Par Hillel Neuer
Genève, 3 novembre. – Dans l’article «Portraits d’Américains de Genève» paru le 1er novembre dans la Tribune, on peut lire à propos du journaliste Robert James Parsons que «ses critiques de la politique d’Israël à l’égard des territoires palestiniens lui ont notamment mis à dos l’organisation non gouvernementale UN Watch». (…) En tant qu’organisation non gouvernementale qui promeut les droits de l’homme et qui protège énergiquement la liberté d’expression, nous ne nous sommes jamais «mis à dos» un journaliste pour ses opinions. Lors de la seule interaction que nous ayons eue avec M. Parsons, les faits étaient en réalité complètement différents. En juillet 2005, il a pris la parole lors d’une conférence de presse pour encourager les officiels des Nations Unies à défendre Jean Ziegler. Ceci faisait suite à une comparaison par Ziegler des Israéliens aux nazis, pour laquelle il fut condamné respectivement par le secrétaire général des Nations Unies Koffi Annan et par la Haute Commissaire aux droits de l’homme Louise Arbour. Une réprimande sans précédent pour un délégué des Nations Unies. Annan et Arbour avaient agi après qu’UN Watch, qui combat le racisme et l’antisémitisme, eût porté l’incident au grand jour. Agissant plus comme un partisan politique qu’un journaliste, Parsons a critiqué violemment UN Watch lors de cette conférence de presse (…).
Hillel C. Neuer,directeur exécutif de United Nations Watch
http://www.tdg.ch:80/communaute/courrier-lecteurs/lettres-15-novembre-2008-11-14
Votre article (« Portraits d'Américains de Genève », 31 Octobre 2008) sur Robert James Parsons, journaliste pour Le Courrier, prétend qu’il a été « mis à dos » par UN Watch pour des commentaires qu’il a fait sur le Proche-Orient. Ceci n’est pas vrai. Comme une organisation non gouvernementale qui promeut les droits de l’homme et qui protège énergiquement la liberté d’expression, nous n’avons jamais « mis à dos » aucun journaliste pour ses opinions.
Lors de la seule interaction que nous ayons eue avec M. Parsons, les faits étaient en réalité complètement différents. En juillet 2005, il a pris la parole lors d’une conférence de presse pour encourager les officiels des Nations Unies à défendre Jean Ziegler. Ceci faisait suite à une comparaison par Ziegler des israéliens aux nazis, pour laquelle il fut condamné respectivement par le Secrétaire général des Nations Unies Koffi Annan et par la Haute Commissaire aux Droits de l’Homme Louise Arbour -- une réprimande sans précédent pour un délégué des Nations Unies. Annan et Arbour avaient agi après qu’UN Watch, qui combat le racisme et l’antisémitisme, ait porté l’incident au grand jour.
Agissant plus comme un partisan politique qu’un journaliste, Parsons a critiqué violement UN Watch lors de cette conférence de presse, et a fait une fausse déclaration dans le but de nous discréditer. De façon intéressante, il n’a pas divulgué ses propres liens avec Ziegler, y compris leur collaboration au livre anti-américain, « Le cartel Bush ».
A l’insu de Parsons, la conférence de presse a été diffusée en ligne. Lorsque nous lui avons demandé de s’expliquer sur cette fausse déclaration, il s’est excusé de façon embarrassée. Dans l’imagination actuelle de Parsons, cependant, il préfère apparemment jouer le martyr.
Votre article souligne combien Parsons « place l’éthique au dessus de tout ». Vraiment?
Hillel C. Neuer
Directeur exécutif
United Nations Watch
Genève
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