UN Watch s'oppose à l'enquête biaisé avec une série de discours plénières, conférence de presse, d'événements parallèles pour les diplomates et activistes des Droits de l'Homme
Le Colonel Richard Kemp, second en partant de la gauche, avec le Directeur Exécutif de UN Watch Hillel Neuer. Les Nations Unies, Genève, 29 Juin 2015
GENEVE, 1er Juillet - UN Watch et ses partenaires ont organisé ce lundi une série d'événements de grande envergure aux Nations Unies, couvert par l'agence Reuters ainsi que d'autres principaux médias, permettant à des personnalités internationalement respectées du monde militaire, juridique et politique d'exposer les graves distorsions du rapport Schabas-Davis, présenté ce jour-là par la Commission d'enquête sur le conflit à Gaza de l'été dernier.
Les grands axes du Rapport Schabas-Davis, nommé après que le conseiller juridique pour l'OLP qui a initié et présidé l'enquête pendant six mois et le juge qui l'a achevé, sont que les dirigeants politiques et militaires Israéliens (ainsi que les terroristes du Hamas) devraient faire l'objet d'une enquête et être poursuivis pour "supposés crimes de guerre" devant les tribunaux internationaux, ainsi que devant les tribunaux nationaux dans le monde.
Durant leur événement parallèle, UN Watch et NGO Monitor ont émis un important rapport alternatif à la Commission d'enquête de l'ONU sur le conflit de Gaza, intitulé Filling in the Blanks, les collaborateurs ont été invité afin de présenter leurs conclusions.
Vous trouverez ci-dessous des propos tenus tout au long de la journée de débat à l'ONU – suivi des interventions qui ont été rendu possible grâce à UN Watch conjointement avec NGO Monitor et en coopération avec le JINSA.
Mary McGowan Davis, Présidente de la Commission d'Enquête:
"Permettez-moi maintenant d'en venir aux principales conclusions. Premièrement, les attaques menées par Tsahal contre des maisons et des familles..."
"Les frappes aériennes ont pu constituer des tactiques militaires représentative d'une politique plus globale, approuvé, au moins tacitement, par les dirigeants aux plus haut niveau du gouvernement d'Israel…Les mécanismes actuels de responsabilité internes pourrai ne pas être suffisant pour répondre à ce problème…Les parties doivent pleinement coopérer avec l'examen préliminaire de la Court Internationale de Justice et toute enquête ultérieure qui pourrai être ouverte."
L'Arabie Saoudite: "Israel est le pire régime raciste dans le monde. Israel est le plus grand violateur des Droits de l'Homme dans le monde. Le cas devra être soumis à Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité."
L'Etat Palestinien: "Nous avons examiné le rapport et nous pouvons dire qu'il est équilibré dans une large mesure…Les dirigeants Israéliens…ont délibérément planifié cette agression barbare."
L'Algérie au nom du Groupe Africain: "Nous exhortons le gouvernement d'Israel de prendre toutes les mesures nécessaires afin de mettre un terme à l'impunité qui prévaut actuellement."
La Tunisie au nom du Groupe Africain: "Nous condamnons cette agression barbare contre la population Palestinienne assiégée et occupée…Le rapport démontre le besoin d'établir des mécanismes de responsabilité afin d'enquêter sur les violations durant cette agression Israélienne."
Le Pakistan au nom du Groupe Islamique: "Ces attaques sont le résultat d'une politique plus globale conçu par les plus hauts dignitaires du gouvernement Israélien…"
L'Islande: "Personne ne peut rester de marbre face à la souffrance du peuple Palestinien à Gaza."
L'Irlande: "Nous félicitons le travail de la Commission d'Enquête malgré les sérieux obstacles auxquels elle s'est heurtée. L'Irlande regrette la décision d'Israel de ne pas coopérer. Le droit à la légitime défense ne confère pas à Israel une carte blanche afin d'agir avec une force disproportionnée. Ceci est un document sérieux et scrupuleux, équilibré, sobre et raisonné."
Le Vénézuela: "Cette enquête a démontré que les forces armées Israéliennes ont encore une fois agis comme une organisation terroriste, en attaquant délibérément des civiles avec l'intention de les tuer…La responsabilité criminelle incombe à ceux qui ont perpétré cette attaque génocidaire."
