La destruction
partielle de l'ancien port d'Anthédon - qui comprend les ruines d'un temple
romain ainsi que des vestiges archéologiques des époques perses, hellénistiques
et byzantines - survient exactement un an après que la région soit désignée comme appartenant au patrimoine mondial par l’Etat palestinien, nouvellement Etat membre de l'UNESCO.
Bien
que la réunion bisannuelle de l'UNESCO, qui se déroule jusqu'au 26 avril, contienne cinq points
dans l'ordre du jour concernant des questions palestiniennes - que
l'ambassadeur américain M.
Killion a décrites comme "hautement politiques" et conçues de façon "à
pointer Israël du doigt" - il n'y a actuellement aucune
discussion prévue pour aborder la question de la destruction au bulldozer par le Hamas d'une partie
du patrimoine de l'UNESCO dans le but de
développer une zone d’entraînement militaire.
Comme
c'est la règle à l'UNESCO, Israël est le seul pays critiqué à cette session du
Conseil exécutif. L'an dernier, c'est seulement
suite à une importante campagne de UN Watch que l'UNESCO
a exceptionnellement condamné la Syrie. Pourtant, rien n'est prévu en ce qui concerne la Syrie pour la
session en cours ; au contraire, le meurtrier régime d'Assad continue de
détenir l'un des 30 sièges convoités au Comité des droits de l'homme de
l'UNESCO, lui permettant ainsi de façon absurde de juger la situation des
droits humains dans d'autres pays.
C'est ainsi que la lettre d'urgence de UN Watch adressée à l'UNESCO le 15 avril met l'accent sur le fait que le Comité exécutif a jusqu'ici échoué à faire figurer dans son ordre du jour l'utilisation cynique et la destruction de son site par le Hamas, soulignant ainsi la tragique politisation et le détournement de la mission de l'organisme de protection de la culture et du patrimoine mondial.
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