17 mars 2009

Conférence de l'ONU contre le racisme à Genève Un texte plus présentable, mais encore des difficultés / Encadré





"...Il y a clairement un effort pour supprimer les dispositions les plus offensantes aux yeux des Occidentaux, mais le texte continue de violer la ligne rouge..." -- Hillel Neuer, exeutive director of UN Watch, quoted in "Conférence de l'ONU contre le racisme à Genève Un texte plus présentable, mais encore des difficultés / Encadré," Agence Telegraph Suisse, March 17, 2009.



Le nouveau projet de déclaration de la conférence de l'ONU contre le racisme, publié mardi, est plus présentable. Mais il reste des difficultés pour les Occidentaux, selon une organisation non gouvernementale (ONG) qui suit de près les travaux.

"Il y a clairement un effort pour supprimer les dispositions les plus offensantes aux yeux des Occidentaux, mais le texte continue de violer la ligne rouge", a déclaré le directeur d'UN Watch, Hillel Neuer, interrogé par l'ATS.

Le représentant de l'ONG [...] estime que les concessions faites pourraient ne pas suffire à rallier les pays qui ont jusqu'ici refusé de participer, comme les Etats-Unis, Israël, le Canada et l'Italie. Par contre, l'Union européenne pourrait ne pas mettre à exécution ses menaces de boycott, a-t-il estimé.


"Il y a un effort de la part de l'ONU pour éviter un échec, mais ce n'est pas la fin. D'autres modifications peuvent encore être apportées d'ici la conférence", a expliqué Hillel Neuer.

Souhait américain


Il souligne notamment que le voeu de l'administration de Barack Obama n'a pas été entendu: ne pas voir la déclaration et le programme d'action de la conférence de Durban en 2001 réaffirmés dans leur ensemble. L'article 1 du projet fait directement référence à Durban.

Le directeur d'UN Watch regrette aussi la suppression de toute référence aux discriminations visant les homosexuels.

Il est d'accord pour affirmer que la suppression de toute mention du conflit israélo-palestinien et d'Israël est un progrès significatif. Néanmoins, "l'agenda anti-occidental des pays musulmans reste exprimé sous une forme codée et des références voilées", a-t-il indiqué.


La notion de diffamation des religions, visant l'Islam, est introduite de manière indirecte, en référence notamment à "l'incitation à la haine", aux "stéréotypes négatifs" contre des religions, fait-il valoir. Les paragraphes sur l'esclavage ciblent les Occidentaux, alors qu'il n'y a aucune mention de la traite des esclaves noirs pratiquée par les Arabes.

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