L'institution onusienne est sous le feu des critiques après avoir nommé l'Arabie saoudite à la tête d'une de ses commissions consultatives. A Genève, cela fait plusieurs jours que le Conseil des droits de l'homme des Nations unies a démarré sa 30e session de travail, la dernière de l'année. Mais ce n'est que lundi 21 septembre que cette institution hautement symbolique a fait parler d'elle, quand la nomination de l'Arabie saoudite à la tête de son 'groupe consultatif' a été rendue publique.
Comme l'a révélé l'ONG UN Watch, l'ambassadeur de Riyad auprès des Nations unies, Faisal Trad, présidera ce groupe. Au sein du Conseil des droits de l'homme, le ' groupe consultatif ' est chargé de sélectionner les rapporteurs en charge de thématiques précises comme les camps de travail en Corée du Nord ou les violences faites aux femmes.
Ces travaux servent ensuite de base au Conseil des droits de l'homme pour émettre des recommandations. 'C'est scandaleux que l'ONU choisisse un pays comme l'Arabie Saoudite pour présider ce groupe, estime Hillel Neuer, directeur exécutif d'UN Watch. Les pétrodollars et la politique l'emportent sur les droits de l'homme.'