3 déc. 2014

Une jeune nigériane, rescapée de Boko Haram, présidera le 7e sommet annuel des droits de l'homme de UN Watch

Y participeront aussi: les dirigeants des mouvements de protestation et les principaux dissidents de l’Iran, Ukraine, Inde, Venezuela, Corée du Nord et d’autres

Retenez la date du 24 Février 2015

Genève, 3 Décembre, 2014 - l'enlèvement de près de 300 filles, par Boko Haram au Nigeria, sera mis en exergue au siège du Conseil des droits de l'homme, lorsqu’une des étudiantes rescapées s’exprimera pour la première fois. Elle rejoindra à Genève, au  7ème Sommet annuel pour les droits de l'homme et la démocratie, le 24 Février 2015, des dissidents de premier plan d’Iran, de Corée du Nord, de Turquie, du Venezuela et de l'Ukraine.Voir la liste de quelques participants ci-dessous.

L’importante conférence annuelle se déroulera à Genève jours devant des ministres des Affaires étrangères qui se réunissent pour ouvrir la session 2015 du Conseil des droits de l'homme, qui devrait être présidé par Allemagne.

«C’est un évènement majeur pour les dissidents du monde entier", a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch. Une ONG basée à Genève, qui organisera, pour la septième année consécutive, cet événement annuel, avec une coalition inter-régionale de 20 autres ONG des droits de l’homme.

Le sommet mondial est acclamé comme une occasion unique d'entendre et de rencontrer les défenseurs des droits de l’homme de premier plan, dont beaucoup ont subi personnellement l’emprisonnement et la torture.

7 nov. 2014

Le Président de la Confédération suisse répond au pourvoi des transfuges de Corée du Nord : les comptes bancaires du régime ne seront pas gelés à moins que l'ONU ne le demande

GENÈVE, 7 novembre – Comme l'a rapporté le Wall Street Journal, le Président de la Confédération suisse Didier Burkhalter a écrit dans une lettre adressée à UN Watch qu'il ne prendra aucune mesure pour geler les comptes bancaires suisses détenus par des personnalités du régime  nord-coréen à moins que « il y ait de nouveaux développements au Conseil de sécurité ».

« Nous sommes déçus », a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch, groupe de défense des droits de l'homme basé à Genève. « Nous nous attendions à plus de la part de la Suisse ».

Dans sa première lettre envoyée en septembre avec vingt transfuges nord-coréens au Président Burkhalter et présentée au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, UN Watch a souligné que « la Suisse n'a aucune raison juridique ou morale d'attendre avant de procéder à ces sanctions ciblées essentielles ».

UN Watch a exprimé l'espoir, cependant, que Burkhalter serait d'accord pour rencontrer une délégation de militants des droits de l'homme de Corée du Nord en visite en Suisse ce mois-ci.

6 nov. 2014

Un professeur de droit de l'université de Georgetown : le CDH a «tué ma candidature» pour enquêter sur la Palestine parce que je ne suis pas «partiale» comme William Schabas


Cerna
Mme le Pr Chirstina Cerna

Le professeur de droit de l'université de Georgetown , Mme Christina Cerna, affirme que le plus haut organe des droits de l'homme de l'ONU a « tué » sa candidature au poste d'expert sur la Palestine - alors qu'elle avait été désignée par un comité consultatif de 5 membres - parce qu'elle n'était pas partiale à l'instar de William Schabas, qu'ont choisi les 47 pays membres du Conseil pour présider sa commission d'enquête sur Gaza.

«Au début de cette année, j'ai été choisie comme candidate de consensus du Comité consultatif pour le poste de rapporteur spécial de l'ONU sur les territoires palestiniens occupés» a écrit Mme Cerna dans un commentaire sur le blog de ​​la Revue européenne de droit international, « mais, l'Organisation de la coopération islamique et la Ligue des États arabes s'y sont toutes les deux officiellement opposées, ce qui a écarté ma candidature.»

«Ils m'ont rejetée ... parce que je n'avais jamais dit quoi que ce soit de pro-palestinien, je n'étais donc pas connue pour être " suffisamment partiale" pour gagner leur soutien. Le candidat qu'ils ont officiellement soutenu  a été considéré comme partial en leur faveur. »

«Aucun autre mandat des procédures spéciales n'est ainsi faussé", écrit Mme Cerna, qui est le principal spécialiste des droits de l'homme à la Commission interaméricaine des droits de l'homme.»

