26 déc. 2012

#MaikelInIsrael : que vient donc faire un blogger égyptien en Israël ?

"Nous devons distinguer entre le soutien des droits des Palestiniens et être anti-Israélien", a déclaré Maikel Nabil Sanah à l'Université Hébraïque de Jérusalem, ce dimanche.
Sa conférence sur les relations historiques de l'Egypte avec Israël a attiré des centaines d'étudiants à l'Institut Harry S.Truman pour la Promotion de la Paix, et une cinquantaine d'étudiants ont été refoulés faute de place.

«Soutenir les droits de l'Etat palestinien ne signifie pas que nous devons refuser le droit d'Israël à exister", a déclaré Nabil. "Moi et mes amis avons compris que nous n'atteindrons pas la démocratie sans paix", at-il expliqué. «Nos destins [d'Israël et de l'Egypte] sont liés. Tant que les dictatures et les gouvernements autoritaires utilisent la sécurité pour prendre nos droits et nos libertés chez nous, nous allons perdre nos droits à reculons, "a-t-il dit.

24 déc. 2012

Un « héros » de la révolution égyptienne en visite à Jérusalem

JSS News - Tel que rapporté aujourd’hui par le New York Times, Maikel Nabil, l’un des dissidents égyptiens les plus célèbres, combattants des droits de l’homme et des chef blogueurs démocrates – un ancien prisonnier politique qui est aussi partisan à la paix avec Israël – est arrivé à Jérusalem pour une mission de raffermissement de paix, Jérusalem où il prononcera des conférences universitaires, rencontrera des personnalités publiques et des militants de la paix, et visitera les territoires palestiniens.

LE voyage de Nabil est organisé par UN Watch, un ONG basée à Genève et qui travaille à l’Organisation des Nations Unies pour promouvoir les droits universels de l’homme et de la paix.
« Après des années d’appel pour la paix », a déclaré M. Nabil, « j’ai réalisé que la pratique de la paix est plus importante que la parlotte. Ma visite est un message de paix des égyptiens: nous en avons assez de la violence et de la confrontation. Il faut que cela cesse. »

20 déc. 2012

Le Cauchemar des droits de l'homme

Vidéo avec sous-titres francais


Discours au Conseil des droits de l'homme, Genève, le 23 mars 2007
par Hillel Neuer, Directeur Général, UN Watch




Une victoire diplomatique de Mahmoud Abbas, mais sur le moyen et le long terme ?

Par Hélène Keller-Lind, Desinfos

Ainsi, le Président du CRIF, Richard Prasquier, écrit-il dans un éditorial : « UN Watch nous rappelle que l’Assemblée générale de l’ONU au cours de la session 2012 a passé 26 résolutions condamnant pour son action un pays particulier. La Syrie, l’Iran, la Corée du Nord et la Birmanie ont été une fois la cible de critiques. Israël l’a été 22 fois (85% des résolutions) ». Qu’attendre, dans ces conditions, quoi que ce soit d’équitable et de positif de l’ONU...
Il n’en reste pas moins que les choses étant ce qu’elles sont ce vote onusien peut être qualifié de victoire diplomatique. Regrettable, certes, si les Palestiniens l’utilisent à mauvais escient, en traduisant Israël devant la Cour Pénale Internationale comme l’y pousse, par exemple, Human Rights Watch qui n’a pas peur de renier ses engagements. Ce que dénonce également UN Watch, des manœuvres attrayantes à court terme pour les ennemis d’Israël mais qui, sur le moyen et long terme, ne pourraient que repousser toute perspective de paix...

19 déc. 2012

ONU: un bouquet d’artifice à la fin de l’année

Editorial du Président du CRIF
UN Watch nous rappelle que l’Assemblée générale de l’ONU au cours de la session 2012 a passé 26 résolutions condamnant pour son action un pays particulier. La Syrie, l’Iran, la Corée du Nord et la Birmanie ont été une fois la cible de critiques. Israël l’a été 22 fois (85% des résolutions).
« L’Assemblée générale de l’ONU ne s’intéresse aux Palestiniens que dans l’exacte mesure où cela lui permet de condamner l’État d’Israël »

Rien que dans la journée d’hier, bouquet d’artifice de fin d’année, l’Assemblée générale a adopté contre Israël 9 résolutions portant sur les droits des Palestiniens, sur la responsabilité d’Israël dans les « extrêmes difficultés économiques dans les territoires occupés » ou sur l’obligation d’Israël de « rendre le Golan à la Syrie » (une demande tragiquement cocasse dans la conjoncture actuelle).

