Lors d’un discours prononçé devant le merveilleux Canadian Institute for the Study of Antisemitism (Institut Canadien dédié à l’étude de l’antisémitisme)-devant lequel j’ai eu le plaisir de pouvoir m’exprimer récemment, à Winnipeg-Hannah Rosenthal, l’envoyée spéciale des Etats-Unis pour le monitoring et la lutte contre l’antisémitisme a souligné « la tendance croissante qui tend à
confondre opposition aux actions politiques de l’Etat d’Israël et antisémitisme. »
S’appuyant sur le test 3-D de Natan Sharansky pour détecter le moment où la critique dure mais légitime passe à l’antisémitisme, c’est-à-dire quand il y a diabolisation, délegitimation et deux poids deux mesures, Hannah Rosenthal a cité les cas d’antisémitisme détectés aux Nations-Unies:
Au cours de la session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations- Unies qui vient de se terminer, Israël a fait l’objet d’un nombre grossièrement disproportionné de résolutions. Ce qui semble indiquer qu’ Israël doit manifestement vivre à un standard plus élevé. Il en fut de même au moment où les Nations-Unies avaient adopté la résolution stipulant: « Sionisme égale Racisme », résolution qui faisait d’Israël le seul pays raciste au monde, alors que les Khmers Rouges au Cambodge menaient une campagne de génocide, des crimes contre l’humanité pour ainsi dire restés ignorés.
Et Rosenthal d’ajouter qu’il était important et nécessaire que les Etats-Unis soient présents dans ces organismes pour mener le combat dans la place.
Adaptation du texte original par Dominique Kahtan de la rédaction d’israel-flash
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