«À mon avis Israël a un statut unique au Conseil des droits de l'homme. L'impartialité n'est pas une exigence du Conseil pour la nomination des experts quand il s'agit d'Israël.»

Un éminent professeur de droit international dénonce la partialité, "flagrante", de William Schabas de l'ONU

En Septembre, une délégation de UN Watch a rencontré William Schabas en personne avec les deux autres membres de sa commission d'enquête des Nations Unies sur Gaza, lui demandant de démissionner en raison de ses nombreuses déclarations et actions conflictuelles qui ont créé une apparence de partialité.

Cependant M. Schabas a persévéré, affirmant avoir consulté un "large éventail de personnes" qui ont confirmé son objectivité et impartialité.

Pourtant, on ne sait pas qui sont ces gens, parce que plusieurs avocats internationaux de premier plan ainsi que des militants des droits de l'homme de toutes origines ont appelé à sa démission.

Le dernier important expert en vue est Joseph Weiler, président de l'Institut universitaire européen de Florence, président de l'Union européenne Jean Monnet à la New York University School of Law, et rédacteur en chef de la Revue européenne de droit international.

7 sept. 2014

Grâce à UN Watch, une chrétienne d'Irak témoigne aux Nations Unies lors d'une session consacrée à son pays




S'exprimant au nom d' UN Watch, Maryam Wahida a lancé un vibrant appel  lundi, au cours d'une réunion de l'ONU sur les atrocités de l'ISIS. L'ONG de défense des droits de l'homme basée à Genève, a lancé une campagne pour une session d'urgence, avec des militants des droits l'homme, des députés et les leaders de minorités irakiennes. Il y a eu une  Manifestation, une conférence de presse et un marathon diplomatique  avec les leaders chrétiens et Yazidi irakiens.  

Témoignage livré par l'irakienne Maryam Wahida, chrétienne, de 21 ans, à la session spéciale du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies sur l'ISIS, 1 septembre 2014     

Je vous remercie, Monsieur le Président.

Je m'appelle Maryam Wahida, une chrétienne qui est née et qui a grandi en Irak, où demeure la plupart de ma famille. J'ai le privilège de parler au nom de UN Watch.

Je suis ici aujourd'hui avec ma famille, pour témoigner, devant le monde, sur les crimes horribles perpétrés par l'État Islamique contre mes parents, contre les chrétiens, les Yézidis et les autres minorités en Irak.

Depuis déjà de nombreuses semaines, les terroristes ont envahi nos villages, détruit des églises antiques, et brûlé des archives historiques vieilles de plusieurs siècles.

Monsieur le Président, je me réjouis de la réunion d'aujourd'hui. Mais compte tenu de l'extrême urgence de vie ou de mort, nous devons nous demander : Pourquoi l'ONU a-t-il attendu si longtemps?

Les victimes en Irak veulent savoir: Qu'est-ce qui pourrait être plus urgent que d'empêcher les terroristes de l'État Islamique de persécuter, d'attaquer, d'asservir, de violer et de décapiter nos hommes, femmes et enfants ?

14 août 2014

Appel à une session spéciale du Conseil des droits de l'homme


Appel à une session spéciale du Conseil des droits de l'homme

13 août 2014
SDA - Service de base français

Plusieurs ONG et parlementaires de différents pays ont lancé mercredi un appel à la convocation d'une session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme sur l'Irak. L'ONU doit réagir aux "atrocités" commises par l'Etat islamique (EI) dans le nord de l'Irak, selon eux.

"Il est inconcevable que le principal organe des droits de l'homme ferme les yeux sur le massacre d'un nombre aussi grand de civils en Irak", a affirmé à Genève le directeur d'UN Watch Hillel Neuer.

Les auteurs de l'appel demandent à la Haut Commissaire Navi Pillay de soutenir la demande de session extraordinaire. Il faut un tiers des 47 pays membres du Conseil pour la convoquer. La dernière session spéciale s'est tenue le 23 juillet dernier sur la situation à Gaza.

Un possible génocide

Dans leur appel, les ONG et parlementaires dénoncent les informations sur des exécutions de masse commises par l'Etat islamique contre de nombreux groupes minoritaires, "un possible génocide". "Des Yazidis assiégés dans les montagnes commencent à mourir de soif", affirment-ils.

