25 déc. 2007
L'ONU doit célébrer sa solution à deux Etats
"...Lors de la conférence d'Annapolis, l'Organisation des Nations unies s'est retrouvée à la périphérie. Pourtant, il y a 60 ans, le 29 novembre 1947, c'est bien au centre du processus diplomatique que l'ONU se trouvait quand elle a voté la création de deux Etats, l'un arabe et l'autre juif, nés de l'ancien mandat britannique de Palestine...'" -- Op-ed d' Hillel Neuer, Directeur général d'UN Watch, Jerusalem Post, 25 Dec. 2007.
19 nov. 2007
Pretoria mal noté en matière de Droits de l’homme
"Les organisations de défense de droits de l’homme ont catalogué Pretoria « le maudit en matière de droits de l’homme » accusant Pretoria de « soutenir des pays » comme le Soudan, le Zimbabwe, le Belarusse, Cuba, la République démocratique du Congo et Myanmar" -- Agence de Presse Africaine, 19 Nov. 2007.
1 nov. 2007
L’Organisation des Nations Unies et l’antisémitisme
Un rapport de UN Watch présenté à l’Université de Yale, Etats-Unis.
L’antisémitisme, pour reprendre les mots de M. Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l’ONU, constitue une manifestation de haine, d'intolérance et de persécution unique dans l'Histoire et est souvent le signe avant-coureur d'autres formes de discrimination à l’égard d’autres minorités.
Alors que nous assistons à une résurgence alarmante de ce vieux fléau, notre rapport analyse et mesure les performances des organes et personnalités clefs des Nations Unies en matière de lutte contre l’antisémitisme ces trois dernières années. L’objectif est ici de vérifier que ces performances soient conformes à l’appel à l’action lancé par l’ancien Secrétaire général de l’ONU M. Kofi Annan, en juin 2004.
Aujourd’hui plus que jamais, il est du devoir de l’ONU de respecter cette promesse.
Dans un premier temps, le rapport souligne les progrès encourageants réalisés par l’ONU dans certains domaines relatifs à la lutte contre l’antisémitisme. Néanmoins, ce même rapport révèle également l’inaction de l’organisation internationale et, pire encore, son encouragement, dans certains cas, de l’antisémitisme à travers l’adoption de mesures manifestement partiales et disproportionnées dont l’objectif premier est la diabolisation d’Israël.
2 oct. 2007
Ce que le Conseil peut faire pour le Peuple birman
Discours prononcé devant la 5ème Session Spéciale du Conseil des droits de l’Homme
Prononcé par Leon Saltiel, Directeur des Communications, UN Watch
Transcript en francais ci-dessous.
Je vous remercie Monsieur le Président,
Nous sommes rassemblés ici aujourd’hui pour examiner la situation d’urgence en Birmanie. Le régime militaire masque ses actes – et sa honte – derrière un rideau de fer. Ainsi ne pouvons-nous pas connaître avec exactitude l'ampleur de ce qui s’est réellement passé la semaine dernière. Néanmoins, selon tous les rapports clandestins, une chose est certaine : un nombre élevé d’individus ont été arrêtés, et un nombre élevé sont morts. Nous savons que nous avons affaire ici à des crimes perpétués massivement contre des civils innocents.
Mais comment ce Conseil des droits de l’Homme peut-il agir ? Cette instance n’a pas le pouvoir d’envoyer des troupes sur le terrain. Il n’a d'ailleurs pas le moindre pouvoir physique. Souvenez-vous de l’histoire célèbre à propos de Joseph Staline. Ayant été averti que la persécution des Catholiques mettrait le pape en colère, le dictateur soviétique aurait répondu : « Le pape ? Et combien de divisions a-t-il ? ».
Prononcé par Leon Saltiel, Directeur des Communications, UN Watch
Transcript en francais ci-dessous.
Je vous remercie Monsieur le Président,
Nous sommes rassemblés ici aujourd’hui pour examiner la situation d’urgence en Birmanie. Le régime militaire masque ses actes – et sa honte – derrière un rideau de fer. Ainsi ne pouvons-nous pas connaître avec exactitude l'ampleur de ce qui s’est réellement passé la semaine dernière. Néanmoins, selon tous les rapports clandestins, une chose est certaine : un nombre élevé d’individus ont été arrêtés, et un nombre élevé sont morts. Nous savons que nous avons affaire ici à des crimes perpétués massivement contre des civils innocents.
