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Le monde a laissé passer une occasion en or pour exposer le manque de légitimité du régime d'Assad. La politique prend le pas sur les droits de l'homme car trop de diplomates de l'UNESCO redoutent que leur pays soit le prochain sur la liste, s'ils laissent exclure la Syrie pour des violations flagrantes des droits de l'homme.
Cette décision épouvantable prise aujourd'hui remet en question la crédibilité de la mission de l'UNESCO pour promouvoir les droits de l'homme. Le cas de la Syrie entache durablement la réputation de l'ONU dans son ensemble", a déclaré Neuer.
Après que l'UNESCO ait élu la Syrie au sein de son Comité des Droits de l'homme en Novembre, UN Watch avait lancé une campagne visant à annuler cette décision, incitant les États-Unis et la Grande-Bretagne à lancer le débat d'aujourd'hui à l'UNESCO.
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