Lors de sa session spéciale, le Conseil des droits de l'homme devrait créer une commission d'enquête indépendante sur les actes visant différents groupes ethniques et religieux perpétrés par l'Etat islamique en Irak et rétablir un mandat de rapporteur spécial de l'ONU pour l'Irak, indique la lettre adressée à Navi Pillay.

29 juil. 2014

Débat au sujet "des crimes de guerre israéliens" sur Al Jazeera: Le Directeur de UN Watch confronte l'ancien conseiller juridique de l'OLP Diana Buttu


ANIMATEUR : ...certaines conclusions dans son rapport.  Richard Goldstone a déclaré que de nouvelles informations ont démontré qu'Israël n'avait pas délibérément pris  pour cible des civils . Maintenant, nous accueillons  nos invités - à Ramallah, Diana Buttu, ancien membre de l'équipe des négociateurs palestiniens lors des pourparlers de paix et avocate des droits de l'Homme. A Genève c'est  Hillel Neuer , directeur général de l'ONG UN Watch et avocat international. Et lui aussi à Ramallah,  Bill Van Esveld  nous rejoint. C'est le responsable pour Israël et pour la Palestine de l'ONG Human Rights Watch. Commençons par vous, Bill. En ce qui concerne Human Rights Watch, est-il possible que des crimes de guerre aient été commis par les deux parties dans le conflit actuel ?

BILL : Oui, c'est possible. La définition d'un crime de guerre est simple. C'est la violation intentionnelle ou par négligence des lois des conflits armés, et nous l'avons constaté dans nombre de tirs aveugles de roquettes. Des groupes armés ont affirmé sans aucune ambiguïté avoir pris pour cible des centres de population israéliens, mais bien entendu, ils ont provoqué beaucoup, beaucoup moins de victimes civiles que le nombre limité de cas sur lesquels Human Rights Watch a été en mesure d'enquêter à ce jour, sur le terrain, à Gaza. Et dans ces cas, pour nombre d'entre eux, il n'y avait pas du tout d'objectif militaire dans la zone. Dans ces frappes très massives, dans chacun de ces cas, de nombreux civils ont été tués - que ce soit un groupe de 9 hommes et garçons rassemblés sur la plage, pour regarder un match de la coupe du monde de foot ou un autre groupe de garçons qui jouaient à cache-cache aux abords de la plage d'un hôtel de la ville de Gaza. Dans les deux cas il n'y avait aucun objectif militaire mais de très, très graves suspicions d'attaques par négligence ou bien pire encore.

ANIMATEUR : Hillel Neuer à Genève -  est-ce qu’Israël pourrait être coupable de crimes de guerre ?

HILLEL: Ecoutez, tous les morts sont tragiques, mais Bill de Human Rights Watch n'a aucun moyen de savoir s'il y avait ou non un objectif militaire puisque le Hamas a construit l'ensemble de son infrastructure, des kilomètres de tunnels, sous des hôpitaux, des écoles et des maisons. Donc, à moins que le Hamas n'ait fourni à Bill de Human Rights Watch un accès privilégié à ses tunnels terroristes, je pense que les conclusions qu'il fait à distance sont sans fondement. Et nous devons rappeler ce que le colonel Kemp, ancien commandant des forces britanniques en Afghanistan, qui a servi à l'Organisation des Nations Unies et à l'OTAN, a déclaré :
"Aucune armée dans l'histoire de la guerre, n'a fait plus dans des circonstances similaires, pour éviter de nuire aux civils, que ce qu'a fait l'armée israélienne."

ANIMATEUR : Ok, tout-à-l'heure nous aurons la réponse de Bill. Des militants palestiniens peuvent mettre en danger les civils en lançant des attaques en provenance ou à proximité des habitations ou des bâtiments publics, mais avant tout, Hilel, selon les règles de la guerre, les civils qui ne se battent pas, la grande majorité des Palestiniens ordinaires, doivent être protégés. Oui, Israël les avertit, mais cela ne lui donne pas le droit de poursuivre son action et de frapper des civils qui sont laissés derrière ou qui ne peuvent pas fuir, avec peu d'égard pour leur bien-être, n'est-ce pas?