Mais comment ce Conseil des droits de l’Homme peut-il agir ? Cette instance n’a pas le pouvoir d’envoyer des troupes sur le terrain. Il n’a d'ailleurs pas le moindre pouvoir physique. Souvenez-vous de l’histoire célèbre à propos de Joseph Staline. Ayant été averti que la persécution des Catholiques mettrait le pape en colère, le dictateur soviétique aurait répondu : « Le pape ? Et combien de divisions a-t-il ? ».
24 sept. 2007
L'ONU doit condamner l'Iran
Déclaration au Conseil des droits de l’Homme sur l’ordre du jour # 4: les situations des droits de l’Homme nécessitant l’attention du Conseil.
Discours prononcé lors de la 6ème session du Conseil des droits de l’Homme
Par Hillel Neuer, Directeur exécutif de UN Watch
Monsieur le Président, je vous remercie.
Monsieur le Président, nous sommes rassemblés aujourd’hui pour examiner les situations des droits de l’Homme qui nécessitent l’urgente attention du Conseil. Ces situations sont si nombreuses. Néanmoins, si l’on se réfère aux critères établis par les plus hautes instances onusiennes, il est facile de s'apercevoir qu’un pays se distingue des autres en ce qui concerne les droits de l’Homme, à savoir, la République Islamique d’Iran.
Tout le monde a le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité. Cependant, le programme nucléaire illicite du Président Ahmadinejad remet potentiellement en cause ces droits pour des millions de personnes ici et là. C’est la raison pour laquelle le Conseil de sécurité, agissant en vertu du Chapitre VII consacré aux menaces contre la paix, a conclu que l’Iran avait violé la Charte et lui a donc imposé des sanctions.
20 sept. 2007
Déclaration au Conseil des droits de l’Homme sur le point 7 de l’ordre du jour : la situation des droits de l’Homme en Palestine et autres territoires arabes occupés.
Discours prononcé lors de la 6ème session du Conseil des droits de l’ Homme sur l’ordre du jour # 7: la situation des droits de l’homme en Palestine et autres territoires arabes occupés. Prononcé par Hillel Neuer, Directeur Exécutif de UN Watch
Monsieur le Président,
Nous assistons aujourd’hui au premier débat du Conseil sur certains pays spécifiquement désignés. Le point à l’ordre du jour s’intitule « la situation des droits de l’homme en Palestine et autres territoires arabes occupés ». Tous les autres pays seront examinés la semaine prochaine – avec toutefois le même temps imparti pour l’ensemble de ces pays qu’à celui consacré aujourd’hui à un seul état.
Considérons l’intitulé du thème à l’ordre du jour. Peut-on juger un livre à sa seule couverture?
Pas si l’on se réfère au département de l’information des Nations Unies. Il a publié l’an dernier un tableau intitulé « Commission des droits de l’homme contre Conseil des droits de l’homme : différences fondamentales ».
Le tableau examine l’agenda infamant de la défunte Commission – pratiquement identique à celui d’aujourd’hui – intitulé « Violations des Droits de l’Homme dans les territoires arabes occupés, incluant la Palestine ».
Monsieur le Président,
Nous assistons aujourd’hui au premier débat du Conseil sur certains pays spécifiquement désignés. Le point à l’ordre du jour s’intitule « la situation des droits de l’homme en Palestine et autres territoires arabes occupés ». Tous les autres pays seront examinés la semaine prochaine – avec toutefois le même temps imparti pour l’ensemble de ces pays qu’à celui consacré aujourd’hui à un seul état.
Considérons l’intitulé du thème à l’ordre du jour. Peut-on juger un livre à sa seule couverture?
Pas si l’on se réfère au département de l’information des Nations Unies. Il a publié l’an dernier un tableau intitulé « Commission des droits de l’homme contre Conseil des droits de l’homme : différences fondamentales ».
Le tableau examine l’agenda infamant de la défunte Commission – pratiquement identique à celui d’aujourd’hui – intitulé « Violations des Droits de l’Homme dans les territoires arabes occupés, incluant la Palestine ».
2 juil. 2007
ONU 2001-2007 : Durban ou l'eternel retour
En dehors de quelques ONG courageuses, comme UN WATCH
qui ose dénoncer systématiquement les violations de tous les principes inscrits
dans la Charte des Nations
Unies, les autres semblent plus préoccupées par
l’avenir de leur propre statut. Certes elles s’inquiètent de la suppression des
mandats des rapporteurs spéciaux sur les pays, mais ne s’offusquent jamais du
langage de mépris et de haine qui envahit l’institution... Comme à Durban en
2001 et après, le silence est de mise. – Les Temps Modernes, nº 643-644, 2
juillet 2007.
