Speech before UN Human Rights Council 4th
Session, 23 March 2007
par Hillel Neuer, Directeur, UN Watch
Monsieur le Président,
Il y a six décennies, au lendemain des horreurs nazies, Eléonore Roosevelt,
René Cassin et d'autres éminentes personnalités se réunissaient ici, sur les
rives du Lac de Genève [1], pour réaffirmer le principe de la dignité humaine.
Ils créèrent la Commission pour les Droits de l'Homme [2]. Aujourd'hui, nous
demandons : Qu'en est-il de leur noble rêve ?
Dans cette session nous
avons la réponse. Confronté à des rapports convaincants, en provenance de toutes
les parties du monde, de torture, de persécution et de violence envers des
femmes, qu'a déclaré le Conseil et qu'a-t-il décidé ? Rien.
Sa réponse a
été le silence. Sa réponse a été l'indifférence. Sa réponse a été
coupable.
On pourrait dire, pour reprendre les mots de Harry Truman,
qu'il est devenu un Conseil qui ne-fait-rien, et n'est bon-à-rien.
Mais
ce ne serait inexact. Ce Conseil a, en fin de compte, fait quelque
chose.
Il a promulgué résolution sur résolution pour condamner un seul
Etat : Israël. Dans huit décisions - et il y en aura trois de plus, dans cette
session -, le Hamas et le Hezbollah ont bénéficié de l'impunité. Toutes les
autres victimes dans le monde - des millions et des millions dans 191 pays -
continuent à être ignorées.