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RÉPONSE DE UN WATCH & SES PARTENAIRES
Témoignage du Colonel Richard Kemp, ancien commandant des forces britanniques en Afghanistan
Monsieur le Président,
J'ai combattu dans des zones de combat dans le monde entier durant 30 années de service dans l'armée Britannique. J'étais présent en tant qu'observateur pendant toute la durée du conflit de Gaza.
Monsieur le Président, durant le conflit de Gaza en 2014, le Hamas, à sa plus grande honte, a fait plus pour délibérément et systématiquement infliger la mort, la souffrance et la destruction à sa propre population civile, y compris ses enfants, que n'importe quel autre groupe terroriste dans l'histoire.
Le Hamas a délibérément positionné ses combattants et son armement dans des zones civiles, sachant qu'Israel n'aurai d'autres choix que d'attaquer ces cibles, qui étaient une menace concrète et actuelle à la vie de sa propre population civile.
Alors que les forces armées Israéliennes ont déployé des efforts considérables, inégalé par aucune autre armée et dépassant les exigences les lois de la guerre, afin de sauver des vies Palestiniennes, y compris en les avertissant de quitter les zones ciblées, le Hamas les a forcé a rester dans ces zones.
N'étant pas en mesure de vaincre Israel par des moyens militaires, le Hamas à cherché à causer un grand nombre de victimes parmi son propre peuple afin qu'une condamnation internationale s'exerce à l'encontre d'Israel, en particulier des Nations Unies.
Ceci était la pierre angulaire de la stratégie du Hamas. C'était donc la stratégie du Hamas et non l'illégalité de l'action Israélienne, comme il a été honteusement allégué dans le rapport, sans l'ombre d'une preuve, c'est la raison pour laquelle plus de 1,000 civiles sont morts à Gaza.
En niant cette vérité et en refusant d'admettre la réalité manifeste que le conflit de Gaza a été causé par la guerre d'agression du Hamas contre Israel, le rapport, réitère conformément la représentation faussée des faits du Hamas.
Ce conseil, a pendant trop longtemps, s'est laissé devenir un outil de la stratégie meurtrière du Hamas. En condamnant injustement Israel, en refusant de condamner les agressions répétées et non provoquée du Hamas, ce conseil a constamment validé et encouragé les tactiques du Hamas.
J'exhorte tous les délégués de ce conseil de rejeter ce rapport. Tout manquement supporterai le terrorisme du Hamas et aboutirai à de nouveaux cycles de violence à Gaza et en Israel. Le prix à payer sera du sang du peuple de Gaza et d'Israel.
Merci Monsieur le Président
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Témoignage du Major-Général Michael D. Jones, ancien chef d'état-major du commandement central américain
Monsieur le Président,
Je m'appelle Mike Jones, général de l'armée Américaine à la retraite qui, avec quatre autres généraux Américains retraités, a dirigé une étude sponsorisée par la JINSA, mais indépendante sur le conflit de Gaza en 2014. Nous avons mené une recherche et interviewé des responsables gouvernementaux Israéliens, des Nations Unies et de l'autorité Palestinienne. Notre attention portait sur ce que les Etats-Unis devait apprendre de ce conflit, mais notre rapport est pertinent en l'espèce.
Je suis ravi que votre rapport a reconnu que tous les combattants sont tenus de respecter la loi et que le Hamas ainsi que d'autres groupes tirent de roquettes incessants contre Israel étaient illégal. Cependant, il est décevant que le rapport omet de condamner ces groupes de s'être illégalement abstenus de distinguer eux-mêmes des combattants, ainsi que de volontairement se regrouper parmi les civiles, les plaçant à risque en connaissance de cause.
Je suis aussi déçu que le rapport, tout en reconnaissant que les cibles illicites est un équilibre entre les nécessités militaires et le risque connu des populations civiles, est arrivé aux conclusions sans suffisamment d'informations pour rendre un verdict. Particulièrement, ils condamnent les forces de défense Israéliennes sans aucun information concernant ses objectifs, nécessités militaires ou les facteurs de risque connus.
Notre équipe a eu accès à l'essentiel de ces informations. Nous avons conclu que les forces de défense Israéliennes ont appliqué systématiquement des critères licites dans le choix de leurs cibles. Réciproquement, nous avons conclu que, en nous appuyant sur des données vérifiables concernant les sites de lancement, d'armement et de stockage de munitions, ainsi que l'emplacement du commandement et les trajectoires des missiles tirés, le Hamas a ordinairement violé la loi en attaquant des cibles civiles sans aucune valeur militaire et a délibérément placé les Gazaouites à risque sans nécessité militaire.