Pour accéder à l'article, cliquez ici.
16 mai 2007
Election-test jeudi au Conseil des droits de l'Homme
7 mai 2007
L’aube d’une nouvelle ère ?
Evaluation du Conseil des droits de l’Homme dans son année de réforme
Rapport de UN Watch présenté au Siège des Nations Unies, New York
Résumé
En 2006, le nouveau Conseil des droits de l’Homme fut inauguré en grande pompe suscitant de nombreux espoirs. Ses défenseurs saluèrent « l’aube d’une nouvelle ère » pour la promotion et protection des droits de l’Homme. Le Conseil a jusqu'à présent [mars 2007] tenu 4 sessions plénières ainsi que 4 sessions spéciales et tiendra bientôt sa cinquième session annuelle en juin 2007. Quel est le bilan de ces premiers mois d’existence ? Le Conseil a-t-il réussi à atteindre les objectifs fixés par l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies, M. K. Annan, qui prévoyait la création d’une nouvelle instance des droits de l’Homme dont les membres présenteraient un solide bilan en matière des droits de l’Homme et mettraient fin au parti pris et au double discours qui ont tant discrédité l’ancienne Commission des droits de l’Homme ?
Appel à la vigilance lors d'élections au Conseil des droits de l'Homme
23 mars 2007
Le cauchemar des droits de l'homme
Speech before UN Human Rights Council 4th
Session, 23 March 2007
par Hillel Neuer, Directeur, UN Watch
Monsieur le Président,
Il y a six décennies, au lendemain des horreurs nazies, Eléonore Roosevelt, René Cassin et d'autres éminentes personnalités se réunissaient ici, sur les rives du Lac de Genève [1], pour réaffirmer le principe de la dignité humaine. Ils créèrent la Commission pour les Droits de l'Homme [2]. Aujourd'hui, nous demandons : Qu'en est-il de leur noble rêve ?
Dans cette session nous avons la réponse. Confronté à des rapports convaincants, en provenance de toutes les parties du monde, de torture, de persécution et de violence envers des femmes, qu'a déclaré le Conseil et qu'a-t-il décidé ? Rien.
Sa réponse a été le silence. Sa réponse a été l'indifférence. Sa réponse a été coupable.
On pourrait dire, pour reprendre les mots de Harry Truman, qu'il est devenu un Conseil qui ne-fait-rien, et n'est bon-à-rien.
Mais ce ne serait inexact. Ce Conseil a, en fin de compte, fait quelque chose.
Il a promulgué résolution sur résolution pour condamner un seul Etat : Israël. Dans huit décisions - et il y en aura trois de plus, dans cette session -, le Hamas et le Hezbollah ont bénéficié de l'impunité. Toutes les autres victimes dans le monde - des millions et des millions dans 191 pays - continuent à être ignorées.
par Hillel Neuer, Directeur, UN Watch
Monsieur le Président,
Il y a six décennies, au lendemain des horreurs nazies, Eléonore Roosevelt, René Cassin et d'autres éminentes personnalités se réunissaient ici, sur les rives du Lac de Genève [1], pour réaffirmer le principe de la dignité humaine. Ils créèrent la Commission pour les Droits de l'Homme [2]. Aujourd'hui, nous demandons : Qu'en est-il de leur noble rêve ?
Dans cette session nous avons la réponse. Confronté à des rapports convaincants, en provenance de toutes les parties du monde, de torture, de persécution et de violence envers des femmes, qu'a déclaré le Conseil et qu'a-t-il décidé ? Rien.
Sa réponse a été le silence. Sa réponse a été l'indifférence. Sa réponse a été coupable.
On pourrait dire, pour reprendre les mots de Harry Truman, qu'il est devenu un Conseil qui ne-fait-rien, et n'est bon-à-rien.
Mais ce ne serait inexact. Ce Conseil a, en fin de compte, fait quelque chose.
Il a promulgué résolution sur résolution pour condamner un seul Etat : Israël. Dans huit décisions - et il y en aura trois de plus, dans cette session -, le Hamas et le Hezbollah ont bénéficié de l'impunité. Toutes les autres victimes dans le monde - des millions et des millions dans 191 pays - continuent à être ignorées.
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