22 avr. 2013

Silence de l'UNESCO suite à l'utilisation par le Hamas du patrimoine mondial comme terrain d’entraînement terroriste


La destruction partielle de l'ancien port d'Anthédon - qui comprend les ruines d'un temple romain ainsi que des vestiges archéologiques des époques perses, hellénistiques et byzantines - survient exactement un an après que la région soit désignée comme appartenant au patrimoine mondial par l’Etat palestinien, nouvellement Etat membre de l'UNESCO.  

UN Watch a demandé à la Directrice générale Mme Bokova de porter la question devant le Conseil exécutif de l'UNESCO qui se tenait la semaine passée à Paris.

Bien que la réunion bisannuelle de l'UNESCO, qui se déroule jusqu'au 26 avril, contienne cinq points dans l'ordre du jour concernant des questions palestiniennes - que l'ambassadeur américain M. Killion a décrites comme "hautement politiques" et conçues de façon "à pointer Israël du doigt" - il n'y a actuellement aucune discussion prévue pour aborder la question de la destruction au bulldozer par le Hamas d'une partie du patrimoine de l'UNESCO dans le but de développer une zone d’entraînement militaire.
 

Comme c'est la règle à l'UNESCO, Israël est le seul pays critiqué à cette session du Conseil exécutif. L'an dernier, c'est seulement suite à une importante campagne de UN Watch que  l'UNESCO a exceptionnellement condamné la Syrie. Pourtant, rien n'est prévu en ce qui concerne la Syrie pour la session en cours ; au contraire, le meurtrier régime d'Assad continue de détenir l'un des 30 sièges convoités au Comité des droits de l'homme de l'UNESCO, lui permettant ainsi de façon absurde de juger la situation des droits humains dans d'autres pays.

C'est ainsi que la lettre d'urgence de UN Watch adressée à l'UNESCO le 15 avril met l'accent sur le fait que le Comité exécutif a jusqu'ici échoué à faire figurer dans son ordre du jour l'utilisation cynique et la destruction de son site par le Hamas, soulignant ainsi la tragique politisation et le détournement de la mission de l'organisme de protection de la culture et du patrimoine mondial. 

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