régime au sein de son comité des droits de l'homme. Cliquez ici pour lire la résolution et ici pour la déclaration des États-Unis.
«Que l'UNESCO maintienne le président Bachar al-Assad au sein d’un comité des droits humains tandis que son régime assassine sans pitié son propre peuple est immoral et indéfendable et constitue une insulte aux victimes de la Syrie », a déclaré Hillel Neuer, directeur général de UN Watch, le groupe des droits de l'homme de Genève à la tête d'une campagne de 55 parlementaires et de groupes humanitaires et religieux qui exigent l'expulsion de la Syrie.
« Le monde a laissé filer une occasion en or pour exposer le manque de légitimité du régime d'Assad. La politique l’a emporté sur les droits de l'homme. Trop de diplomates de l'UNESCO craignent que si la Syrie est écartée pour des violations flagrantes, leurs propres régimes pourraient être les prochains ».
«La décision scandaleuse d’aujourd'hui remet en question la crédibilité de la mission de promotion des droits de l'homme de l'UNESCO. L’adhésion de la Syrie est une tache persistante sur la réputation de l'ONU dans son ensemble », a déclaré Neuer.
Après que l'UNESCO eut élu la Syrie à son comité des droits de l'homme en novembre dernier, UN Watch avait lancé une campagne visant à renverser la décision, ce qui a incité les États-Unis et la Grande-Bretagne à lancer le débat d'aujourd'hui à l'UNESCO.
« Alors que le texte d'aujourd'hui condamne à juste titre les violations de la Syrie, une première bien reçue pour l'UNESCO - l'appel promis à expulser le régime du panel des droits de l’homme de l'UNESCO a été complètement supprimé. Nous nous retrouvons avec des paroles sans poids».
« En maintenant Assad dans une position d'influence mondiale sur les droits de l'homme, l'UNESCO a sans aucun doute envoyé aujourd'hui le mauvais message. C’est une insulte inadmissible au peuple syrien qui souffre », a déclaré Neuer.
Il y a quelques semaines, UN Watch a reçu un avis du Bureau britannique des Affaires étrangères nous informant qu'il chercherait à annuler l’ « obscène » adhésion de la Syrie.
Dans un e-mail envoyé à UN Watch, le Royaume-Uni a déclaré qu'il « déplore le statut de membre continu de la Syrie à ce comité et ne croit pas que la présence de la Syrie soit propice au travail de l'organisme ou à la réputation de l'UNESCO. Nous nous sommes donc joints à d'autres pays pour soumettre un point à la première réunion du conseil d'administration au cours de laquelle nous chercherons à aborder explicitement l'adhésion de la Syrie à l’organisme ».
Le Royaume-Uni a également formé l'espoir que d'autres membres du conseil d'administration se joindraient à Londres pour mettre fin à ce qu'il a appelé «cette situation obscène [et] anormale ».
UN Watch applaudit les efforts des États-Unis et de la Grande-Bretagne, mais regrette qu’une majorité morale n’ait pu être constituée aujourd’hui à l'UNESCO pour expulser la Syrie.
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