C'est aussi décevant qu'aucun des commissionnaires n'avaient d'expérience militaire, ni n'ont-ils utilisé les études que nous et d'autres militaires de carrière, qui avons l'expérience militaire dans la conduite d'opérations de combat licites, avons publié.
Merci Monsieur le Président.
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Témoignage du Lt. Col. Geoffrey Corn, professeur de droit, ancien expert du droit des conflits armés auprès de l'armée américaine
Merci Monsieur le Président. Je suis Geoffrey Corn, Professeur de Droit et ancien expert du droit des conflits armés auprès l'armée américaine. J'ai conseillé un groupe de travail JINSA indépendant chargé du conflit de Gaza 2014.
Je suis satisfait de la reconnaissance du rapport que tous les parties impliqué dans un conflit armé doivent mettre en oeuvre et respecter le droit des conflits armés. Pendant des critiques objectives d'opérations militaires peuvent contribuer considérablement à la compréhension, la mise en oeuvre et l'évolution du droit des conflits armés, les constatations et recommandations doivent provenir d'informations crédibles, d'interprétation juridique et d'expertise opérationnelle. Autrement, toute critique risque de déformer l'équilibre essentiel entre l'atténuation de la souffrance des conflits armés et les impératifs de la nécessité militaire – quelqu'un qui a défini la loi depuis sa création.
Je crois que le rapport est dénudé de tout fondement. Premièrement, le rapport s'occupe d'interprétations douteuses de cette loi pour que ce soit concluant et n'applique pas le principe de distinction compréhensive. Spécifiquement, le rapport omet l'évaluation de comment la non-application systématique d'un ennemi à se distinguer des civiles et l'exploitation délibéré de la perception du statut de civile, a un impact sur le caractère raisonnable de jugements d'attaque.
Deuxièmement, le rapport reflète des tendance communes, mais invalides de condamnations "basées sur les effets" de décisions ciblées. Les effets de combat sont pertinent lorsque l'on considère la conformité avec le droit des conflits armés, mais ne peut pas être substitué afin de recréer le contexte des décisions d'attaque afin de déterminer si elles étaient raisonnables. Limiter l'accès aux renseignements opérationnels peut rendre ce processus difficile, ou même impossible, mais ne justifie pas les effets substitutifs de la pierre angulaire qu'est la légalité.
Troisièmement, le rapport n'est pas fondé sur une crédible expertise militaire opérationnelle. Cela est accentué par le contexte tactique de combat rapproché dans un environnement urbain contre un ennemi qui refuse délibérément de respecter la distinction entre civile et combattant. Les conclusions du rapport en ce qui concerne l'avantage militaire est atténué par la vrai nature des opérations militaires, par conséquent, annihilant la crédibilité de la légalité suprême.
Merci, Monsieur le Président.
UN Watch est reconnaissant à BBI d'avoir céder son créneaux durant la session plénière au Lt. Col. Corn.
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Réponse au Rapport sur Gaza de l'ONU: Comité d'experts
Evénement parallèle au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies co-sponsorisé par UN Watch & NGO Monitor
La réaction principale a été prononcé en direct dans une salle comble au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies devant les diplomates, les principaux médias et activistes des droits de l'homme. Reuters et Yahoo News ont publié des photos de nos intervenants et une description de l'événement. La vidéo complète de l'événement se trouve ici.
Le modérateur: Hillel Neuer, Directeur Exécutif , UN Watch
Dr. Uzi Rubin, Fondateur, Association Israélienne de défense antimissile – Cliquez pour la vidéo
Anne Herzberg, Conseillère juridique, NGO Monitor – Cliquez pour la vidéo
Dr. Jonathan Schanzer, Fondation pour la défense des démocraties – Cliquez pour la vidéo
Prof. Gerald Steinberg, Président de NGO Monitor – Cliquez pour la vidéo
Major-Général Mike Jones, Ancien chef d'état-major, Commandement central américain – Cliquez pour la vidéo
Lt. Col. Geoffrey S. Corn, Ancien expert du droit des conflits armés, Armée américaine – Cliquez pour la vidéo
Col. Richard Kemp, Ancien commandant des forces britanniques en Afghanistan – Cliquez pour la vidéo