Alors même que l’armée syrienne venait de bombarder un camp de réfugiés palestiniens au sud de Damas, lançant des missiles sur des mosquées, entrainant la fuite de milliers de personnes, l’Assemblée générale de l’ONU n’a pas jugé utile de s’exprimer.

Certains anti-israéliens particulièrement obsessionnels prétendent qu’on ne parle jamais des Palestiniens : opinion qui m’a toujours semblé saugrenue en pensant au silence sur les territoires dans le monde où se produisent à large échelle massacres et exactions. Mais finalement, il y a du vrai dans ce qu’ils disent : l’Assemblée générale de l’ONU ne s’intéresse aux Palestiniens que dans l’exacte mesure où cela lui permet de condamner l’État d’Israël. Condamner le régime syrien pour ses crimes contre des réfugiés palestiniens bouleverserait des alliances et des équilibres. Aucun risque lorsqu’il s’agit d’Israël: trouver une majorité ne prête à aucune discussion.
Richard Prasquier
Président du CRIF et membre du Conseil d'Administration de UN Watch

17 déc. 2012

Lettre exhortant Human Rights Watch de démettre de son conseil l’officiel onusien antisémite Richard Falk

La lettre suivante a été envoyée aujourd'hui à Kenneth Roth, directeur exécutif  de Human Rights Watch.
 
Kenneth Roth
Directeur général

Human Rights Watch

350 Fifth Avenue, 34e étage

New York, NY 10118-3299

États-Unis d'Amérique


17 décembre 2012

Cher M. Roth,

Nous sommes choqués de découvrir que Richard Falk, l’officiel onusien dont les remarques antisémites et les théories du complot sur le 11-septembre ont été condamnées par le Premier ministre britannique David Cameron, l'ambassadrice américaine Susan Rice, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et le Haut Commissaire aux droits de l’homme Navi Pillay, est membre du conseil de votre organisation.



En légitimant ce raciste et cet ennemi des droits de l'homme, votre organisation sape ses propres principes fondateurs.
Nous vous invitons à le démettre de ses fonctions immédiatement.




15 déc. 2012

Volte-Face : Human Rights Watch fait du lobbying pour que l'ICC poursuive Israël, en contradiction avec des promesses faites antérieurement

Par Hillel Neuer 

GENÈVE - Quelques minutes après que l'ONU a qualifié la « Palestine» d’État par le vote du 29 novembre, l'organisation Human Rights Watch (HRW), basée à New York, publiait un communiqué de presse exhortant les Palestiniens à utiliser leur nouveau statut pour poursuivre Israël devant la Cour Pénale Internationale internationale (CPI).

Pourtant, bien peu ont remarqué que ces pressions exercées par HRW venaient contredire ce que l'organisation avait pourtant affirmé en promettant que ce scénario n'arriverait jamais.

En effet, en 2001, alors que les Américains débattaient pour savoir s'ils allaient apporter leur soutien ou non à la CPI, Human Rights Watch publiait « Mythes et réalités concernant la Cour pénale internationale ».


Dans le cadre de sa campagne menée pour obtenir que les États-Unis ratifient le Statut de Rome et rejoignent la CPI, Human Rights Watch affirmait que ce nouveau tribunal ne serait jamais utilisé « pour intenter des poursuites ayant des motifs politiques contre Israël ». Cette crainte n'était rien d'autre qu'un « mythe », soutenait Human Rights Watch.
Selon qui, « les actions futures sur le territoire israélien ou palestinien ne seront couvertes que si le traité de la CPI est ratifié par Israël ou par un État palestinien largement reconnu ». Et, expliquait Human Rights Watch dans un éditorial du Washington Post, « cela n'arrivera pas avant qu'il y ait un accord de paix et, dans ce cas, la probabilité d'une action militaire israélienne contre les Palestiniens diminuerait considérablement ».